Encourager l’union des musulmans et réprouver la désunion et la divergence
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- Encourager l'union des musulmans et réprouver
la désunion et la divergence
- L'infiniment Miséricordieux, le très Miséricordieux
- Avant-propos
- En Lui je cherche assistance et en Lui je place ma confiance
- Quelques préjudices et maux causés par la divergence, la querelle, l'inimitié et la séparation
- Les bénéfices de l'union des musulmans, de leur amour réciproque et de leurs efforts dans cette voie
- [La valeur du pardon][31]
- [L'indulgence face à la divergence]
- Points utiles
Au nom d'Allah,
[1] Le cheikh est mort en 1433 (2012) Qu'Allah lui fasse miséricorde !
[2] Chaykh 'Abd al-Latîf ibn 'Abdallah ad-Dawsarî m'en a fait une photocopie. Qu'Allah le récompense, lui pardonne ainsi que ses parents et que son effort soit reconnu.
[3] J'ai lu cette épître à notre noble Chaykh, le grand savant 'Abdallah ibn 'Abd al-'Azîz ibn 'Aqîl - الله حفظه - un vendredi soir, le 28 Jumâdâ al Âkhira 1428 AH, en présence de notre noble Chaykh Dr. 'Alî ibn Ibrâhîm al Qasîr - الله حفظه -
[4] Ibn al Qayyîm - رحمه الله – a dit dans I'lâm al Muwaqi'în (3/3) : « La Charia [la Législation islamique] toute entière est justice, miséricorde, sagesse et bien-fondée. Elle est construite et basée sur des sagesses et pour les intérêts des serviteurs en ce bas monde et dans l'au-delà. Toute affaire qui s'écarterait de la justice vers l'abus, de la miséricorde vers la cruauté, du bénéfice vers le préjudice et de la sagesse vers l'absurdité ne pourrait faire partie de la Charia même si on lui intégrait une interprétation. La Charia est la justice d'Allah entre Ses serviteurs, Sa miséricorde entre Ses créatures, Son ombre sur Sa terre et Sa sagesse qui L'indique tout comme la véracité de Son Messager (ﷺ). Voilà la preuve la plus parfaite et la plus véridique. »
[5] Sourate Alî 'Imrân, 2 : 102-103.
[6] Sourate : Le butin, 8 : 46.
[7] Sourate :
[8] Sourate : L'exode, 59 : 14.
[9] Sourate : Alî 'Imrân, 2 : 102-103.
[10] Sourate : La victoire, 48 : 29.
[11] Sourate : Le repentir, 9 : 128.
[12] Sourate : Les coalisés, 33 : 21.
[13] Sourate : La table, 5 : 2.
[14] Bukhârî et Muslim.
[15] Ibn Salâh a défini le conseil sincère comme : « C'est une parole générale de celui qui conseille, parole qui englobe l'accomplissement du conseil envers autrui dans toutes les voies du bien, en intention et en acte. » Voir : Jâmi' al Ulûm wal Hikam (1/222).
[16] Bukhârî et Muslim.
[17] Rapporté par Ahmad, Abû Dâwud et Tirmidhî.
[18] Bukhârî et Muslim.
[19] Muslim, Abû Dâwud et Ahmad.
[20] Muslim, Tirmidhî, Nassâ'î, Abû Dâwud, Ibn Mâjah et Ahmad.
[21] Bukhârî et Muslim.
[22] NDT Hadith rapporté par plusieurs chaînes.
[23] D'après Ibn 'Umar (t), le Prophète (ﷺ) a dit : « Le musulman doit écouter et obéir tant pour ce qu'il aime que pour ce qu'il répugne excepté si on lui ordonne de désobéir [à Allah] auquel cas il n'y a ni écoute ni obéissance. » (Bukhârî et Muslim). D'après Anas ibn Mâlik (t), le Prophète (ﷺ) a dit : « Écoutez et obéissez même si celui qui vous dirige est un serviteur éthiopien avec une tête comme un grain de raisin sec. »(Bukhârî). D'après Ibn 'Abbâs (t), le Prophète (ﷺ) a dit : « Quiconque constate une chose [qu'il répugne] chez son émir, qu'il patiente, car celui qui se soulève contre le dirigeant, ne serait-ce que d'un empan, meurt d'une mort de la Jâhiliya. » (Bukhârî et Muslim). D'après Wâ'il ibn Hajar (t), le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : « Écoutez et obéissez, ils [les dirigeants] porteront leurs torts et vous porterez les vôtres.» (Muslim).
[24] Oum Kalthûm bint 'Uqba (y) a dit : J'ai entendu le Messager d'Allah (ﷺ) dire : « Ce n'est pas mentir que de dire ou faire développer un bien afin de réconcilier deux personnes. » (Tirmidhî, Abû Dâwud et Ahmad).
[25] Par exemple, le jour de la Conquête de La Mecque, il (ﷺ) s'est adressé aux Mecquois et leur a dit : « Allez [en paix], vous êtes libres. » Voir : Al-Bidâya wa-n-Nihâya, vol. 4/696. Ibn al-Qayyîm a dit dans Zâd al-Ma'âd vol. 3 p. 497 : « Le Messager d'Allah (ﷺ) était le plus enclin à unir les gens et il délaissait tout ce qui pouvait les éloigner de son autorité. Ceci était un point spécifique durant toute sa vie, tout comme il ne tua pas celui qui l'avait diffamé, notamment lors de l'histoire entre az-Zubayr et son adversaire : « Et si c'était le fils de ton oncle. » Cette histoire est rapportée chez Bukhârî (n° 4585) et Muslim (n° 2357).
[26] Sur ce sujet, voir Bukhârî (n° 4330) et Muslim (n° 1061).
[27] Bukhârî et Muslim. Ibn Taymiya a dit dans Majmû' al-Fatâwâ vol. 22 p. 407 : « Il est recommandé que la personne ait comme objectif le rattachement des cœurs en délaissant ces choses recommandées, car l'intérêt d'unir les cœurs en Religion est plus important que l'intérêt de faire tel ou tel acte, comme prononcer à voix haute ou non la Basmalah. Le Prophète (ﷺ) lui-même ne modifia pas la construction de la Maison sacrée afin de préserver l'attachement des cœurs. »
[28] D'après Abû Umâma (t), le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : « … Mais j'ai été envoyé avec une Religion monothéiste, pure et bienveillante. » (Ahmad). D'après 'Aicha (y), le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : « J'ai été envoyé avec la Religion monothéiste, pure et bienveillante. » (Ahmad).
[29] Sourate : Les femmes, 4 : 114.
[30] Muslim, Abû Dâwud, Tirmidhî, Ibn Mâjah et Ahmad.
[31] Les titres de ce chapitre et du suivant sont du site islamhouse.
[32] Bukhârî.
[33] Sourate : La table, 5 : 2.
[34] Sourate : Les abeilles, 16 : 126.
[35] Sourate : La vache, 2 : 237.
[36] Sourate : La consultation, 42 : 40.
[37] Sourate : La consultation, 42 : 43.
[38] Al Qârî a dit : « C'est une parole d'Abû Hanîfa et de Châfi'î ». Al Bayhaqî rapporte de Châfi'î la version suivante : « Si les jurisconsultes ne sont pas les alliés d'Allah dans l'au-delà alors Allah n'a pas d'allié. ». Voir : Kachf al khafâ (1/259).
[39] Abdallah ibn al Moubârak - qu'Allah lui fasse miséricorde - a dit : « Celui qui est doué de raison ne doit pas rabaisser trois catégories de personnes : les savants, les détenteurs de l'autorité et les frères. Quiconque rabaisse les savants ruine son au-delà ; quiconque rabaisse celui qui possède l'autorité ruine sa vie d'ici-bas ; et quiconque rabaisse les frères ruine sa noblesse. » Rapporté par Dhahabî dans Siyar A'lâm an-Nubalâ' (17/251).
Ibn Assakir - qu'Allah lui fasse miséricorde - a dit : « Sache, ô mon frère - qu'Allah nous accorde ainsi qu'à toi Sa satisfaction et nous compte parmi ceux qui Le redoutent et Le craignent d'une vraie crainte - que la chair des savants - qu'Allah leur fasse miséricorde - est empoisonnée et que la tradition d'Allah envers ceux qui dévoilent leurs péchés et les rabaissent est bien connue. S'en prendre à eux alors qu'ils sont innocents de ce qu'on les accuse est une affaire immense. S'attaquer à leur honneur en mentant et en diffamant est vicieux et funeste. [Tout simplement] Diverger d'avec ceux qu'Allah a choisis pour propager la science est un comportement blâmable. » Voir : Tabyîn kadhab al mouftarî (p : 28).
[40] Ibn Taymiyya - qu'Allah lui fasse miséricorde – a dit dans Majmû' al-Fatâwâ vol .24/172-173 : « Lorsque les savants parmi les compagnons, les successeurs et ceux qui les ont suivis avaient un différend entre eux concernant une affaire, ils suivaient l'injonction d'Allah (ﷻ) dans Sa Parole : {En cas de litige entre vous, référez-vous et revenez à Allah et à Son Messager si vous croyez en Allah et au jour dernier. Ceci sera préférable et de meilleure interprétation.} (Sourate Les femmes 4 : 59). Ils discutaient sur des sujets en argumentant [leurs points de vue], en se consultant mutuellement et en se conseillant. Parfois, leurs paroles divergèrent sur un sujet théorique et/ou pratique, mais l'entente, la cordialité et la fraternité religieuse perduraient. Quant à celui qui diverge clairement du Livre évident, de la Tradition abondante et du consensus des pieux prédécesseurs de cette communauté, et qui n'a pas d'excuse, alors, on se comporte et on agit avec lui comme on le fait avec les gens pratiquant l'innovation. »
[41] Ibn Taymiyya - qu'Allah lui fasse miséricorde – a dit dans Majmû' al-Fatâwâ vol 19/123 : « L'école des gens de la Tradition considère que celui qui fait un effort mais se trompe, n'a pas de péché. » Il - qu'Allah lui fasse miséricorde – a dit (vol 35/69) : « Parfois, ceux qui s'efforcent ont raison et parfois, ils se trompent. S'ils ont raison, après s'être efforcé [à trouver une réponse], alors ils obtiennent deux récompenses. Mais s'ils se trompent après leur effort, alors ils obtiennent une récompense correspondant à celle de leur effort. Leur erreur est pardonnée. Quant aux égarés, ils mettent sur le même pied d'égalité l'erreur et le péché. Parfois même, ils sont excentriques dans leurs paroles en disant : ils sont infaillibles ; et à l'opposé, ils sont parfois laxistes et disent : ils sont pleins d'erreurs. Quant aux gens de science et de foi, ils ne considèrent personne comme infaillible, ni ils ne se précipitent à considérer untel comme pécheur. »
[42] Ce passage entre crochets avait une expression manquante qui ne m'a pas permis de clarifier sa signification.
[43] Chaykh 'Abd rahmân as-Sa'dî – qu'Allah lui fasse miséricorde – a dit dans Riyâd an-Nadira (p. 109) : « Le véritable objectif des savants est de s'entraider dans la bonté et la piété, de s'efforcer de se soutenir mutuellement en tout point excepté pour cette affaire, de cacher les péchés des musulmans, de ne pas divulguer leurs erreurs, et d'être assidu à les alerter autant que possible par les moyens bénéfiques. Pour cela, on ne doit pas s'en prendre à l'honneur des savants et des religieux, car la science constitue un des rapprochements les plus méritoires qui soient. Si on avait dû rendre obligatoire le fait qu'ils ne doivent pas se tromper, ni commettre des erreurs, sans leur accorder une excuse ou la recherche d'une interprétation, alors cela n'aurait pas fait partie de la vérité et de l'équité de réduire à néant leurs qualités ou d'effacer leurs droits obligatoires à cause d'une infime chose. Cette attitude est celle des gens injustes et outranciers. Un énorme mal et une corruption inouïe résident dans cela. Quel savant ne s'est jamais trompé ? Quel sage n'a jamais commis de faux pas ? »
[44] L'auteur chaykh 'Abd rahmân as-Sa'dî – qu'Allah lui fasse miséricorde – a dit une magnifique parole concernant ce sujet dans al-Fatâwâ as-Sa'diya p. 632-633. Je la transmets ici étant donné le lien avec notre sujet et du fait de son importance. Il a dit : « Une des plus grandes préoccupations à laquelle les savants, les enseignants et les étudiants doivent s'attacher, est de s'efforcer d'unifier leur parole et d'attacher les cœurs et d'éradiquer les causes du mal, de l'inimitié et de la haine entre eux. Cette affaire doit être leur principal souci, ils doivent s'y efforcer par tous les moyens, car l'objectif recherché tout comme le but est un. L'intérêt, lui, incombe à chacun. Ainsi, ils réaliseront cette affaire avec l'amour des savants et de toute personne versée dans la science, ou de quiconque la recherche ou la dispense de manière bénéfique. Ils ne doivent pas laisser des ambitions malsaines les dominer ou les empêcher [dans l'atteinte] de ce sublime objectif. Ils doivent s'aimer les uns les autres et ils doivent se défendre mutuellement. S'ils voient quiconque dévier d'un autre alors ils doivent lui prodiguer un sincère conseil. Ils doivent lui faire craindre la dispute et la querelle dans les affaires partielles, car celles-ci n'appellent pas à l'amour et à l'union. En effet, on ne doit pas devancer ces affaires sur les affaires globales, celles qui unissent leur parole. Ils ne doivent pas laisser les ennemis du savoir, parmi la masse et les autres, avoir la capacité de semer la corruption entre eux et de désunir leur parole. Des avantages et des bénéfices, qu'on ne peut ni dénombrer ni recenser, découlent de la réalisation de ce noble but et de son accomplissement. S'il ne devait y en avoir qu'un seul alors c'est [tout simplement] la Religion que le Législateur a encouragé d'accomplir par tout moyen et le plus grand accomplissement que puisse réaliser les savants. C'est la plus grande preuve de la sincérité et du sacrifice : ces deux points sont l'âme de la religion, le dôme de son édifice. Il y aussi la diffusion et la propagation du savoir, l'immense étendue qui y aboutit et la variété des chemins qui y mènent. Tout ceci est manifeste. En effet, si les savants sont tous sur la même voie, ils pourront apprendre les uns auprès des autres et s'enseigner mutuellement. Par opposition, si chaque groupe est éloigné de l'autre et s'en écarte, le bénéfice se perd. Alors, on laisse place à son contraire et on obtient la haine et le sectarisme, chaque groupe guettant et scrutant les défauts et les erreurs de l'autre. Il n'en résulte que du dénigrement. Tout ceci annule ce à quoi appelle la religion, ce que la raison approuve et ce sur quoi étaient les pieux prédécesseurs (as-Salaf as-Sâlih). Quant à l'ignorant, il pense que cela fait partie de la religion… »