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Muhammad sur lui la paix, refusant d’être un fardeau pour son oncle Abû Tâlib, préféra travailler pour gagner son pain quotidien et aider son oncle. Or, le métier de berger était l’activité préférée de nombreux prophètes. Le messager d’Allah sur lui la paix a d’ailleurs dit : - « Tous les prophètes qu’Allah a envoyés furent bergers. » - Ses compagnons lui dirent alors : « Toi aussi ? » - Il répondit : « Oui, je faisais paître les moutons et les chèvres des mecquois pour quelques sous. »

 Les temps forts de l’histoire islamique

Ecrit par

Un groupe d’enseignants de L’université  Imam Saud à Riyadh

Traduit et adapté par

cUmar âbû cAbdillah Al-Maghribî

Revu et corrigé par

L’equipe Islamhouse

Publié par

Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)

www.islamhouse.com

L’islam à la portée de tous !

مُحَمَّدٌ - H - يَرْعَى الغَنَمَ فِي مَكَّةَ

باللغة الفرنسية

ألّفها : جماعة من العلماء

-حفظهم الله-

ترجمة : عمر أبو عبد الله المغربي

مراجعة : قسم الترجمة الفرنسي لدار اﻹسلام

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحِيمِ

Au nom d’Allah, L’infiniment Miséricordieux, le très Miséricordieux



 Chapitre 4: Muhammad (m) berger à La Mecque

Muhammad, refusant d’être un fardeau pour son oncle Abû Tâlib, préféra travailler pour gagner son pain quotidien et aider son oncle. Or, le métier de berger était l’activité préférée de nombreux prophètes. Le messager d’Allah (g) a d’ailleurs dit : 

- « Tous les prophètes qu’Allah a envoyés furent bergers. »

- Ses compagnons lui dirent alors : « Toi aussi ? »

- Il répondit : « Oui, je faisais paître les moutons et les chèvres des mecquois pour quelques carats. »

A l’âge de quinze ans, Muhammad assista à la guerre profane (« harb al-fijâr »), surnommée ainsi car se déroulant pendants les mois sacrés. Cette guerre opposa initialement la tribu de Kinânah à celle de Qays mais la tribu des Quraysh, pour faire respecter la sainteté des mois sacrés et le rang de la terre sainte, se rallia à Kinânah. Le messager (g) fournissait tantôt des flèches à ses oncles et parfois prenait part au combat. Cette guerre dura quatre années, pour  se conclure par un traité de paix entre les deux camps.

Après la guerre, les Quraysh rédigèrent un autre pacte appelé le pacte de la bonté (« Hilf al-fudhûl ») dans lequel ils s’engageaient à protéger les faibles et les opprimés, de telle sorte que toute personne puisse bénéficier de l’assurance que ses biens et sa famille soient en sécurité.

Ce pacte, auquel Muhammad (g) prit part à l’âge de vingt ans, eut comme effet d’élever la position des Quraysh parmi les autres tribus arabes.

Ce remarquable pacte laissera dans le cœur du prophète (g) une trace indélébile. En effet, c’était un pacte à vocation humaniste, qui appelait au bien et aux nobles caractères. Le prophète (g) mentionnera d’ailleurs ce pacte après qu’il devienne prophète et en fera l’éloge en ces termes : « J’ai réellement assisté avec mes oncles, dans la demeure de cAbdullah Ibn Judcân, à un pacte que je n’aurais manqué pour rien au monde. Et si on m’y invitait après l’Islam je l’accepterais ».

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 Muhammad épouse Khadîjah

A l’âge de vingt-cinq ans, Muhammad épousa Khadîjah Bint Khuwaylid Al-Asadî, femme de valeur, de noble lignée, belle et riche.

Khadîjah, qui eut vent de l’honnêteté du prophète et de sa loyauté, lui confia une mission commerciale au Shâm. Cette mission commerciale se révélera extrêmement fructueuse grâce aux efforts et à la loyauté du messager d’Allah (g).

C’est Maysarah, domestique de Khadîjah qui avait pris part à cette expédition, qui racontera à cette dernière ce qu’il a pu constater du prophète (g) comme loyauté, bénédictions et bons caractères, si bien qu’elle aspira à l’épouser.

Il en fut ainsi, et ce fut un mariage béni. En effet, Khadîjah se révélera d’un grand soutien financier pour Muhammad (g) dans sa prédication, de même qu’une aide morale précieuse pour supporter le message de l’Islam.

En observant la jeunesse du prophète (g), nous constatons qu’Allah (c) l’a prédisposé à recevoir Son message et Sa révélation de manière particulière.

En effet, il fut berger, puis il fit du commerce sans jamais participer – contrairement aux jeunes de Quraysh – aux distractions ni aux futilités. Il ne commit jamais non plus d’acte typique de la période d’ignorance préislamique, tel que se prosterner devant une statue ou une idole ou se nourrir des sacrifices qui leur étaient destinés. Pas plus qu’il ne but de boisson enivrant ni ne fut obscène dans ses paroles ou dans ses actes. De même, en aucune circonstance il ne mentit ou ne trahit quelqu’un.

Il ne fut rien d’autre qu’un modèle d’honnêteté et de loyauté au point d’être connu parmi les Mecquois comme l’honnête, le digne de confiance (« As-Sâdiq Al-Amîn »).

En outre, Allah lui destina une femme pieuse, emprunte de moralité, de vertu, de sincérité, de raison, ainsi que de sagesse et de savoir-faire. »