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Dans cette épître, l’auteur déploie les diverses formes de faiblesses qui ne cessent d’affaisser les musulmans. Le livre dans sa généralité, recherche les causes, puis fait une description qui miroite véridiquement notre situation pour enfin présenter des solutions. Causes dévoilées, symptômes décelés, solutions et moyens en guise de remède gracieusement prescrits aux musulmans. Il reste à chacun de tirer profit de la lecture de ce livre. Aller vers la vraie réforme est un devoir religieux qui incombe à tous : tout individu selon sa capacité...

 Le Suivi Des Pieux Prédécesseurs

Une Voie qui mène à la vraie réforme et au Salut

Par son éminence le cheikh

Abd El Ghani Aoussat

حفظه الله تعالى

Traduit et préfacé par

Aboû Fahîma cAbd Ar-Rahmên El Bidjê’î

Relu et augmenté par

Abu Hamza Al-Germâny

Le bureau de prêche de Rabwah (Ryadh)

www.islamhouse.com

L’islam à la portée de tous ! Le Suivi Des Pieux Prédécesseurs

Une Voie qui mène à la vraie réforme et au Salut

اتباع السلف الصالح

]باللغة الفرنسية[

للشيخ عبد الغني عوسات

حفظه الله تعالى

ترجمة : أبو فهيمة عبد الرحمن البجائي

راجع الترجمة: أبو حمزة الجرماني

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحِيمِ

Au nom d’Allâh,

Le tout Miséricordieux, le très Miséricordieux


 L'alphabet de translittération

,

ء

d

ض

b

ب

t

ط

t

ت

dh

ظ

th

ث

c

ع

dj

ج

gh

غ

H

ح

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kh

خ

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Remarques :

Les voyelles longues] ê, oû, î [ sont transcrites avec l'accent circonflexe.

La voyelle (e) ouverte]ε [est superposée d'un accent grave ( ̀ (.

La géminée [Ach-Chadda] représentée par le diacritique (ω), en arabe, est translittérée par un doublement de la lettre emphatique.

 Parole de vérité

« Sachez -qu’Allâh fasse que vous soyez du nombre des bons connaisseurs ; qu'Il vous accorde le plaisir de discerner les choses et de les comprendre ; qu’Il vous embellisse avec la noblesse du suivi (du Prophète ) et vous épargne l'avilissement de l’innovation - que : partout et à chaque époque, il incombe à chaque musulman d’avoir, au fond du cœur, une croyance apaisante. Il l'évoquera constamment avec la langue, et construira toutes ses œuvres sur elle. Celle-ci consiste à considérer que : la religion d’Allâh –Très-Haut soit-Il- et ce qu'elle renferme parmi les thèmes (articles) de la foi, les piliers de l’Islam et les voies de la bienfaisance, n’est, en vérité, que dans le Qour’ên, la Sounna authentique et la pratique des pieux prédécesseurs. C'est-à-dire : les Compagnons, les successeurs et leurs suiveurs… »[1].

L’Imam cAbd El Hamîd Ibn Badis   رحمه الله تعالى


 Préface

L

es louanges appartiennent à Allâh ; le Seigneur des mondes, le Créateur des premiers et des derniers : nous le louons pour Ses faveurs et grâces inestimables dont la meilleure est, sans doute, le fait de nous avoir guidés à l'Islam, religion de paix et de miséricorde en dépit de ceux qui tentent de la défigurer. Et que la prière et le salut d'Allâh soient sur notre modèle et exemple, à jamais, l'ultime Messager, le plus Noble des Prophètes et des Envoyés d'Allâh -Pureté à Lui-, le Maître des enfants d'Adam le Jour de la Résurrection sans aucune prétention : Mohammed Ibn cAbd Allâh, la miséricorde offerte aux humains. De même, qu'Allâh prie et salue sur les membres de sa très Noble famille, ses pieuses et chastes épouses : les meilleures des femmes du monde entier, ainsi que sur ses honorables Compagnons : les meilleurs hommes, dans l’absolu, après les Messagers et les prophètes d'Allâh ; des guides de vérité dont l'honneur et l'éminente valeur furent cités avant la venue même de l'Islam : ce fut dans les écritures authentiques de la Thora et l'Évangile. De même, nous invoquons prière et salut d'Allâh sur tous les croyants, les savants à leur tête, qui ont suivi le chemin éclairé : tous ceux qui pratiquent et transmettent la religion, génération après génération, pure et limpide comme nous l'a laissée notre Prophète . N'est-ce pas lui qui a dit : « Je vous ai laissé sur une voie claire de nuit comme de jour, ne s'en égare qu'une personne vouée à la perdition »[2].

 La définition du mot As-Salaf

Il est une distinction évidente pour tout musulman attentif à la Sounna authentique du Messager , que pratiquer l'Islam en se référant aux pieux prédécesseurs (As-Salaf As-Sâlih), n'est pas à tous les égards la même chose que de le pratiquer en s'appuyant sur des Textes interprétés à la lumière de notre compréhension personnelle, quel que soit le niveau scientifique acquis. Autrement dit, la mise en œuvre des enseignements religieux, la plus correcte qu'elle puisse être, est conditionnée par celle des savants des premières générations[3] : leur entendement et leur pratique est une voie sûre et impeccable.

 Le mérite de suivre les salafs

En effet, les Compagnons qui vécurent la descente du Qour'ên et la révélation de la Sounna, qui assistèrent à la mise en application du Prophète , et qu’ils pratiquèrent eux-mêmes en se référant explicitement au modèle prophétique, ont bel et bien eu une opportunité que personne après eux n’a pu obtenir. De même, les musulmans de la deuxième génération, qui est celle des Têbicîn (les successeurs des Compagnons) ont été gratifiés par l'enseignement des Compagnons. Et ainsi de suite jusqu'à la disparition de la catégorie de gens qui vécurent les trois premiers siècles (méritoires) que le Messager  a qualifiés des plus bénéfiques comme le stipule le hadith précité en note de bas de page. Ainsi, cette caractéristique de bénéfique est, successivement, prise comme héritage scientifique d'une descendance à une autre parmi ces pieux musulmans qui n'ont guère changé. Ils s'attachent, se cramponnent scrupuleusement à cette pratique ancestrale qui est celle des salafs.

 L'héritage prophétique

L'Envoyé d'Allâh  clarifie cet héritage scientifique transmissible dans quantité de hadiths, entre autres : « … Les savants sont les héritiers des Prophètes ; certes les Prophètes n'ont laissé en héritage ni Dirham ni Dinar, mais ils ont donné la Science en héritage. Celui qui en prend possession (l'apprend) aura certes en possession d’un bien abondant »[4].

Il a aussi été rapporté que le Prophète  a dit : « De tous les descendants, cette Science sera prise par les plus justes (meilleurs ou intègres) d'entre eux. Ils en excluent la déformation des exagérateurs, l'usurpation des négateurs et la fausse interprétation des ignorants »[5].

Les deux hadiths indiquent clairement ce qui suit :

1.         Les savants détiennent un héritage : le savoir prophétique.

2.         Étant un héritage, cela signifie qu'ils l'ont pris tel qu'il était à l’origine. Cela revient à prouver, encore une fois, le suivi des prédécesseurs : le sens original d'un héritage transmis sans qu'il soit modifié.

3.         Le segment : « Celui qui en prend possession (l'apprend) aura certes en possession un bien abondant » démontre de façon claire que la science prise de cette manière signifie donc la meilleure pratique de l'Islam. Car, celui qui dit science, dit pratique.

4.         Enfin, le démonstratif (déictique) : « cette », précédant le mot science, dans le second hadith, est un critère normatif qui dirige l'esprit à comprendre qu'il s'agit, sans la moindre ambiguïté, de la science de l'époque du Prophète  et de ses Compagnons.

En outre, d'autres hadiths viennent renforcer toutes ces connaissances (chose qui prouve par ailleurs qu'il s'agit d'une révélation divine[6]), c'est-à-dire que la meilleure pratique, la caractéristique de bien, est dans l'application du Prophète, des Compagnons et des suiveurs qui viennent après eux :

Ibn Mascoûd  rapporte : « Le Messager d'Allâh   nous traça une ligne, et dit : « Ceci est le sentier d'Allâh. » Puis il traça encore des petites lignes des deux côtés, droit et gauche de la première et dit  en montrant la longue ligne : « Ceci est mon sentier, et celles-ci [les lignes courtes] sont d'autres sentiers : sur chacun d'eux, un diable invite les gens à l'emprunter. » Ensuite, il récita ce verset :

ﭾﭿ ﮆﮇ

« Et voilà mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc ; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. Voilà ce qu'il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété »[7].

 Le Qour'ên décrète de suivre les salafs

Bien plus, Allâh -Majesté à Lui- dit :

« Et quiconque fait scission (Chiqêq) d'avec le Messager, après que le droit chemin lui est apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors Nous l'abandonnerons à ce qu'il a choisi de suivre, et le brûlerons dans l'Enfer. Et quelle mauvaise destination ! » An-Nisê', V. 115.

Sans nul doute, la guidée ainsi que les sentiers désignés ici sont ceux du Messager et de ses Compagnons.

Dans ce Verset, Allâh s'adresse, en premier lieu, à tous les gens qui vécurent avec le Messager , ce qui veut dire que le terme : Croyants, renvoie aux Compagnons, car, il n'y a aucune sagesse ni intérêt à parler à des gens de croyants qu'ils ne voient pas parmi eux et ne côtoient pas en supposant qu’ils viendront après leur époque ?!

Le Verset décrète, en outre, une norme à laquelle nous devons tous, nous les musulmans, nous référer : les Compagnons du Prophète  qui sont aussi ses disciples. De plus, le contexte et les Versets qui viennent avant celui-ci montrent que ce sont les Compagnons que désigne le Tout-Puissant -Pureté à Lui-. C’est pour cette raison que nous ne devons point nous en écarter.

Une autre Parole d'Allâh vient aussi étayer ce qui précède, prouvant, comme nous l'avons vu dans les hadiths, l'agencement et l'interrelation sémantique (de sens) entre les Versets ; caractère à la fois inimitable et infaillible de la révélation divine par laquelle le Seigneur des mondes a achevé toutes les religions. Cette parole d’Allâh est la suivante :

ﮊﮋ ﮑﮒ

« S’ils croient en ce que vous croyez, ils seront sur la bonne voie. Et s’ils s’en détournent, ils seront en scission (Chiqêq) ! » El Baqara, V. 137.

À la base, Allâh s'adresse aux Compagnons en parlant des chrétiens. Mais, le Verset, dans son sens global, ordonne de suivre la voie du Messager et de ses Compagnons aussi. Nous retenons ce qui suit :

1.                   Allâh parle de foi : la vôtre, celle des Compagnons. « S’ils croient en ce que vous croyez ».

2.                  Comme dans l'autre Verset, Il mentionne la bonne voie. Celle du Prophète et de ses disciples. Cela prouve le devoir de les suivre « S’ils croient en ce que vous croyez » : quelle sera la conséquence de cette croyance ? : « ils seront sur la bonne voie »[8].

3.                   Enfin, Allâh évoque encore la rupture, exactement comme Il l'a fait dans le Verset précédent : « Et s’ils s’en détournent, ils seront en scission (Chiqêq) ! »

4.                  Cela mène donc à considérer fortement, voire croire, que suivre la voie du Prophète et de ses Compagnons est une obligation qui incombe à tout un chacun des musulmans une fois qu'il aura connu cette vérité.

        Voilà en général, cher frère lecteur et chère sœur lectrice, la voie des pieux prédécesseurs dont chaque croyant se doit de suivre.  Elle est claire et limpide, de jour comme de nuit. Les savants sont les éclaireurs de cette voie et nous l'indiquent sans cesse.

 Qui sont ceux qui suivent les salafs à notre époque ?

Cependant, comment peut-on savoir qui sont les savants qui représentent, concrètement et à toute époque, cette voie des salafs (prédécesseurs).

La réponse nous est conservée, avec fiabilité, depuis l'aube de l'Islam. En complément des paroles précieuses citées au vif de l'épître, par le cheikh Aoussat, j'indique une autre explication d'un éminent savant des premières générations : Aboû Hêtim Ibn Hibbên  qui fut une montagne de science, parmi les pionniers de la science du hadîth  et qui dit après avoir cité ce hadith : « … Les savants sont les héritiers des Prophètes ; certes les Prophètes n'ont laissé en héritage ni Dirham ni Dinar, mais ils ont donné la Science en héritage. Celui qui en prend possession (l'apprend) aura certes en possession un bien abondant »[9] ; il dit donc : « Dans ce hadith, il y a une démonstration claire que les savants auxquels revient de droit le mérite que nous avons évoqué, sont ceux qui connaissent la Science du Prophète , en dehors du reste des sciences. Ne vois-tu pas qu'il dit : « Les savants sont les héritiers des Prophètes ». Les Prophètes n'ont laissé que la science comme héritage. Et, la science de notre Prophète  est : sa Sounna. Celui qui ne la connaît pas, n'est pas du nombre des héritiers des Prophètes. »[10] Fin de citation.

Observe bien mon frère, à notre époque, qui sont-ils, à juste valeur, ces savants qui connaissent, étudient, maîtrisent, ne cessent d’entreprendre des recherches, explorent et enseignent la Sounna de ton Prophète  ?

Qui, de toute la communauté musulmane, vénère et porte intérêt et considération à la voie du Prophète, de ses Compagnons et des savants qui les suivent, par la parole et l'action, autant intérieurement (les œuvres du coeur) qu'extérieurement ?

 Une seule réponse jaillira parmi toutes ces masses qui prétendent à tort science et savoir : ceux qui suivent As-Salaf As-Sâlih (les pieux prédécesseurs).

Voilà une information religieuse inestimable, qu'elle ne quitte donc jamais ton esprit, qu'Allâh te bénisse !

C'est ainsi que nous verrons les conséquences fâcheuses de s'être écartés à notre époque de la voie des salafs.

Dans cette épître, l'auteur, notre Cheikh Abd El Ghani Aoussat , déploie avec un style pathétique, parce que profondément attristé, les diverses formes de faiblesses qui ne cessent d'affaisser les musulmans.

Le livre dans sa généralité, recherche les causes, puis fait une description qui miroite véridiquement notre situation pour enfin présenter des solutions.

 Causes dévoilées, symptômes décelés, solutions et moyens en guise de remède gracieusement prescrits aux musulmans. Il reste à chacun de tirer profit de sa lecture. Aller vers la vraie réforme (comme l'a expliqué le Cheikh) est sans doute un devoir religieux qui incombe à tous : tout individu selon sa capacité. Et c'est Allâh qui est garant de la réussite.

Enfin, je demande à Allâh, par ses Noms les meilleurs, et ses Attributs les plus hauts d'accorder son aide à tous nos frères musulmans, de faire triompher Sa religion et d'élever très haut sa Parole ; Il est certes Celui qui entend tout et Le Capable.

Seigneur, je te prie d'agréer ce travail et de le rendre pur en vue de Ton Noble Visage ; de l'agréer et de faire qu'il soit utile à tous les lecteurs. Qu'Allâh bénisse la vie de notre cheikh, ses œuvres et sa prédication ; Amîn !

Aboû Fahîma cAbd Ar-Rahmên

Béjaia, à la veille du vendredi

17Moharram1428/25-01-2008

 Le Suivi Des Pieux Prédécesseurs

 Introduction

 [Khotbat El Hêdja : le discours prononcé lors d’une occasion]

C

ertes la Louange est à Allâh, nous le louons, implorons Son Secours et Lui demandons le Pardon. Nous nous protégeons par Allâh contre le mal de nos propres âmes et contre les maux engendrés par nos mauvaises actions. Celui qu'Allâh guide, nul ne pourra l'égarer, et celui qu'Il égare nul ne pourra le guider. Et j'atteste qu'il n'y a point de dieu à part Allâh, Seul sans aucun associé, et j'atteste que Mohammed est Son serviteur et Messager.

« Ô vous qui croyez ! Craignez Allâh comme il doit être craint. Et ne mourrez qu'en pleine soumission ». Êl cImrân, V. l02.

         ﭡﭢ   ﭨﭩ      

« Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d'un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d'hommes et de femmes. Craignez Allâh au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens de sang. Certes Allâh vous observe parfaitement ». An-Nissâ', V.01.

  ﯔﯕ

 « Ô vous qui croyez ! Craignez Allâh et parlez avec droiture afin qu'Il améliore vos actions et vous pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Allâh et à Son Messager obtient certes une grande réussite ». El-Ahzêb, V.70-71.

Certes la parole la plus véridique est la Parole d'Allâh, et la conduite la plus bénéfique est celle de Mohammed  et les plus maléfiques des choses sont les innovations, et toute innovation est hérésie, et toute hérésie est égarement, et tout égarement est voué au Feu [de l'Enfer].

 [Description de l'état de notre communauté]

Après cette brève introduction, je dis : personne n’ignore l’état actuel des musulmans qui est marqué par la faiblesse, la mesquinerie et la détérioration de leur situation. Une situation qui annonce la ruine et l’anéantissement dont il serait inutile d’illustrer les diverses formes sans recourir à un remède ferme afin de la rétablir.

 [Les causes et le résultat de l'abaissement des musulmans à notre époque]

Le musulman, lorsqu’il regarde ce qui résulte de cet état, sera peut-être conduit à voir les prémices qui forment en réalité l’éclosion. Car, le jugement que l'on statue sur une chose est lié à ce que l'on constate.

Il constatera donc que la cause principale qui a conduit les musulmans à cette situation lamentable est leur éloignement du Livre d’Allâh -qu’Il soit Très Haut -. Il s’ajoute à cela, aussi, le fait de ne pas tenir à la Sounna du Prophète , et de ne pas porter une grande attention au suivi de la Voie des pieux prédécesseurs (As-Salaf As-Sâlih).

En effet, le Prophète de cette communauté  a fait allusion à ces faits par une démonstration véridique lorsqu’il a dit : « Lorsque vous marchanderez par El cÎna [forme d'usure], suivrez les queues des vaches, vous vous satisferez de l'agriculture, et renoncerez au Djihad sur le sentier d’Allâh : Allâh vous frappera d'une humiliation qu'il ne retirera de vous jusqu'au moment où vous retournerez à votre religion »[11].

Et il a dit aussi « L’avilissement et la mesquinerie sont infligés[12] à quiconque s’oppose à mon ordre ».

De plus, à cause de cet abaissement, les polythéistes et les mécréants sont parvenus à exploiter les richesses des musulmans, faire couler leur sang, souiller leur honneur et blasphémer ce qui leur est sacré. Car, ils se sont conjugués et alliés ; et ce, malgré le grand nombre de musulmans ! Mais hélas ! Ce grand nombre ne leur a apporté aucun soutien. Voire, les musulmans ont souffert toutes les peines et n'ont récolté que perte. Le véridique, le crédible  (nous) a aussi informé de cette situation. Il dit : « Peu s’en faut que les nations se regroupent contre vous à l'image des mangeurs qui se regroupent autour d’un plat. » Un homme dit : « Serait-ce à cause de notre faible nombre ce jour-là ? Le Prophète  répondit : « Vous serez plutôt très nombreux [ce jour-là],  mais vous serez pareils à l'écume d'un cours d’eau, et Allâh ôtera, certes, des poitrines de vos ennemis la prestance qu'ils avaient pour vous et jettera El Wahan dans vos cœurs. » Les Compagnons dirent : « Ô Messager d'Allâh ! Que veut dire El Wahan ? Il répondit : « C’est l’amour de la vie d'ici-bas et la hantise de la mort ».[13]

Cela dit, une personne perspicace et sagace comprendra que la cause de cet avilissement provient donc des musulmans eux-mêmes. Que toute affliction qui atteint les gens est due à ce que leurs mains ont accompli. Allâh -à Lui la Pureté- a dit :

« Puis, lorsqu’ils oublièrent ce qu’on leur avait rappelé, Nous sauvâmes ceux qui (leur) avaient interdit le mal et saisîmes par un châtiment douloureux les injustes pour leurs actes pervers. » El Acrâf. V. 165.

Et Il a dit aussi, -Très Haut soit-Il - :

« Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont commis. Et Il pardonne beaucoup. » Ach-Choûrâ. V. 30.

Le Prophète  dit également : « Il n’y a pas de nerf ni d’œil qui soient atteints [par un mal], sans que cela ne soit dû à un péché. Mais, Allâh en repousse beaucoup. »[14]

 [Comment s'en sortir ?]

Par contre, les esprits résistants, même s’ils sont touchés par un malheur ou atteints par une dure épreuve, tâchent toujours à s’en débarrasser.  Pour en parvenir, ils s’arment de volonté ferme,  de grands espoirs, et d’actes conformes à la Sounna.

Ce faisant, ils ne tarderont pas à approfondir leur pensée et projeter une analyse efficace, afin de comprendre leur situation. Ils examineront leur conscience et percevront, donc, les points de faiblesse ainsi que les erreurs, et s’éveilleront aux causes de la détérioration en question. Allâh -Exalté soit-Il- dit :

« En vérité, Allâh ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les [individus qui le constituent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes. » Ar-Racd. V. 11.

Et le Messager d’Allâh  dit : « il y aura certes, une tentation (Fitna). » Les compagnons dirent : Que faudra-t-il faire donc ô Messager d’Allâh ? Il répondit : « Il faut que vous reveniez au premier commandement. »[15]

À cet effet, ils sauront qu’il n’est point de moyen pour se sauver et se délivrer de cet état déplorable si ce n’est par le fait de réparer ce qui est altéré ; de consolider ce qui est brisé et de fortifier ce qui est affaibli. Également par le fait de réaliser un bon retour à la vérité évidente, et de revenir sincèrement à la source.

Voilà le chemin de la force et de la constance qui mène au dénouement de cette situation humiliante. Mais, cela ne pourra se réaliser qu’avec la vraie réforme qui sera édifiée sur de solides fondements, et qui émanera d’une source sûre.

  [Le grand rôle de la Sounna dans la vraie réforme]

Le grand savant cAbd Ar-Rahmên Ibn Yahyâ El Moucallimî El Yamênî  a dit : « Les connaisseurs de l’Islam -qui sont sincères et véridiques-  ont, souvent, démontré que tous les états de faiblesse, d’épuisement et de défaitisme, ainsi que toutes les autres formes de rabaissement dans lesquels sont tombés les musulmans, sont en réalité dus à leur éloignement de la vérité de l’Islam. Et je vois que cela revient à plusieurs causes :

·            Premièrement : Le mélange de certaines choses qui ne font pas partie de la religion avec d’autres qui, elles, en font partie. Cela a entraîné des confusions.

·            Deuxièmement : La faiblesse de la croyance (conviction, certitude) aux choses qui font partie de la religion.

·            Troisièmement : Le fait de ne pas pratiquer les jugements (enseignements) de la religion.

Je vois, aussi, que connaître les principes d’Éthique de la prophétie authentique concernant : l’adoration, les échanges (le relationnel), la résidence et le voyage. Concernant aussi la fréquentation et la solitude, l’activité et l’inactivité ; comment se réveiller et dormir, manger et boire, parler et se taire, ainsi que d’autres actes que fait l’homme dans sa vie, tout en les pratiquant selon la capacité. Connaître ces principes est le seul remède pour les maladies citées plus haut. Car en vérité, beaucoup de ces derniers sont faciles à accomplir. Si l’homme réalise ce qui lui en est facile, tout en délaissant ce qui s’en oppose, il ne tardera pas -si Allâh  le veut- à vouloir pratiquer davantage. Espérant qu’il deviendra, au fil du temps, un exemple à suivre, et que les gens le suivront dans cette conduite conforme, et s’inspireront de ce noble caractère, même si proportionnellement. Ainsi, le cœur sera illuminé, la poitrine sera épanouie, et l’âme sera apaisée.

De même que cela permettra au [musulman] d’enraciner sa conviction (croyance); et de pratiquer de bonnes œuvres.

Lorsque ceux qui suivront ce chemin seront nombreux, ces maladies ne tarderont point à disparaître -si Allâh le veut-. »[16] Fin de citation.

Étant donné que la réforme jouit de ce statut considérable et revêt cette énorme mission ; la personne qui s’en chargera se doit donc d'être clairvoyante, et détentrice des caractères appropriés. Allâh -qu’Il soit Très Haut- a dit :

« Dis : « Voici ma voie, j’appelle les gens [à la religion] d’Allâh, moi et ceux qui me suivent, nous basant sur une preuve évidente. Gloire à Allâh ! Et je ne suis point du nombre des associateurs. » Yoûssouf. V. 108.

Cette personne doit également exécuter, dans son prêche, ce qu’Allâh lui a ordonné dans Sa Parole :

« Par la sagesse et la bonne exhortation, appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de Son sentier et c’est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés. » An-Nahl. V. 125.

  [L'Imam Ibn Badis fait une description du chemin du Salut]

Le grand savant Ibn Badis  a dit : « Allâh a légiféré pour Ses serviteurs (au biais de ce qu’Il a fait descendre dans Son Livre, et ce que Son Messager a démontré) ce qui est propre à illuminer leurs esprits, purifier leurs âmes et ajuster leurs œuvres.

Il (Allâh) a donné à cela le nom de sentier, afin qu’ils le suivent durant tout leur parcours de la vie présente. Ce chemin les emmènera à l’objectif visé : vers la félicité éternelle dans la vie ultérieure. De plus, Allâh s’est attribué (ce chemin) pour qu’ils sachent que c’est bien Lui qui l’a dressé, et que rien d’autre ne peut conduire vers Son agrément. »[17]

Par ailleurs, le prédicateur qui appelle à la réforme, avec science et clairvoyance, doit placer devant ses yeux (méditer sur) les efforts des ancêtres. Car, sans nul doute, ce sont de grandes entreprises qui ont eu des résultats fructueux. À leur tête, il y a les Prophètes qui avaient une voie dotée de sagesse, de raison et d’infaillibilité.

Leur principe était :

« Je ne veux que la réforme, autant que je le puis. Et ma réussite ne dépend que d’Allâh. En Lui je place ma confiance, et c’est vers Lui que je reviens repentant. » Hoûd. V.88.

Viennent ensuite les Compagnons . Ils étaient soucieux de la réformation, et constants dans la piété. Viennent ensuite ceux qui les ont suivis de la meilleure manière jusqu’au jour de la Résurrection. Parmi ceux qui seront bons lorsque les gens deviendront mauvais, ceux qui répareront ce que les gens ont corrompu.

Donc, il faudrait bien qu’il y ait une voie droite et juste, que suivra toute personne qui désire un changement positif [de la société dans laquelle elle évolue]. C’est un moyen qui sera juste en soi, et qui ajustera autrui.

 [L'Imam Mêlik rappelle le chemin à suivre]

L’imam Mêlik Ibn Anas -l’imam de Dâr El Hidjra (Médine), un chef dans la science et la guidée- a dit une parole d’or, rappelant aux réformateurs qu’il n’est point d’itinéraire vers la piété et la réforme, si ce n’est celui des pieux. Il a dit  : « Ce qui ne faisait pas partie de la religion, à l’époque du Prophète , ne pourra pas l’être aujourd’hui. Et n’améliorera les dernières générations de cette Communauté que les choses qui ont amélioré les premières. »[18]

 [L'Imam El Ibrâhîmi commente la citation de l'Imam Mêlik]

S’intéressant à la substance de cette forte parole, et commentant son sens, l’imam Mohammed El Bachîr El Ibrâhîmî  a dit après l’avoir citée : « Il y a là une phrase, même si elle n’est pas une parole prophétique, mais, elle contient sans le moindre doute une empreinte de la prophétie. Un aperçu provenant de son esprit et une lueur que sa splendeur fait miroiter. La Communauté désignée dans cette citation est celle de Mohammed . La piété de celle-ci est une chose qui a servi de modèle aux gens. Les preuves l’ont démontrée, et l’Histoire l’a sauvegardée à jamais. Cela est confirmé autant par l’approbateur que l’opposant ; cité constamment par celui qui en est satisfait aussi bien que par celui qui en est courroucé. Bien plus, la terre ainsi que le ciel l’ont inscrit. Si la terre pouvait parler, elle dira sûrement qu’elle n’a jamais connu -depuis qu’Allâh l’a façonnée- une communauté plus conforme à la vérité que les premières générations de cette Nation.

Qu’elle n’a jamais connu un groupe parmi les fils d’Adam, qui a unifié le fond de son âme avec son apparence dans le bien, comme l’ont fait les premières générations de cette Nation. Qu’elle n’a point connu un peuple qui a commencé à pratiquer la justice sur soi-même, et la bienfaisance sur autrui comme l’ont fait les premières générations de cette Nation. Qu’elle n’a jamais "vu" un exemple authentique de l’humanité parfaite, depuis qu’Allâh a fait descendre Adam sur la terre et l’a remplie par sa progéniture, si ce n’est les ancêtres de cette Communauté. La terre n’a jamais assisté à une communauté qui ait unifié Allâh, (et est devenue grâce à cela unie dans ses forces) dans le bien, avant la première classe de cette Nation. »[19] Fin de citation.

 [La valeur inégalable de la première classe des musulmans (les Salafs)]

Donc, c’est une voie [Manhadj] dont les fondements puisent des premières générations de cette Communauté ; dont les racines tirent de la science établie par les savants divins au fil des siècles.

  [Le Manhedj et ses racines]

C’est un Manhedj (voie) qui restera immuable dans le temps et l’espace et ne changera ni par le temps qui court ni avec l’éloignement des contrées. Ce qui laisse apparaître une règle globale, une citation très bénéfique : «Nous suivons les premiers que nous prenons pour modèles, sans initier aucune innovation (religieuse). » Car, certainement, le Manhedj des prédécesseurs [As-Salaf], est une preuve sur (qui incombe à) celui des descendants [El Khalaf].

 [Le Compagnon Ibn Mascoûd et le chemin à suivre]

cAbd Allâh Ibn Mascoûd  a dit : « Celui d'entre vous qui désire prendre pour exemple quelqu'un, qu'il prenne pour exemple les compagnons du Messager d’Allâh . Ils étaient les gens dont les cœurs sont les plus pieux de cette communauté. Ils étaient les plus savants, les moins affectés, les plus droits, et dont la situation était la meilleure. Un peuple qu'Allâh a élu pour accompagner Son Prophète et instaurer Sa religion. Reconnaissez donc leur mérite et suivez leurs traces, parce qu’ils étaient, sans le moindre doute, sur la droite conduite.  »[20]

 [L'Imam El Awzêcî incite à suivre les salafs]

Afin d’affirmer cela aux gens, l’imam El Awzêcî  a dit une parole célèbre : « Endure, avec patience, dans le suivi de la Sounna. Et arrête-toi là où ces gens (les Compagnons) se sont arrêtés [cela veut dire ne rien innover]. Dis ce qu’ils ont dit, et abstiens-toi de te mêler des choses dont ils se sont abstenus ; et suis le chemin de tes pieux prédécesseurs [As-Salaf As-Sâlih]. Car, il te suffit ce qui leur a suffi. »[21] Fin de citation.

  

 [Comment les Prophètes ont-ils prêché le Message divin ?]

Et lorsque le lecteur médite sur la prédication des Messagers -Prière et Salut d'Allâh sur eux-; il trouvera qu’elle était constante n’ayant reçu aucun changement en dépit des différences qu’ont vues le temps, l’espace, et les situations des peuples auxquels ils furent envoyés, ainsi que le grand intervalle entre ces Messagers.

 [Le Tawhîd : l'Unicité d'Allâh est la base de la religion]

La base du Message et son point de départ dans le prêche et la réforme n’ont point changé, pas une seule fois. Plutôt, tous les Messages sont fondés sur l‘appel à vouer une adoration exclusive à Allâh -Exalté soit-Il-. Allâh -Pureté à Lui- dit :

« Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager, [pour leur dire] : « Adorez Allâh et écartez-vous du Tâghoût [22]» ». An-Nahl. V. 36.

Et Il a dit à Son Prophète , l’informant de la mission de ceux qui l’ont précédé :

« Et Nous n’avons envoyé avant toi aucun Messager à qui Nous n’ayons révélé : « Point de divinité en dehors de Moi. Adorez-Moi donc. » El Anbiyê’. V. 25.

Certes, Allâh l’Exalté, l’Omniscient, le Sage, le Bienveillant, le bien Informé qui est en connaissance parfaite des états de Ses serviteurs, ainsi que de ce qui leur est convenable et profitable en toute circonstance, a bel et bien choisi cela (l’adoration exclusive : Tawhîd) pour tous les premiers, commençant par les envoyés et leurs peuples. Allâh a ordonné à ces derniers de suivre les Messagers.

Il n’appartient donc, à aucune personne, de changer cette voie, choisissant pour soi ou pour autrui un autre chemin pour la réforme prétendant que « les conditions (situations) ne sont plus les mêmes », ou que « les revendications sont différentes », ainsi que d’autres prétextes imaginaires et justifications illégales (religieusement).

Allâh -Très Haut soit-Il- a dit

« Et quiconque fait scission d'avec le Messager, après que le droit chemin lui est apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors Nous l'abandonnerons à ce qu'il a choisi de suivre, et le brûlerons dans l'Enfer. Et quelle mauvaise destination ! » An-Nisê’. V. 115.

Ô prêcheurs de la réforme ! Suivez (les prédécesseurs : As-Salaf) et n’innovez point. Leur voie vous suffit.

Tandis que les domaines de la réforme, que le réformateur doit prendre en considération dans sa prédication et son prêche, sont multiples et variés. Ils varient selon la multitude des innovations et modifications qui ont altéré les fondements ainsi que les branches de la religion. Cela touche aux différents sujets commençant par la Croyance, la Sounna, le Fiqh, la prédication, et le comportement, etc.

Enfin, c’est à Allâh que nous recourons ; et c’est en Lui que nous plaçons notre confiance.

Gloire à Toi, Ô Allâh ! J'atteste qu'il n'y a point de divinité à part Toi. Je Te demande pardon, et je me repens à Toi. Ô Allâh ! Prie sur Mohammed et sur sa famille, comme Tu as Prié sur Ibrâhîm et sur la famille d'Ibrâhîm ; Tu es certes Très Louable et Très Glorieux. Et Bénis Mohammed et la famille de Mohammed, comme Tu as Béni Ibrâhîm et la famille d'Ibrâhîm. Tu es certes Très Louable et Très Glorieux.

Abd El Ghani Ibn El Hassan Aoussat[23]



[1]Voir le site du Docteur en théologie : cheikh Mohammed Ali Ferkous , que nous conseillons vivement au cher lecteur de visiter régulièrement : www. ferkous.com   

[2] Rapporté par Ahmed et Ibn Mêdja.

[3]Les trois premiers siècles plus exactement. C'en est bien cela le sens terminologique du terme As-Salaf As-Sâlih : les pieux prédécesseurs. Le Prophète  dévoile cette réalité en énonçant : « Les gens les plus bénéfiques sont ceux de mon siècle, puis ceux qui viendront après eux, ensuite ceux qui viendront après eux ». Unanimement jugé authentique. [Mouttafeq cAleyhi].

[4] Rapporté par Aboû Dâwoud, Ibn Mêdja, Ahmed, et d'autres.

[5] Recueilli par El Khatîb et d'autres.

[6] La preuve de ceci est la Parole d'Allâh -Exalté soit-Il- « et il ne prononce rien sous l'effet de la passion ; ce n'est rien d'autre qu'une révélation (Wahy) inspirée. » An-Nedjm, V. 3-4.

[7] Recueilli par At-Tayâlîsî, Ahmed ; Ibn Hibbên, et d'autres.

[8]Lire le commentaire (exégèse) du Cheykh As-Sacdî à ce sujet.

[9]Revoir la p. 11 de cette épître, note de fin de page nº 4.

[10]Consulter : Moucâmalat El cOulamê' : le comportement (que l'on doit avoir) avec les savants ; Ch. Dr Mohammed cOmar Bazmoul.  P.36.

[11]Rapporté par Aboû Dâwoud, El Beyhaqî, Ahmed et autres, d’après la version d’Ibn cOmar. Consulter : « As-Silsila As-Sahîha » 11.

[12]Dans une autre version, il est mentionné « … l’avilissement et la mesquinerie sont appliqués… ». Rapporté par Ahmed (2/50, 92), d’après Ibn cOmar. Voir : « Irwâ’ El Ghalîl » (1269).

[13]Rapporté par Aboû Dâwoud, Ahmed et autres, d’après Thawbên.

[14]« Sahîh El Djêmic » (5521).

[15]Rapporté par At-Tabarânî dans (El Kabîr), et (El Awsat), d’après Aboû Wâqid Alleythî ; hadîth doté d'une bonne chaîne de transmission ; voir « As-Sahîha » (3165).

[16]Dans son introduction du livre « Fadl Allâh As-Samad » (1/17).

[17]« Ad-Dourar El Ghâliya Fî Âdêb Ad-Dacwa Wa Ad-Dêciya » (25-26).

[18]Relaté par Ibn El Mêdjichoûn, comme l’a cité Ach-Châtibî dans « El Ictisâm ».

[19]Propos énoncés par le Cheikh El Bachîr El Ibrâhîmî lors d’un discours qu’il a tenu à « Dâr El Idhêcâ » à Bagdad. Celui-ci a été publié, à titre exclusif, par la revue « El Oukhouwwa El Islêmiyya », dans son 1er numéro, le 22 novembre 1952 ; puis repris par la revue « El Basâ’ir » à son 5e numéro le 20 février 1953. Le discours dans son intégralité est publié dans le livre « Âthâr El Ibrâhîmî » (4/93-95).

[20]Rapporté par Ibn cAbd El Barr dans « Djâmic Bayên El cilm wa fadhlih » (1810).

[21] Cité par El Adjirî dans « Ach-Charîca » (1/58).

[22]Terme général qui désigne toute chose adorée en dehors d'Allâh.

[23]Rappel : l'article est publié pour la première fois en arabe, dans le premier numéro de la revue algérienne "El Islâh", paru au mois de Moharram/Safar 1428 ; Janvier/Février 2007. Par ailleurs, d'autres articles du cheykh حفظه الله seront successivement traduits et publiés si Allâh me le permet. NDT.