- Pourquoi ne mets-tu pas Le hijab?
- Annexe
compilée par
- Abu Hamza Al-Germâny
- Qu'Allâh le préserve ainsi que sa famille !
INTRODUCTION
-
- Le
premier prétexte
- Le deuxième prétexte
- Le troisième prétexte
- Le quatrième prétexte
- Le cinquième prétexte
- Le sixième prétexte
- Le septième prétexte
- Le huitième prétexte
- Le neuvième prétexte
- Le dixième prétexte
- ANNEXE D'autres prétextes répandus[16]
- Le onzième prétexte
- Le douzième prétexte
- Le treizième prétexte
- Le quatorzième prétexte
- Le quinzième prétexte
- Le seizième prétexte
- Conclusion[18]
-
- Paroles du coeur[19]
Pourquoi ne mets-tu pas Le hijab?
ou
Les
prétextes invoqués pour ne pas porter le hijab
Dû à la plume de son
excellence
Dr. Houwayda Ismaïl
Introduction de son
éminence, le vertueux cheikh
Abd El Ghani Ibn El Hassan Aoussat
Traduit de l’arabe, annoté
et relu par
Aboû Fahîma cAbd Ar-Rahmên El
Bidjê’î
Revu, corrigé et augmenté
par
Abu Hamza Al-Germâny
www.islamhouse.com
L’islam à la
portée de tous !
أعذار من لا ترتدي الحجاب وبيان تهافتها
(بالفرنسية)
بقلم الدكتورة هويدا
إسماعيل
حفظها
الله تعالى
قدم
للترجمة الشيخ: عبد الغني عوسات
حفظه
الله تعالى
ترجمه: أبو فهيمة عبد الرحمن
البجائي
مراجعة
وزيادات: أبو
حمزة الجرماني
بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ
الرَّحِيمِ
Au nom
d’Allâh, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux
RECOMMANDATIONS !
C
hère sœur musulmane et cher frère musulman !
Lorsque
tu auras terminé de lire cet opuscule, offre-le à ton tour pour que d'autres en
tirent profit. Et invite les gens que tu connais avec douceur et sagesse à la
vérité qu'il contient.
Il
est aussi de ton droit de l’imprimer pour une distribution gratuite, mais sans
rien modifier du texte.
« Qu’Allâh te récompense de la meilleure
manière ! »
Introduction du vertueux
Cheikh Abd El Ghani Aoussat
(Qu'Allâh le préserve)
C
ertes,
la Louange est à Allâh. Nous
Le louons, implorons Son Secours, et Lui demandons le pardon. Nous Lui demandons de nous
protéger contre le mal qui existe en nous et contre nos mauvaises actions.
Celui qu’Allâh guide, nul ne pourra l’égarer, et celui qu’Il égare, nul ne
pourra le guider. Et j’atteste qu’il n'y a point de divinité digne d’être
adorée en dehors d’Allâh, l’Unique, sans associé. Et j’atteste que Mohammed est
Son serviteur et Messager.
Cela
dit ; Allâh – Très-Haut soit-il — a fait du hijab (voile) un acte
d'adoration pour les croyantes ; Il leur a rendu obligatoire pour les bienfaits,
multiples et variés, qu'il recouvre.
En
effet, le hijab renferme nombre d'avantages apparents et cachés, religieux et
mondains.
C'en
est un culte dont celle qui le pratique sera récompensée, tandis que celle qui
s'en abstient sera vouée au châtiment divin.
En
vérité, Allâh — Pureté à Lui— n'a jamais ordonné une chose à Ses serviteurs
sans que celle-ci soit une source de bien recouvrant de grands bénéfices, et
comme Il ne leur a jamais interdit un acte que pour le mal et la nuisance que
celui-ci renferme.
Les
croyantes, tout comme les croyants, répondent à l'ordre de leur Seigneur sans
hésitation ni rébellion. Elles s'appliquent également à Son adoration sans rien
y ajouter ni en diminuer. Allâh — le Très-Haut — dit : « La seule réponse des croyants,
lorsqu’on les appelle vers Allâh et Son messager, pour que ce dernier juge
entre eux, est de dire : « Nous avons entendu et nous avons obéi ! »
Voilà ceux
qui réussissent.
» An-Noûr.
V. 51.
Ces
croyantes se conforment à la prescription divine de mettre le hijab, par souci
de préservation (couverture), de pudeur, de chasteté et de pureté, et en guise
d'obéissance à Allâh – Très-Haut soit-il — et à Son Messager ﷺ; et tout ceci…
…
sans rien modifier ni changer, et sans recourir au laxisme ni au choix (de ne
pas le porter). Allâh
— Majesté à lui — dit : « Il n'appartient
pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu'Allâh et Son Messager ont
décidé d'une chose d'avoir encore le choix dans leur façon d'agir. Et quiconque
désobéit à Allâh et Son Messager s'est égaré, certes, d'un égarement évident. »
El
Ahzêb. V. 36.
Allâh
— le Très-Haut — a intimé l'ordre de porter le hijab à toutes les musulmanes en
disant : « Ô Prophète !
Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants de se
couvrir par leurs grands voiles : [Jalâbîb]. » El-Ahzêb. V.
59.
C'est
un ordre impliquant obligation, astreinte, et fermeté. Donc, il leur incombe
d'être résolues et appliquées [à exécuter le commandement d'Allâh]. Et qu'elles
ne soient pas dévoyées du droit chemin par quelques désirs, ambigüités ou
barrières.
Ceci,
car elles ont un très bel exemple à suivre dans la conduite des femmes des
Compagnons. cÂ'icha — qu'Allâh soit satisfait d'elle — a dit :
« qu'Allâh fasse miséricorde aux premières femmes émigrées ; quand
Allâh a révélé Sa Parole : « Et qu'elles rabattent leurs voiles
sur leurs poitrines, »
elles s'empressèrent à couper en deux leurs vêtements et se voilèrent avec ! »
Ainsi, doit se
soumettre toute musulmane et se conformer [aux ordres d'Allâh].
De
plus, lorsque la musulmane se livre à la contemplation de cette injonction
divine, elle finira par dévoiler de nobles sagesses, de précieux secrets et
d'innombrables vertus ! Aussi, elle déduira, à travers les textes sacrés à
ce sujet, d'inestimables bienfaits, notamment :
·
Le
hijab est en fait une façon de préserver l'honneur de la femme, de purifier
son cœur et de fructifier son âme. Allâh — Pureté à lui — dit : « C'est plus pur pour vos cœurs et leurs
cœurs. » El
Ahzêb. V. 53.
·
C'est
également un signe de nobles caractères tels la chasteté, la dignité, la pudeur
et la défense de l'honneur.
·
De
même, cela est une marque[1] distinguant les femmes vertueuses
au comportement honorant !
·
Par
ailleurs, le hijab est une preuve qui témoigne que la sœur le portant est
exempte de tous soupçons ; de même qu'elle a signifié son refus à
tous risques de nuisance et de tentation ; le Très-Haut dit « Elles en seront vite reconnues et
éviteront d'être offensées. » El Ahzêb. V. 59.
·
Il
aide à dompter les instincts charnels,
·
Il
est un coup d'épée qui tranche les pensées démoniaques !
·
C'est
aussi une prévention sociale contre les différentes formes de nuisance que lui
lancent les regards qui trahissent, et les langues qui portent atteinte à la
réputation des femmes.
·
Le
hijab protège également la pudeur : cet état d'être enraciné dans
l'âme, qui incite aux vertus et repousse les vices.
En
vérité, si nous étudions avec soin les mérites et les bienfaits du hijab,
par lecture des textes jusqu'à épuisement, nous conclurons certes que ces
bienfaits sont multiples, variés et très précieux.
De
toute manière, si la femme est décente en apparence elle l'est aussi,
certainement, en son intérieur, comme dit le dicton : « de l'abondance du cœur, la bouche parle »
(chaque chose reflète par son apparence ce qu'elle cache à l'intérieur). »
C'est
pour cela qu'Allâh a fait en sorte que l'habit de la piété soit un vêtement qui
couvre à la fois le corps et l'esprit. Allâh — Exalté soit-Il— dit à ce propos :
« Ô
enfants d'Adam ! Nous avons fait descendre un vêtement pour cacher vos
nudités, ainsi que des parures. -Mais le vêtement de la piété, voilà qui est meilleur. »
El
Acrâf. V. 26.
cAbd Ar-Rahmên Ibn Aslem
(qu'Allâh lui fasse miséricorde) a expliqué ce verset comme suit : « Il
(le fils d'Adam) craindra pieusement Allâh et cachera sa nudité (sa cAwra),
voilà le vêtement de la piété. »
Ainsi,
tu as pris connaissance désormais, ô sœur musulmane !, l'obligation de
mettre le hijab, son mérite, ses fruits ; tu as aussi pris connaissance qu'il
est vraiment l'ordre d'Allâh et Son vœu pour Ses sincères serviteurs.
Dans
ce sens, Allâh — qu'Il soit Très-Haut — dit « Et
Allâh veut accueillir votre repentir. Mais ceux qui suivent les passions
veulent que vous vous incliniez grandement (vers la turpitude comme ils le
font). » An-Nisê'. V.
27.
Cela
veut dire : ceux qui suivent leurs plaisirs qui tiennent du faux et des
basses attitudes, qui encouragent la fornication à outrance et le libertinage
ainsi que les autres agissements qu'Allâh a interdits, veulent que vous déviiez
du vrai chemin et outrepassiez les actes qu'Allâh vous a autorisés afin que vous
tombiez dans Sa désobéissance ! Ils
désirent vous voir comme eux dans la course aux passions illicites et aux péchés !
Voilà
pourquoi Allâh les a décrits suivant leurs passions blâmables et leurs comportements
fâcheux.
Le poète dit vrai en déclamant !
Ne
sois pas leurré par certaines gens qui t'incitent à dévier de la guidée !
Nulle
assistance ne leur a été accordée pour suivre la vérité !
Cœurs
aveugles ! De leur guide, ils se sont tous détournés,
Car
ils ont tous mécru en Allâh en imitant leurs aînés !
Enfin,
il ne m'échappe pas de remercier le vertueux frère, le professeur Aboû Fahîma cAbd
Ar-Rahmên El Bidjê’î, pour l'attention qu'il porte à ce genre d'épîtres
traitant de ces questions ; et ce, dans un temps où beaucoup de problèmes
sont soulevés concernant le sujet du hijab qui est un culte islamique et non
une coutume que l'on peut soumettre aux tractations sans scrupules !
Certes,
ce qui suit est une épître dont les arguments sont forts aux antipodes des
calomnies et rumeurs arrogantes, dirigées par les prôneurs de la vilenie !
Ceux qui appellent au dévoilement, à la nudité et à la débauche.
Je
le remercie donc pour cette fidèle traduction ;
et c'est à Allâh que nous demandons de rendre ses écrits précis et ses
traductions conformes.
Écrit par votre frère :
Abd El Ghani Ibn
El Hassan Aoussat
Préface de la seconde édition
AVIS AUX LECTEURS
L
ouange
à Allâh qui a parachevé les religions par la religion de droiture, et révélé le
Qour’ên et la sounna pour guider l’homme et la femme vers leur réussite. Et que
la prière et le salut soient sur l’ultime Prophète et Messager ; le guide
de l’humanité sur le chemin de la vérité : Mohammed Ibn cAbd
Allâh ; ainsi que sur ses pieuses épouses, sa noble famille et ses honorables
et louables Compagnons.
Nous
tenons à préciser avec insistance que la traduction des œuvres islamiques n’est
qu’un moyen provisoire pour comprendre l’Islam. Le fruit de celle-ci n’est que
proportionnel et très limité !
Un
bon apprentissage ne peut s’effectuer, avec efficacité, en dehors de la langue
arabe. Les autres
langues, étant transitoires, ne peuvent, en aucun cas, la remplacer.
L’expérience
de chaque lecteur français ou francophone est une preuve suffisante.
Cela
dit, il est évident qu’apprendre l’arabe est la première étape que doit franchir
tout musulman non arabophone. Car elle est le pivot central dans
l’acquisition du savoir religieux en Islam voire une grande nécessité.
Voilà
pourquoi nous invitons tous nos frères français et francophones à produire des
efforts afin d’apprendre cette très belle langue, et la découvrir dans toute sa
grandeur.
L’Imam
Ibn Taymiyya (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit : « Certainement,
la langue arabe est le symbole de l’Islam et des musulmans.
Et,
les langues sont les plus importants symboles des nations par lesquels elles se
démarquent les unes des autres. »[2]
L’éminent
savant du Hadîth Ahmed Châkir
(qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit : « … Certainement, la nation
de la langue arabe avec laquelle est descendu le Noble Livre (le Qour’ên) se
doit de diffuser sa religion (l’Islam). De même, il lui incombe de
propager sa langue (l'arabe), ses us et coutumes et ses règles d’éthique,
parmi les autres nations.
En
faisant cela, elle appellera à la guidée et la vérité apportées par son Prophète
(Mohammed ﷺ), afin de faire de ces nations
musulmanes une seule nation, dont : la religion, la
Qibla et la langue seront les mêmes.
Aussi,
elles auront les mêmes valeurs (critères) qui construiront sa personnalité.
Ainsi sera-t-elle une nation du juste milieu[3], dont les individus (les musulmans)
seront témoins des gens (dans l’au-delà).
Il
appartient donc à toute personne, qui souhaiterait s’intégrer à ce
groupe musulman de :
·
croire
à sa religion (l’Islam),
·
se
conformer à la Charia,
·
suivre
son mode de vie,
·
et
d'apprendre sa langue (l’arabe). » Fin de citation. [4]
Aboû Fahîma cAbd Ar-Rahmên El
Bidjê’î
Études de post-graduation en sciences du langage
Études supérieures en sciences islamiques
Études universitaires en traduction
Paris
Paris, le vendredi 1Jomêda El Oûlâ 1428 H.
Le 18 mai 2007 G.
Préface de la première édition
L
ouange
à Allâh qui a gratifié la nation musulmane en lui instituant les principes de
la chasteté, l’intégrité, et la pudeur par Sa Glorieuse Parole : « Ô
Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants
de se couvrir par leurs grands voiles : [jalâbîb] ». El-Ehzêb.
V. 59.
Et
que la Prière et le Salut soient sur le meilleur homme qui marcha sur terre.
Notre Prophète et modèle, Mohammed. Le Messager ﷺ qui a instauré les fondements de la pureté, de la
droiture et de la guidée. Il a réellement conféré aux musulmans les moyens de
préserver leur honneur par crainte qu’ils ne se souillent par les turpitudes et
les perversités sexuelles ! Et qu’Allâh prie et bénisse ses
honorables et chastes femmes qui furent le meilleur exemple quant à la
pratique du verset précité : Khadîja[5], ‘A’icha, Sawda, Hafsa,
Oummou Salama, Zeyneb Bint Khouzeyma, Jouweyriya, Safiyya, Oummoû Habiba,
Meymoûna, et Zeyneb Bint Jahch.
Le Lion de la
Sounna à notre époque, le Cheikh Al-Albânî (qu'Allâh lui fasse miséricorde)
a dit dans son fameux livre[6] « Jilbêb El Mar’a
El Mouslima (Le Jilbêb de la femme musulmane) » : « Nous avons
étudié avec soin les versets coraniques, la
Sounna authentique et les textes des prédécesseurs (Salafs) qui avaient
attraits à ce sujet qui est d’une grande importance. Il nous est [donc] apparu que la femme
lorsqu’elle sort de chez elle, doit couvrir entièrement son corps, et qu’elle
ne doit rien montrer de sa parure (zîna). Excepté son visage[7]
et ses mains (si elle veut) et ceci avec n’importe quelle sorte de vêtement,
tant qu’il regroupe les conditions suivantes :
1.
Qu’il
couvre l’ensemble du corps excepté le visage et les mains.
2.
Qu’il
ne soit pas une parure en soi (un vêtement de coquetterie) [zîna].
3.
Qu’il
soit épais et non transparent.
4.
Qu’il
soit bien large et non moulant.
5.
Qu’il
ne soit pas parfumé.
6.
Qu’il
ne ressemble pas aux vêtements des hommes.
7.
Qu’il
ne ressemble pas aux vêtements des mécréantes.
8.
Qu’il
ne soit pas un vêtement qui attire les regards pour sa singularité et qui
souligne la volonté de se démarquer (chouhra). »
Finalement, nous
demandons à Allâh par Ses Noms les meilleurs et Ses Attributs les plus hauts de
nous raffermir sur le droit chemin, le chemin du Qour’ên et de la
Sounna selon la compréhension des pieux ancêtres de cette Oumma [As-Salaf As-Sâlih],
de nous accorder une piété par laquelle nous accomplissons Ses droits et
évitons Ses interdits, Âmîn.
Il ne me quitte pas de l'esprit le devoir de remercier
vivement notre Cheikh, son éminence Abd El Ghani Aoussat pour les précieuses
aides qu’il me fournit inlassablement dans la réalisation de mes traductions :
ses Fatâwas et ses orientations. Sans oublier en outre, de remercier chaleureusement
mon frère et ami ‘Abd El Mâlik Aboû ‘Oumeyr qui a réagi avec ardeur et joie à
la demande de m’aider dans la traduction de cet opuscule. Nous remercions
Allâh de l’avoir guidé à l’islam et Lui demandons de le rétribuer par la
meilleure récompense ; Âmîn !
Aboû Fahîma ‘Abd
Ar-Rahmên El Bidjê’î
Études de post-graduation en sciences du langage
Études supérieures en sciences islamiques
Études universitaires en traduction
Paris
Paris, au couchant
du
samedi 28 Jomêda El
Oûlê 1427 H.
Correspondant au 24 juin
2006 G.
Pourquoi
ne mets-tu pas le hijab ?![8]
Écrit par
Dr. Houwayda Ismaïl
Qu'Allâh la préserve et la récompense !
Annexe
compilée par
Abu Hamza Al-Germâny
Qu'Allâh le préserve ainsi que sa famille !
INTRODUCTION
J
e
loue Allâh — qu’Il soit Très-Haut — comme Il doit être loué, pour La Splendeur
de Son Visage, et La Grandeur de Sa Souveraineté. Et que la
Paix et le Salut d'Allâh soient pour Son Noble Messager qui a tracé le chemin
qui mène vers l'agrément d’Allâh et vers Son Paradis. En effet, ce chemin d'une rectitude exemplaire
est bordé par la dignité, joliment garni de la noble morale et orné de la
parure de pureté, de pudeur, et de chasteté. Ce chemin conduit les deux
constituants de la société humaine, l'homme et la femme, aux sphères de la quiétude
et de la félicité ici-bas et dans l’au-delà.
Il
fait partie de [ces joyaux] l’obligation de porter le hijab qu’Allâh – béni soit-Il—
a institué pour la femme. Ceci pour protéger sa chasteté, préserver son honneur
et pour qu'il soit une preuve de sa foi.
C’est
pour cela que la société qui s’éloigne de la voie d’Allâh, qui s’écarte de Son
droit chemin, est [inévitablement] une société frappée de morbidité. Celle-ci nécessite un remède qui la
conduira vers son rétablissement et son bonheur.
Il
est des images qui prouvent qu’une telle société est loin du chemin d'Allâh, et
qui démontrent avec précision l’intensité de sa déviation et de son libertinage,
l'image où l'on perçoit l’expansion de l’exhibition sexuelle et du dévoilement chez
la grande majorité de la jeune gent féminine.
Désolément,
nous constatons [de nos jours] que ce fléau est devenu une des caractéristiques
de la société musulmane, même si toutefois, le port de l’habit islamique est
aussi largement répandu.
Quelles
sont donc les causes qui ont conduit à cette déviance ?
Pour
répondre à cette question, nous l'avons posée à différentes catégories de
filles. De là, nous avons constaté l’existence de dix principales excuses. Mais
après de nombreuses vérifications, nous nous sommes rendus compte combien ces
prétextes sont inconsistants !
Sœur musulmane !
Lisons ensemble ces présentes lignes afin de prendre connaissance des causes
qui mènent à se détourner du hijab, pour enfin les controverser une à une.
Le
premier prétexte
La
première d’entre elles dit : « Je ne suis pas encore convaincue qu’il
faut porter le hijab ! »
À cette sœur, nous posons deux questions :
La
première question : est-elle convaincue à la base de l’authenticité de l’Islam ?
Évidemment,
sa réponse sera : oui ! Je
suis convaincue ! Car non seulement elle dit : « Lâ Ilêha
Illa Allâh » (il n’y a point de divinité digne d’adoration à part
Allâh) qui est admis comme étant sa conviction dogmatique. Et elle dit
également : « Mohammed Rassoûlou Allâh » (Mohammed
est le Messager d’Allâh) qui est admis comme étant sa reconnaissance de la
Charî‘a [la législation islamique]. En somme, on en conclut
qu'elle est convaincue de l’Islam en épousant sa croyance [El ‘Aqîda], sa législation,
et son mode de vie.
La
seconde question : le
hijab fait-il partie de la législation islamique et de ses obligations ?
Si
cette sœur est vraiment sincère ; cherche à connaître la vérité
à l’exemple de celui qui la cherche réellement ; elle dira
certainement : oui, le hijab fait partie de la législation d'Allâh et de
ses obligations.
Allâh,
à qui elle voue son adoration, a bien ordonné à la femme dans Son Livre de
mettre le hijab. De
même, le noble Messager ﷺ, duquel elle croit au message,
a aussi ordonné de porter le hijab dans sa Sounna. Allâh – Le Très-Haut —
dit : « Et ne vous exhibez pas à la manière des femmes
d’avant l’islam. » El Ehzêb. V. 33
Comment
donc appelle-t-on une personne qui est convaincue de l’authenticité de l’islam,
mais en revanche n’applique pas ce dont Allâh – Le Très-Haut — ainsi que Son
Noble Messager (ont commandé de faire ?
Quoi
qu'il en soit, cette personne ne fait partie de ceux décrits par Allâh dans ce verset :
« La seule réponse des croyants, lorsqu’on les appelle vers Allâh et Son
messager, pour que ce dernier juge entre eux, est de dire : « Nous
avons entendu et nous avons obéi ! » Voilà ceux qui réussissent. »
An-Noûr. V. 51.
En
somme, si cette sœur est vraiment convaincue de l’islam, comment ne serait-elle
pas convaincue de ses commandements ?!
Le deuxième prétexte
La
deuxième sœur dit : « Je suis convaincue de l’obligation de
porter le vêtement légal [le hijab], mais ma mère m’interdit de le mettre. Et
si je lui désobéis, je serai vouée au Feu [de l’Enfer] ! »
La
plus noble des créatures d’Allâh, le Messager d’Allâh ﷺ,
répond à l'excuse soulevée par cette sœur par une
parole concise et sage : « Pas d’obéissance à une créature
lorsqu’il y a désobéissance au Créateur. »
Sans
le moindre doute, la place des parents en islam, et en particulier celle de la
mère, est très haute. En effet, Allâh a lié la place accordée aux parents à la
plus importante des œuvres qui est Son adoration et [la réalisation] de Son
Unicité (le Tawhîd). Cela est stipulé dans plusieurs versets du Qour’ên,
notamment ce dernier où Allâh — le Très-Haut — dit : « Et adorez
Allâh et ne Lui associez rien et soyez bons envers vos parents. »
An-Nisê'.
V. 36.
Ainsi,
rien ne limite l’obéissance aux parents sauf une seule chose, à savoir la
désobéissance envers Allâh. Le Très-Haut dit : « Et s’ils te
contraignent à M’associer des divinités dont tu n’as aucune connaissance, ne
leur obéis pas. » Louqmên. V.15.
Et
le fait de leur désobéir concernant un péché n’empêche nullement la
bienfaisance envers eux ainsi que la piété filiale. Allâh – le Très-Haut —
dit : « mais continue à leur obéir au quotidien dans ce qui
est convenable.» Louqmên.
V. 15
En
somme, comment peux-tu obéir à ta mère et désobéir à Allâh qui t’a créé et a
créé ta propre mère ?!
Le troisième prétexte
Quant
à la troisième sœur, elle dit : « ma capacité financière ne me permet
pas de changer mes habits par des nouveaux conformes à l'islam ! »
Notre
sœur rentre dans un des deux cas :
·
Elle
est soit véridique et sincère,
·
ou
soit elle est menteuse et s’esquive du port du hijab légiféré et souhaite en
réalité un hijab impudique[9],
aux couleurs criardes, adapté à la mode d'une période donnée et au prix très
élevé.
1)
nous commençons par notre sœur sincère et véridique :
Chère
sœur ! Sais-tu qu’il n’est en aucun cas permis à la femme musulmane de
sortir de chez elle jusqu’à ce que son vêtement remplisse les conditions
reconnues du hijab légal (charcî) ? Ces conditions doivent être
impérativement connues par chaque musulmane ![10]
Pour
apprendre les choses de la vie quotidiennes, tu le fais facilement, alors
comment ne peux-tu pas apprendre les choses qui vont te sauver du châtiment
d’Allâh ainsi que de Sa Colère après la mort ! Allâh — Le Très-Haut —
n’a-t-Il pas dit : « Demandez donc aux gens du rappel
[les savants] si vous ne savez pas. » An-Nahl. V. 43. Alors ma sœur ! Apprends donc
les conditions du hijab.
Si tu dois absolument sortir
de chez toi alors, ne le fais que si les conditions du hijab légal sont remplies.
Fais cela pour satisfaire Le Très Miséricordieux et humilier le diable.
Cela
parce que le méfait de ta sortie dévoilée et dévêtue est plus grand que le
bienfait de ta sortie pour une nécessité [quelconque].
Ma
sœur ! Si ton intention est sincère et ta résolution véridique, sache que
d'innombrables personnes te viendront en aide et Allâh te facilitera les
choses. N’est-ce pas Lui
qui dit : « Celui qui craint Allâh, Il lui donnera une issue
favorable. Et lui accordera sa subsistance d'une façon inespérée. » At-Talâq. V. 2-3
2)
Quant à notre sœur qui veut s’échapper [de l’obligation du hijab], nous lui
disons :
La
dignité et la grande estime auprès d’Allâh – Le Très-Haut — ne se manifestent
pas par les vêtements brodés, les couleurs clinquantes, ou par le fait de se
conformer à la mode vestimentaire contemporaine. Mais elles se manifestent
uniquement, dans l’obéissance à Allâh et à Son Messager ﷺ en mettant en pratique la pure législation islamique et en
portant le hijab islamique authentique. Lis
[ma sœur] la Parole d’Allâh — Le Très-Haut — : « Certes le
plus noble d’entre vous auprès d’Allâh est le plus pieux. » El Houjourât.
V. 13
En
somme, pour acquérir l'agrément d'Allâh et Son paradis, toute chose chère et
précieuse à nos yeux (un être cher ou un bien matériel) perd de sa valeur et
jouit de peu de considération…
Le quatrième prétexte
La
quatrième sœur dit : « Dans mon pays, le climat est très chaud
et je ne le supporte pas. Comment résisterais-je donc si je mettais en plus le hijab ? »
À
des personnes comme celle-ci, Allâh — le Très-Haut — dit : « Dis :
« Le feu de l’Enfer est plus ardent encore ! » Si seulement ils comprenaient ! »
At Tawba.
V. 81.
Comment
compares-tu la chaleur de ton pays à celle de la
Géhenne ! Sache
– mon honorable sœur — que Satan t'a jeté un de ses vulnérables filets pour te mener
de la chaleur de cette vie à celle du Feu de l’Enfer. Sauve-toi donc de son piège !
Considère
donc la chaleur du soleil tel un bienfait et non pas un méfait sachant qu'il te
rappelle la gravité du châtiment d’Allâh -Le Très-Haut — qui dépasse en
nombreux degrés la chaleur terrestre.
Dès
lors, tu te remettras [certainement] à l’ordre d’Allâh et sacrifieras l’aisance
de ce bas monde au profit de ton salut dans l'au-delà en te préservant du Feu.
Ce feu dont les habitants ont été décrits par le Très-Haut dans ce verset : « Ils
n’y goûteront ni fraîcheur ni breuvage. Hormis une eau bouillante et du pus. » An-Naba’. V. 24-25
En
somme, le Paradis est parsemé de difficultés (celui qui les surmonte y entre)
et l’Enfer est jonché de passions (celui qui y succombe y entre)…
Le cinquième prétexte
Écoutons
maintenant l’excuse de la cinquième sœur : « J’ai peur en
portant assidûment le hijab de l’enlever plus tard. J’ai vu beaucoup de filles
faire cela ! »
À
celle-ci, je dirai : « Si tous les gens adoptent le même
raisonnement que toi, ils auraient renoncé à la religion entière. Ils auraient
délaissé la prière, car certains craignent de l’abandonner. Ils se seraient aussi abstenus
du jeûne, car nombreux sont ceux qui ont peur de le rompre, etc. »
As-tu
vu [ma sœur] comment le diable a une nouvelle fois jeté sur toi un de ses
filets et t’a empêché de suivre le chemin de la guidée ! Allâh — l’Exalté
— aime que son serviteur persiste dans la pratique des bonnes œuvres même si
celles-ci sont peu nombreuses ou seulement recommandées. Que dire si ces bonnes
œuvres sont obligatoires comme est le cas du hijab ?!
Le
Messager d’Allâh ﷺ a dit : « La
meilleure œuvre auprès d'Allâh est celle qui est accomplie continuellement, aussi
infime soit-elle ! »
Pourquoi
n’as-tu pas cherché à connaître les causes qui ont poussé ces sœurs à ôter leur
hijab, afin que tu t’en écartes et que tu œuvres à les éviter ?
Pourquoi
n’as-tu pas cherché les causes qui raffermissent la personne sur le chemin de
la guidée et de la vérité afin de t’y accrocher [c'est-à-dire aux
causes] ?
Parmi
ces causes : le fait d’invoquer fréquemment Allâh pour qu’Il raffermisse
ton cœur dans la religion comme le faisait le Prophète ﷺ.
Il y a également la prière et l’humilité : Allâh — le Très-Haut — dit : « Et
cherchez secours dans l’endurance et la prière : certes, la prière est une
lourde obligation, sauf pour les humbles. » El Baqara. V. 45
Il
fait partie en outre de ces causes, l’observance de toutes les pratiques
légiférées par l’Islam, dont le hijab. Allâh
– le Très-Haut — dit : « S’ils avaient fait ce à quoi on les
exhortait, cela aurait été certainement meilleur pour eux, et cela les aurait
raffermis. » An-Nisâ’.
V. 66
En
somme, si tu avais saisi les causes qui mènent [par la permission d'Allâh] à la
guidée et si tu avais goûté à la douceur de la foi, tu n’aurais point abandonné
les ordres d’Allâh après les avoir mis en pratique...
Le sixième prétexte
Quel
prétexte propose la sixième sœur ? Elle dit : « On m’a dit
que si je mets le hijab aucun homme ne voudra de moi en mariage ! À cause
de cela, je vais m’abstenir de le porter jusqu’à ce que je me marie ! »
Un
mari qui souhaite te voir dévoilée et désobéissante à Allâh n’est pas digne de
se marier avec toi. Ce genre d'homme est indifférent vis-à-vis des interdits
d’Allâh qui sont commis, et ce genre d'homme ne se soucie pas de toi ni te
porte le moindre d'intérêt. Ce mari ne t’aidera pas à entrer au Paradis et à te
sauver du Feu.
Un
foyer bâti dès le premier jour sur la transgression d’Allâh et sur des
actes qui encourent Sa Colère est un foyer qui mérite les malheurs et la peine
ici-bas et dans l’au-delà. Conformément à la parole d'Allâh – le Très-Haut : « Et
quiconque se détourne de Mon Rappel, mènera certes, une vie pleine de gènes, et
le Jour de la Résurrection nous l’amènerons au rassemblement, aveugle. » Tâha. V. 124
De
plus, le mariage est sans doute une faveur d’Allâh qu’Il donne à qui Il veut.
Combien de filles voilées se sont mariées sans aucune difficulté ! Et
combien de filles non voilées restèrent célibataires !
Par
ailleurs, si tu te dis : « Mon dévoilement et ma coquetterie est
un moyen pour un noble objectif qui est le mariage. » [Je te
dis] : « En Islam, un noble objectif ne justifie nullement les moyens
illicites pour y parvenir. Si un objectif est noble, il faut nécessairement que
le moyen soit noble aussi pour y parvenir.
Ceci,
parce qu’une règle islamique des fondements de la jurisprudence énonce : « Les
moyens ont le même statut juridique que les fins. »[11]
En
somme, Nous demandons à Allâh qu'il ne bénisse pas un mariage fondé sur la désobéissance
et l’immoralité !
Le septième prétexte
Que
diras-tu, ô septième sœur ! Elle dit : « Je ne mets pas le hijab
parce qu’Allâh dit : « Et quant aux bienfaits de ton Seigneur, fais-en
part aux autres. », et comment cacherai-je donc mes beaux cheveux et ma beauté
séduisante qu'Allâh m'a donnés ?! »
Chère
sœur ! Je constate que tu t’appliques à suivre le Livre d’Allâh et Ses
ordres seulement lorsque ceux-ci ne contredisent pas ta passion et ta
compréhension ! Sinon lorsque ces mêmes ordres te déplaisent, tu les délaisses !
Autrement,
pourquoi ne t’appliques-tu pas dans la réalisation de Sa Parole : « Et
de ne montrer de leurs beautés que ce qui en paraît ». An-Noûr. V.
31, ainsi que dans la
pratique de Sa Parole : « Ô Prophète ! Dis à tes
épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants de se couvrir par
leurs Jalêbîb »[12]. El Ahzêb. V.
59.
Car,
par cette parole que tu as dite, chère sœur ! Tu t’es permise de légiférer
ce qu'Allâh a justement interdit : le dévoilement et l’exhibition de ta
beauté. La cause est que tu n'as pas envie de t’appliquer à la religion.
La
plus grande faveur qu’Allâh nous a accordée est celle de la foi et de la
guidée. Pourquoi donc tu n’as pas mis en évidence cela et pourquoi n'as-tu pas évoqué
cette importante grâce qu’Allâh t’a conférée et dont le hijab fait
partie ?!
En
somme, y a-t-il pour la femme un bienfait plus grand que celui de la guidée et
du hijab ?!
Le huitième prétexte
Nous
arrivons maintenant à notre huitième sœur qui dit : « Je sais
bien que le hijab est obligatoire, mais je le mettrai quand Allâh m’aura guidée ! »[13]
Nous
interrogeons cette sœur sur les démarches qu’elle a suivies pour qu’elle soit
méritante de la guidée divine ? Nous savons certainement qu’Allâh – Le Très-Haut
—, par Sa Sagesse, a fait que toute chose a une cause [qui conduit à la concrétiser].
C’est
pour cela que le malade doit prendre des médicaments pour guérir. De même, le
voyageur utilise sa voiture ou enfourche un animal pour atteindre la
destination voulue. Les exemples sont si nombreux qu'il est impossible de les
dénombrer.
Notre
sœur a-t-elle alors œuvré fermement dans la recherche de la guidée ?
A-t-elle fourni les causes [efforts] nécessaires ?
Parmi
ces causes :
·
L’invocation
d’Allâh – le Très-Haut — tout en étant sincère, comme l’Exalté dit : « Guide-nous
vers le droit chemin ». El Fâtiha.V, 6.
·
Elle
s'appliquera à fréquenter des femmes pieuses, car elles sont un meilleur appui pour
obtenir la guidée et pour s'y maintenir, pour qu’Allâh la guide, lui augmente
sa guidée, lui inspire la justesse et la crainte révérencielle.
·
Après
cela, elle s’attachera à l’exécution des Commandements du – Très-Haut —, et à
mettre le hijab qu’Allâh à ordonné aux croyantes.
En
somme, si cette sœur avait été vraiment ferme et résolue dans la recherche de
la guidée, elle aurait entrepris les causes pour cela et l’aurait donc sûrement
atteinte…
Le neuvième prétexte
Que
dit la neuvième sœur ? Elle dit : « Le temps n'est pas encore
venu pour moi de porter le hijab car je suis encore très jeune ! Je le
porterai lorsque je serai plus âgée ou après l’accomplissement du Hajj ! »
Ma
chère sœur ! L’Ange de la mort est un visiteur qui se tient sur le seuil
de ta porte attendant l’ordre d’Allâh — le Très-Haut — pour prendre ton âme à
n'importe quel instant. — Le Très-Haut — dit : « Quand leur
terme [mort] vient, ils ne peuvent le retarder d’une heure et ils ne peuvent non
plus l’avancer. » El A‘râf. V. 34
Chère
sœur ! La mort ne distingue ni les vieilles ni les jeunes. Il se peut que
la mort te vienne alors que tu es dans cet état de grande désobéissance ;
celui de combattre le Seigneur de la
Puissance en te dévoilant et en exhibant ta beauté.
Ô
ma sœur ! Hâte-toi vers l’obéissance avec ceux qui se hâtent répondant à
l’appel d’Allâh — le Très-Haut — : « Hâtez-vous vers un
pardon de votre Seigneur ainsi qu’un paradis aussi large que le ciel et la
terre. » Al-Hadîd. V. 21
Ô
ma sœur ! N’oublie pas Allâh — le Très-Haut — sinon Il t'abandonnera en
t’éloignant de Sa Miséricorde dans la vie présente ainsi que dans l’au-delà et
en te faisant oublier ta propre personne en ne lui donnant pas son droit (à la
personne) d’obéissance à Allâh et de son adoration.
Allâh
– L’Exalté — dit à propos des hypocrites : « Ils ont oublié
Allâh et Il les a alors abandonnés. » At-Tawba. V. 67
Et
dit aussi : « Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié
Allâh ; [Allâh] leur a fait alors oublier leurs propres personnes.
Ceux-là sont les pervers. »
El Hachr.
V. 19
Ma
sœur ! Même si tu es encore jeune, écarte-toi de toutes les désobéissances
dont fait partie le délaissement du hijab, car Allâh est dur en châtiment. En
effet, Il te questionnera le jour du jugement sur ta jeunesse et tous les
moments de ta vie.
En
somme : Comme l'espoir de vivre longtemps rend aveugle ! Comment
peux-tu garantir ne serait-ce demain d'être encore en vie !
Le dixième prétexte
Enfin,
la dixième dit : « Je crains que si je m’applique à mettre le
vêtement islamique qu’on m'attribue le nom d’un groupe spécifique et moi je
déteste l’esprit partisan ! »
Ô
sœur dans l’Islam ! Il y a seulement dans l’islam deux partis pas plus.
Allâh l’Immense les a mentionnés dans son Noble Livre :
1.
Le
premier parti est celui d’Allâh qu'Allâh fait triompher parce que ses partisans
obéissent à ses ordres, et s'écartent des désobéissances.
2.
Le
deuxième parti est celui du diable, le lapidé, qui désobéit au Très
Miséricordieux, et multiplie la corruption sur terre.
Toi
lorsque tu accomplis les ordres d’Allâh et à travers ces derniers le hijab, tu
t’affilies au parti d’Allâh dont les membres sont ceux qui récoltent le succès.
Inversement,
lorsque tu te dévêtis montrant ta parure et laissant paraître tes charmes, là
tu t’embarques sur le bateau du diable et ses alliés parmi les hypocrites et les
mécréants et quelle mauvaise compagnie ! [14]
Vois-tu
comment tu fuis Allâh pour joindre Satan ?! Vois-tu comment tu changes le
bon par le mauvais ?! Fuis donc ma sœur vers Allâh et mets en
pratique ses prescriptions : « Fuyez donc vers Allâh. Moi, je
suis pour vous, de Sa part, un avertisseur explicite. » Adh-Dhâriyât.
V. 50
Le
hijab est une adoration très honorable. Cette adoration ne se plie pas aux
opinions des gens, de leurs orientations ou de leurs choix ! En effet,
Celui qui l’a légiféré est bien Le Créateur, Le Sage.
En
somme, pour satisfaire Allâh – le Très-Haut, pour espérer Sa clémence et pour
gagner Son paradis, ne prête donc aucune considération aux paroles des diables,
qu'ils soient humains ou djinns ![15]
Accroche-toi scrupuleusement à la religion. Prends pour modèle les mères des
croyants (épouses du Prophète ﷺ), les compagnes (épouses des
compagnons) savantes et qui ont lutté dans le droit chemin…
ANNEXE D'autres prétextes répandus[16]
Le
présent article vient compléter les dix prétextes précités. Voici quelques nouvelles excuses que présentent nos sœurs qui ne
mettent pas le hijab…
Qu'Allâh nous guide tous vers le
chemin du paradis !
Le onzième prétexte
La onzième sœur dit : « Moi al-hamdoulillah, je ne vole
pas, je ne mens pas... je ne pense pas que ça soit si grave que ça de ne pas
mettre le hijab ! Mieux vaut être comme moi plutôt que mettre le hijab et
en même temps mentir, calomnier, voler comme j'en connais ! Et en plus ne dit-on pas
que la religion n'est que comportement ? »
Chère sœur ! Médite cette parole d'Allâh : « Ô vous
les croyants ! Entrez pleinement dans l’Islam, et ne suivez point les pas
du diable, car il est pour vous un ennemi déclaré. » Al-Baqara,
V.208
Et médite également celle-ci, qu'Allâh épanouisse ton cœur : « Allez
vous croire en une partie du Livre et en rejeter une partie ? Ceux d’entre
vous qui agissent ainsi ne méritent que l’humiliation dans cette vie, et au
Jour de la Résurrection, ils seront menés vers le plus dur châtiment, et Allâh
n’est pas inattentif à ce que vous faites. 86. Voilà ceux qui échangent
la vie présente contre la vie future. » Al-Baqara,
V.85-86
Chère sœur ! Ces versets te montrent clairement qu'il est du
devoir du musulman de suivre tous les préceptes obligatoires de l'islam.
Reconnaître son péché est meilleur pour toi que de déclarer sans honte que le
délaissement d'une obligation d'Allâh n'est pas grave ! Tu penses que c’est
insignifiant alors que pour Allâh c’est énorme ! Et même si tu prétends
que cela n'est pas si grave (ce qui est faux), alors ne considère pas la
petitesse du péché, mais bien la grandeur de celui à qui tu as désobéi !
Chère sœur ! Il ne te reste plus qu'à suivre cette
recommandation d'Allâh, car cette recommandation est une obligation : « Dis
également aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté, et
de ne montrer de leur beauté que ce qui en apparaît. Qu’elles rabattent leur
voile sur leurs poitrines… »
An-Noûr.
V. 51.
En somme, il n’est pas honnête de condamner le comportement de
certaines sœurs portant le voile en prétendant qu'elles mentent ou qu'elles
calomnient alors que notre propre comportement peut être plus à plaindre. Alors, nous
conseillons à cette personne de regarder ces péchés avant ceux des autres, là
se trouve la clé de la réussite :
Commence
par ta personne, en lui interdisant sa déviation,
Si
elle cesse d’être déviée, tu es certainement doué de raison.
À
cet instant, on acceptera ta parole et un exemple, tu seras.
Ce
que tu dis sera pris en compte et ton enseignement servira.
N’interdis
point un comportement que, toi-même, tu commets,
Honte
à toi, si tu effectues ce que, toi-même, tu condamnais.
Le douzième prétexte
La
douzième sœur dit : « Le voile comme la foi, c'est dans le cœur ! »
Chère sœur en Allâh ! Médite cette parole d'Allâh et considère
le but pour lequel on a été créés :
« Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver
qui de vous est le meilleur en œuvres. » Al-Mulk,
V.2
Qui de vous est le meilleur en œuvres ! Les œuvres ont une place
primordiale dans la vie du musulman sincère. Souvent dans le Coran, tu
trouveras la foi liée à l'œuvre, car ils sont indissociables. Allâh dit : « Par
le Temps ! 2. Certes, l’homme court à sa perte, 3. Sauf ceux qui croient
et font de bonnes œuvres, se recommandent la vérité et se recommandent
l’endurance. » Al-Asr, V.1-3
Allâh dit aussi : « Certes, ceux qui croient et font
de bonnes œuvres auront pour résidence les Jardins du Paradis, 108. Où ils
resteront éternellement, sans désirer aucun changement. » Al-Kahf,
V.107 & 108
Si nous sommes sur terre, c'est bien pour prouver notre foi
justement, pour prouver notre amour et notre soumission à Allâh.
Mais comment prouver cela ? Avec nos actes ! C'est bien
beau de dire à quelqu'un : « je t'aime », mais si tes actes ne
suivent pas, il s'apercevra vite fait que c'est du mensonge...
Le
Prophète ﷺ a dit : « Toute
ma communauté rentrera au paradis sauf celui qui ne veut pas. » On
lui dit alors : « Ô Messager d'Allâh, qui donc ne voudrait-il pas
rentrer au Paradis ! » Il répondit : « Celui qui
m’obéit rentrera au paradis et celui qui me désobéit ne veut donc pas y
rentrer. » Rapporté par Boukhâry.
La
droiture dans la religion est exprimée par l'obéissance intérieure comme
extérieure. La foi est proclamée par le cœur, la langue et les actes. Dire que
la foi et la religion ne sont qu'une affaire de cœur est faux et mène à
l'égarement.
Ton
amour pour Allâh doit être tous les jours prouvé par ta soumission, ton
humilité et ton amour qui constituent les piliers de l'adoration.
Il
est mentionné dans un poème :
Désobéissant envers Dieu, tu fais avidement mine
de l’aimer,
Ce comportement, je le jure, est un raisonnement
bien mauvais !
Si ton amour était sincère, tu lui aurais
certainement obéi,
La personne aimante, assurément, obéit à l’être
qu’elle chérit.
En
somme, Il est plutôt juste de dire, chère sœur, que la foi est ce qui est
solidement ancré dans le cœur et qui est prouvé par les actes dont le hijab
fait partie…
Le treizième prétexte
La
treizième sœur dit : « J'aimerai porter le
hijab, mais c'est plus fort que moi j'aime trop ma liberté et mon indépendance,
et pour cela, je dois travailler et en France personne ne veut de femmes voilées
au boulot ! Et d'abord ne dit-on pas : « le travail, c'est
l'adoration ! »
Chère sœur, médite ces magnifiques paroles d'Allâh qui te montrent
comment doit considérer le musulman sincère la vie d'ici-bas : « Sachez que la vie présente
n’est que jeu, amusement, vaine parure, une concurrence orgueilleuse entre vous
et une rivalité dans l’acquisition des richesses et des enfants. Elle est comme
une pluie qui fait pousser une végétation émerveillant les cultivateurs, puis
elle se fane et tu la vois jaunie ; puis, elle devient poussière. Et dans
l’au-delà, il y a un dur châtiment, et aussi un pardon et un agrément d'Allâh. Et la vie présente
n’est que jouissance trompeuse. » Al-Hadid,
V.20
La liberté n'est pas une vertu lorsqu'elle vous mène vers la
désobéissance d'Allâh ! Après ce verset Allâh te donne le libre
choix de suivre, en espérant que tu seras de celles lorsqu'elles écoutent des
propos, en suivent les meilleurs. Ce sont celles-là qu'Allâh a guidées et ce sont elles les douées
d’intelligence !
Allâh dit donc : « Hâtez-vous vers un pardon de votre
Seigneur et un Paradis large comme le ciel et la terre, préparé pour ceux qui
ont cru en Allâh et en Ses Messagers. Telle est la grâce d'Allâh
qu’Il donne à qui Il veut. Et Allâh est le Détenteur de la grâce immense. » Al-Hadid,
V.21
Que nos sœurs dans cette situation sachent que « La
promesse d'Allâh est vérité. Que la vie présente ne vous trompe donc pas, et
que le Trompeur (Satan) ne vous induise pas en erreur sur Allâh ! » Louqman,
V.33
Selon abou Hourayra, le Prophète ﷺ a dit : « Malheur à l'esclave du dinar, du dirham et
des vêtements de luxe ! » (Rapporté par Al-Boukhâri)
Quant à la phrase qui est dite à tort et à travers :
« le travail, c'est l'adoration » ne provient ni du Coran ni de la
sounna, et elle prête vraiment à rire ! Si le travail qui est en soi une
chose honorable t'empêche d'adorer ton Créateur, alors essaye de trouver un
autre travail où tu seras respectée pour ce que tu es et où tu pourras te vêtir
de l'habit pur et pudique de l'islam.
Si tu ne trouves pas alors, impose à ton mari de subvenir à tes
besoins, c'est ton droit d'épouse !
Néanmoins, sache que malgré tout, ton foyer est meilleur pour toi,
ma sœur bien-aimée ! Allâh ton Seigneur et ton Créateur dit : « Restez
dans vos foyers, et ne vous exhibez pas comme les femmes de la première période
d’ignorance. Accomplissez la prière, acquittez la Zakât et obéissez à Allâh et
à Son messager. » Al-Ahzab, V.33
En somme, la vraie liberté et la vraie indépendance sont celles
qu'on acquiert en se délivrant de nos passions et de nos désirs malsains…
Le quatorzième prétexte
La quatorzième sœur dit : « C'est trop tard ! J'ai trop déliré...
Allâh ne me pardonnera jamais ! »
Chère sœur, nous sommes convaincus de ta sincérité, mais médite ce
que dit Allâh ton Créateur :
« Dis : « Ô Mes serviteurs qui avez commis des
excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d'Allâh.
Car Allâh pardonne tous les péchés. Oui, c'est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux ». Et revenez repentant à votre Seigneur, et soumettez-vous à Lui,
avant que ne vous vienne le châtiment et alors vous ne recevrez aucun secours. 55.
Et suivez la meilleure révélation qui vous est descendue de la part de votre
Seigneur, avant que le châtiment ne vous vienne soudainement et à l'improviste.
56. Afin qu’aucune âme ne dise : « Malheur à moi pour mes manquements
envers Allâh, car j’étais certes parmi les moqueurs. » 57. Ou qu’elle ne dise :
« Si Allâh m’avait guidée, j’aurais certes fait partie des gens pieux. »
58. Ou
bien qu’elle ne dise en voyant le châtiment : « Ah ! Si je pouvais
retourner dans le bas monde ! Je serais alors parmi les bienfaisants. »
59. Mais si ! Mes versets te sont parvenus et tu les as alors traités de mensonges ;
tu t’es enflé d’orgueil et tu étais parmi les mécréants. 60. Et au jour de la
Résurrection, tu verras les visages de ceux qui mentaient sur Allâh, assombris.
N’est-ce pas dans l’Enfer qu’il y aura une demeure pour les orgueilleux ? 61.
Et Allâh épargnera ceux qui ont été pieux en les récompensant. Nul mal ne les touchera et
ils ne seront point affligés. » Az-Zumar, V.53-62
Médite aussi ce que dit ton Messager ﷺ : « Allâh exalté tend Sa Main
la nuit pour accepter le repentir du pécheur du jour et le jour pour accepter
le repentir du pécheur de nuit ; et ce, jusqu'à ce que le soleil se lève
de l'Occident. » (Rapporté par Mouslim)
Toute personne pêche, surtout lorsque l'environnement qui nous
entoure est mauvais et te pousse à désobéir à Allâh. Ton cas n'est pas le seul,
mais surtout ne désespère jamais et fais partie de celles qui savent s'arrêter
un jour pour reprendre le chemin de la réussite et de la piété !
En somme, si Allâh et Son messager te disent qu'il n'est pas trop
tard, comment croire qu’Allâh ne te pardonnera jamais ! Remets-toi en
question et reviens à Allâh maintenant sans tarder ! Qu'Allâh te
préserve de tout mal, chère sœur bien-aimée !
Le quinzième prétexte
La quinzième sœur dit : « Le hijab ce n'est pas pour
moi, je suis trop moche avec ! Et le regard des gens compte beaucoup pour moi ! »
Chère
sœur ! C'est vrai que la beauté est louée par l'islam. Le Prophète ﷺ
dit : « Allâh est beau et Il aime la beauté. » (Rapporté par Mouslim)
Seulement
en islam la beauté qui est louée est celle qui est pour Allâh et non pour
paraître belle devant les autres et s'enorgueillir ! De là, la plus laide
à nos yeux sur terre peut être la plus belle auprès d'Allâh s'il l'agrée !
La
beauté doit aider à obéir à Allâh et à accomplir Ses ordres. La beauté blâmable
est celle soumise à ce monde, pour des raisons de pouvoir, de fausse fierté et
pour se montrer, ou accomplir quelques désirs malsains. Cela inclut aussi le cas où la beauté
est une fin en soi pour une personne et est tout ce dont la personne se soucie.
De nombreuses personnes n'ont aucun autre souci dans la vie. Cette vie et cette
personne ne sont pas à envier ! Seulement l'islam, religion du juste
milieu, permet à la femme de montrer ses atours et ses charmes à son mari et
permet à la femme de se dévoiler au sein de sa famille proche (grands-pères,
frères, oncles, etc.).
Allâh
doit être adoré au moyen de la beauté qu'Il aime dans les paroles, les actes et
les attitudes et non la beauté artificielle et n'ayant pas trait à la foi…
Une
poétesse dit :
Préférer le « paraître » à « l'être » est
insensé !
Cela est la preuve d'un vide déshumanisé…
Celle qui doit compter est la beauté intérieure,
Qui rayonne dans les actes et soulage le malheur !
L'Islam nous demande de purifier nos cœurs,
De fournir le bel effort du jihad intérieur.
La beauté ineffable de même qu'éternelle
Existe seulement dans les jardins de l'Éden
Soyons donc les esclaves du Parfait Créateur
Plutôt que les esclaves de l'image extérieure...
De
quoi as-tu peur, ma sœur ! Des moqueries ! D'être la risée du
public ! Des insultes ! Médite ces versets et prends ton mal en
patience et fais confiance en Allâh qui ne rend pas vain les œuvres des
croyantes et des vertueuses :
Allâh
dit évoquant le récite de notre Prophète Noé (sur lui la paix) : « Et
il construisit l’arche. Chaque fois que des notables de son peuple passaient
près de lui, ils se moquaient de lui. Noé dit : « Si vous vous moquez
de nous, alors, nous nous moquerons de vous, comme vous le faites maintenant. 39.
Et vous saurez bientôt qui sera touché par un châtiment qui l’humiliera, et sur
qui s’abattra un châtiment durable ! » » Houd, V.39-40
Allâh
dit évoquant la mièvreté des polythéistes à l'époque de notre Prophète Muhammad
ﷺ : « Les criminels se moquaient
des croyants. 30. Lorsqu’ils passaient à côté d’eux, ils faisaient des
mimiques. 31. Lorsqu’ils rentraient chez eux, ils étaient contents de leur
méfait. 32. Et
lorsqu’ils les voyaient, ils disaient : « Ceux-là sont vraiment des égarés ! »
33. Mais on ne les a pas envoyés pour être leurs gardiens. 34. Le jour de la
Résurrection, ce sont les croyants qui se moqueront des mécréants, 35. Sur les
divans, ils contempleront leur Seigneur et Ses bienfaits. 36. Les mécréants
ont-ils été récompensés pour ce qu’ils faisaient ? »
En somme, chère sœur,
la moquerie n'est pas une chose nouvelle. Le Coran mentionne souvent les
outrages verbaux subis par l'Envoyé d'Allâh ﷺ. Parmi les épreuves qu’il a endurées, on
compte toutes sortes de moqueries, de dérisions, de descriptions malsaines et
mensongères ayant pour but de dénigrer son message et les croyants qui le
suivent. En
effet, son peuple l’a traité de menteur, de faussaire, de poète, de sorcier, de
devin, de fou, d’ensorcelé, de déshérité… Ils insultèrent de misérables et de
simples d’esprit ceux qui le suivirent, et se moquèrent d’eux d’une façon
injuste. Aujourd’hui, cette fratrie moqueuse n’a pas cessé d’exister, les
contemporains cultivent les mêmes dérisions que leurs ancêtres, un héritage
commun se transmet de père en fils…
« Que de
prophètes avons-nous envoyés aux anciens ! Pas un prophète ne
leur venait sans qu’ils ne s’en moquassent. » Az-Zukhruf v.6-7
Le seizième prétexte
La
seizième et dernière sœur dit : « Pourquoi mettrai-je le hijab alors
que la plupart des musulmanes ne le portent pas ! Comme en démocratie, moi je suis la majorité ! »
Nous
disons à notre sœur que la vérité n'est pas assujettie au grand nombre !
Si pour connaître la vérité et l'atteindre, ou ne serait-ce s'en approcher, il
fallait se baser sur la majorité alors toute la terre serait vouée à la perdition !
Certes, sombre dans la médiocrité celui qui suit aveuglément la majorité.
Est-ce
que le hijab en lui-même deviendrait caduc parce que la plupart des femmes
musulmanes ne le portent pas ?! Quelle énorme injustice ! Et quelle
énorme ignorance ! La vérité n'est pas toujours conforme à l'opinion de la
majorité. Croire cela, c'est aller à l'encontre du Coran et du bon sens…
Médite
donc ce que dit Allâh à propos de la majorité : « Certes, j’ai
abandonné la religion d’un peuple qui ne croit pas en Allâh et qui nie la vie
future. 38. Et j’ai suivi la religion de mes ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob.
Il ne nous convient pas d’associer à Allâh quoi que ce soit dans l'adoration. Ceci
est une grâce qu'Allâh nous a faite, ainsi qu’aux gens, mais la plupart ne sont
pas reconnaissants. » Yousouf, V.37-38
Mais
aussi : « Si tu obéis à la majorité des habitants de la terre, ils
t’égareront du sentier d'Allâh. Ils ne font que suivre les suppositions et
inventer des mensonges. 117. Certes ton Seigneur sait mieux, que quiconque, qui
s’égare de Son sentier, et c’est Lui Qui connaît le mieux les biens guidés. »
An'âm,
V.116-117
Mais
aussi : « Et la plupart des gens – malgré ton désir ardent – ne
croient pas. » Youssouf, V.103
Alors
qu'Allâh loue la minorité sur la vérité : « « Ô famille de David !
Soyez – par vos actes – reconnaissants ! » Or peu de Mes serviteurs
sont reconnaissants. » Sabaa, V.13
Tu
n'es pas encore convaincue ! Médite ce verset alors : « Et
sans la grâce d'Allâh sur vous et Sa miséricorde, vous auriez suivi le Diable,
à part quelques-uns. » An-Nissê, V.83
Après
quelques versets Allâh dit : « Et la plupart d’entre eux ne
croient en Allâh, qu’en Lui associant d'autres divinités. » Youssouf,
V.106
Suis
les commandements de ton Seigneur et ne regarde pas la quantité, car elle égare
plus qu'elle ne guide. Ne sois pas comme ces personnes décrites par ton Seigneur :
« Ou bien penses-tu que la plupart d’entre eux entendent ou comprennent ?
Ils sont plutôt
comparables à des bestiaux, et sont même plus égarés encore. » Al-Fourqane, V.44
Le
grand sage Al-Foudayl Ibn Iyyâd a dit une parole juste à ce sujet : « Suis
la voie de la guidée, et ne sois pas leurré par le petit nombre de ceux qui
empruntent cette voie ! Prends garde aux voies de l'égarement, et ne sois pas
séduit par le grand nombre de damnés ! »
En
somme, le grand nombre ne prouve rien, seule la vérité est à prendre même si tu
es la seule personne à la saisir ! La vérité n'émane-t-elle point de la
révélation céleste ? La vérité n'est-elle pas le plus à même d'être suivie ?
La
vérité est, pour le musulman, plus chère que sa personne ! Nos pieux
ancêtres ne disaient-ils pas que le consensus (qui implique logiquement un
grand nombre) est de s'attacher à la vérité même si tu es le seul à l'avoir !
Allâh
dit : « Certes, Nous vous avons apporté la vérité ; mais la
plupart d’entre vous détestent la vérité. » Az-Zukhruf, V.78[17]
Conclusion[18]
Chère
sœur ! Je vais maintenant entretenir une discussion franche avec toi. Ton
corps est exposé dans le marché du diable aux regards de tous tentant le
cœur des gens :
·
Des
mèches de cheveux visibles,
·
Des
vêtements trop serrés qui moulent les formes de ton corps,
·
Des
vêtements trop courts qui laissent paraître tes jambes et tes pieds,
·
Des
vêtements coquettement brodés, de couleurs clinquantes et bien parfumés.
Voilà
une tenue qui provoque la Colère du Tout Clément et qui mène à la satisfaction
de Satan !!
Chaque
jour qui passe en persistant dans cette tenue ne fait qu’accroître ton
éloignement d’Allâh et ton rapprochement de Satan !
Chaque
jour qui s'écoule une malédiction et une colère se dressent dans le ciel contre
toi jusqu’à ce que tu te repentes !
Chaque
jour tu te rapproches inéluctablement de la tombe pour que l’Ange de la mort puisse
prendre ton âme : « Toute âme goûtera la mort ! Mais c’est
seulement au Jour de la Résurrection que vous recevrez votre entière
rétribution. Quiconque donc est écarté du Feu et introduit au Paradis a certes
réussi. Et la vie présente n’est qu’un objet de jouissance
trompeuse ! » Êl ‘Imrân. V. 185
·
Monte,
chère sœur ! dans le train de la pénitence [At-Tawba] avant qu’il ne
quitte la gare !!
·
Médite
aujourd'hui, ma sœur ! sur ce fameux Jour où seront exposées tes actions
[Le Jour de la Résurrection] sans remettre cela à demain !
·
Considère
maintenant cet effroyable Jour avant qu’il ne soit trop tard !!
Paroles du coeur[19]
Chère sœur, si tu as
décidé de porter l’habit que t'a prescrit ton Seigneur, rappelle-toi toujours
que le hijab c’est avant tout un comportement vertueux. Ce comportement doit
être le plus exemplaire possible. La vertu telle un jardin orné de roses doit
être continuellement arrosé et fortifié. Allâh dit : « Ô
enfants d’Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour
cacher vos nudités, ainsi que des parures. Mais le vêtement de la piété, voilà qui
est meilleur. C’est un des signes d'Allâh, afin qu’ils se rappellent. 27. Ô
enfants d’Adam ! Que le Diable ne vous induise point en erreur, comme il a
fait sortir du Paradis vos père et mère, leur arrachant leur vêtement pour
exposer leur nudité. Il vous voit, lui et sa descendance, d’où vous ne les voyez pas. Nous
avons désigné les diables pour alliés à ceux qui ne croient point. » Al-A'râf,
V.26-27
Ma sœur ! Le respect des fondements de l’islam et la pudeur sont
tes boucliers. Une bonne fréquentation aide à redonner de la valeur à ta vie. Une
amie vertueuse t'aidera à faire ce qui est bon et te rappellera Allâh, elle
t'enjoindra ce qui est bon et t'interdira ce qui est mauvais. Ensemble, main dans la
main, vous serez une fierté pour notre communauté. Le prophète ﷺ a dit : « le
cas du bon compagnon et du mauvais compagnon ressemble à celui du vendeur de
musc et du forgeron. Quant au vendeur de musc, soit il vous en donne un peu,
soit vous le lui achetez, ou au moins vous partez en ayant respiré sa bonne
odeur. Tandis que le forgeron brûlera vos vêtements, ou vous partirez en ayant
inhalé son odeur répugnante. » (Al-Bukhari et Muslim)
Allâh te montre les regrets de la mauvaise compagnie dans le
verset suivant : « Le jour où l’injuste se mordra les deux mains et
dira : « [Hélas pour moi] Si seulement j’avais suivi le chemin avec
le messager ! Malheur à moi ! Hélas ! Si seulement je n’avais
pas pris « untel » pour ami ! Il m’a, en effet, égaré du
rappel [le Coran], après qu’il me soit parvenu. » Al-Fourqane,
V.27-29
Choisis tes vêtements en respectant les huit conditions précitées
et choisis une couleur sobre. Sache, ma sœur, que la route vers Allâh n’est pas
toujours aisée et qu’elle comporte des difficultés, mais Allâh aide toutes
celles qui lui vouent un culte sincère. En décidant de mettre ton hijab, sache
qu'Allâh t'agrée et te bénit. Patiente face au mépris, et sache que la patience
est une clé du Paradis…
Chère sœur, toi qui n’es pas encore prête à franchir le pas, sache
que, tu es toujours notre sœur et rien ne délie le lien de fraternité si ce
n'est l'incroyance. Nous te conseillons de te repentir le plus vite possible,
car la mort fauche sans distinction. Pose-toi toujours ces questions : Pourquoi
je ne porte pas le hijab ? N'ai-je pas peur de mon Seigneur ? Ne
suis pas musulmane ? Pose-toi ces questions, car personne en réalité ne
t'interdit de le porter si ce n'est ton âme qui te pousse au péché…
Le hijab est une adoration fondamentale et obligatoire. N'écoute
pas ceux qui prétendent après quatorze siècles pendant lesquels tous nos
savants ont démontré son obligation que le voile est une simple tradition…
L’Islam a imposé le hijab en signe de liberté, de respectabilité,
de dignité et de chasteté et non pas pour appeler à la soumission de la femme
et à la dégradation de sa condition.
Sache
ma sœur que la paix intérieure est un besoin universel. Il n’existe personne,
sur cette terre, qui n’aspire pas à la paix intérieure. Et il ne s’agit pas
d’un phénomène moderne ; cette paix, chacun y a aspiré à travers les âges,
indépendamment de sa couleur, ses croyances, sa religion, sa race, sa
nationalité, son âge, son sexe, ses richesses ou l’avancement technologique de
son peuple.
Les
gens ont emprunté divers chemins pour tenter de trouver la paix
intérieure : certains ont cru la trouver dans l’argent, dans les drogues,
dans la musique ou la méditation, tandis que d’autres l’ont cherchée dans leur
tendre moitié, dans leur carrière professionnelle ou à travers leurs enfants,
etc.
Pourtant,
chez la majorité des gens, cette quête est perpétuelle. De nos jours, on nous a
amenés à croire que l’avancement technologique et la modernisation peuvent nous
apporter un confort physique à travers lequel la paix intérieure est possible.
Mais ceci est utopique et les faits viennent le prouver.
Ma
sœur ! La paix intérieure vient en acceptant l’islam dans ton cœur et en vivant
ta vie sur la base de ses principes. Pour
acquérir cette paix, le hijab pour toi est indispensable, le hijab pour toi est
un trésor inestimable...
Ma
sœur ! Si tu fais des efforts pour changer tes habitudes, ton comportement
et ta perspective sur ce qui t'entoure, Allâh apportera des changements
positifs à ta vie et te mènera au succès. Et même si le monde qui t'entoure est
agité, mesquin et cruel, Allâh te donnera les moyens de vivre en paix avec lui
et de connaître la véritable paix intérieure.
Nous espérons que ce livre contribuera à améliorer ta
vie.
Qu'Allah te protège ma sœur et te facilite tout pas
entrepris vers la pudeur et la dignité !
Le Paradis est proche pour qui le désire réellement…
[1]
Il importe de souligner au passage les événements scandaleux qui se sont
déroulés en France depuis 2003, au sujet de l'interdiction du « voile à
l'école publique ». Je me rappelle à cette époque de quelques propos
honnis tenus par certains responsables de mosquées ! Ces derniers disaient
que le port du hijab est un signe ostentatoire ! Ô ignorance !
Combien ces propos sont eux-mêmes à la fois ostensibles et ostentatoires !
Ô petitesse ! Quelle parole plus déshonorante que de dire qu'il suffirait
de mettre un serre-tête au lieu du « voile » ! Propos perverti
par la convoitise du lucre parisien, qui ne saurait qu'être le produit d'une
conscience noyée dans la veulerie et la mesquinerie ! « Ceux qui prennent pour alliés les
mécréants au lieu des croyants, est-ce la puissance qu'ils recherchent auprès
d'eux ? Alors qu'en vérité, la puissance appartient entièrement à
Allâh ! » An-Nisê'. V. 139. Et le Prophète ﷺ
dit : « L’avilissement et la mesquinerie sont infligés à quiconque
s’oppose à mon ordre. Et celui qui tente de ressembler à un peuple en fait donc
partie. » Eh oui ! La personne en question est à la tête d'un
institut théologique à Paris ! Un serre-tête à la place du
« voile » ! « Quelle
monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches ! Ce qu'ils disent
n'est que mensonge !
» El Kahf. V. 5.
Béni soit
Allâh ! Ses Paroles sont tranchantes et ne supposent aucune équivoque,
voici leur interprétation en français : « Et qu'elles rabattent
leurs voiles sur leurs poitrines » An-Noûr. V. 31 ; et
Il dit aussi « Ô Prophète ! Dis
à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants de se couvrir par
leurs grands voiles : [jalâbîb]. " El Ahzêb.
V. 59.
Les gens, surtout en
France, devraient savoir avec certitude que ces individus sont des imposteurs.
Leurs discours n'a aucune pesanteur religieuse. « Le Jour où
leurs langues, leurs mains et leurs pieds témoigneront contre eux de ce qu'ils faisaient » An-Noûr. V.
31.
Minables derviches hurleurs dans les médias ! NDT.
[2] Ces propos sont retranchés du
livre de l’érudit linguiste Bakr Ibn cAbd Allâh Aboû Zeyd (qu'Allâh
lui fasse miséricorde). « Taghrîb
El Alqêb El cIlmiyya/
L’occidentalisation des titres scientifiques », p. 26, et 28.
[3] Le cher lecteur verra
sortir ultérieurement — si Allâh veut — un livre très intéressant à ce sujet.
Il porte le titre « Le juste milieu est la caractéristique de la nation
musulmane et des gens de la Sounna ». Dr Moûssâ Êl Nasr (qu'Allâh
le préserve).
[4] Ces propos sont aussi
retranchés du livre de l’érudit linguiste Bakr Ibn cAbd Allâh Aboû
Zeyd (qu'Allâh lui fasse miséricorde). «
Taghrîb El Alqêb El cIlmiyya/ L’occidentalisation des titres
scientifiques », p. 26, et 28.
[5] Khadîja est morte
avant que ce verset ne soit révélé. Mais tout musulman sait qu'elle aurait été
la première à l'appliquer comme elle fut la première à croire au Prophète et à
la révélation divine. Qu'Allah l'agrée ainsi que toutes les épouses du Prophète
ﷺ, les mères des croyants… NDC
[6] Mohammed Nâsir
Ad-Dîn Al-Albânî., Le Jilbêb de la femme musulmane, éd. 2003, la version
française, les éditions al-Sunna, Bruxelles, Belgique.
[7] L'obligation de
couvrir le visage est sujette à divergence entre les savants de l'islam, le
cheikh est d'avis que cela n'est pas obligatoire. NDC
[8] Les frères et sœurs
ne maîtrisant que le kabyle ont accès à un cours détaillé sur la question du
hijab. C’est une
cassette audio (qui est aussi disponible en CD) réalisée par son éminence, le
Cheikh Abd El Ghani Aoussat dans la collection « apprends ta
religion en Kabyle ». Ledit cours porte le titre « Le hijab
de la femme musulmane », et édité chez les éditions Manâr
As-Sabîl, Alger. NDT
[9] C’est-à-dire dévoilé en
réalité et non conforme à l’Islam en étant trop court, pas assez épais,
transparent, trop voyant, trop ouvert, etc. NDT
[10] Lire
attentivement les huit conditions citées dans la préface de la seconde édition.
NDT
[11] Cela veut dire que si la fin
est obligatoire le moyen pour y parvenir l'est aussi tant que ce moyen est
licite, et inversement, si la fin est interdite le moyen pour y parvenir l'est
aussi même s'il est licite. Cette règle d’or est une parmi
d’innombrables dont jouit notre religion. Le lecteur lucide comprendra la
différence qu’il y a avec le postulat machiavélique qui énonce : « la
fin justifie les moyens ! » L’Islam attire l’attention du musulman
sur « la qualité » de la fin. Si celle-ci est mauvaise, il
n’utilisera pas de moyen pour la rendre licite, mais il l’évite. Tandis que la
devise : « la fin justifie les moyens », pousse son partisan à
utiliser n’importe quel moyen pour arriver à ses fins, même si les deux sont
mauvais. La réalité prouve ces faits ! NDT
[12] Remarque importante : Il est important de
souligner au passage une idée fausse et largement répandue que font circuler
quelques personnes hostiles à la pudeur et la vertu. Certains prétendent que le
jilbêb n’existe pas en Islam !! D’autres disent que c’est un signe
d'archaïsme (de retour en arrière ou une pensée rétrograde) !!
Pour répondre à la
première catégorie de ces individus, qui, à la base, ignorent la vérité de
l’Islam, le verset précité leur suffit. Et en vérité, c’est pour cette raison
que nous avons préféré ne pas traduire le mot arabe jilbêb. Une personne qui
s’intéresse à sa religion, et, en conséquence, nécessairement à la langue de
celle-ci : l’arabe, devrait pertinemment avoir connaissance du sens du mot
en question (jilbêb).
Mais, voilà qu’en
plus de leur ignorance de l’Islam, leur méconnaissance de la langue arabe rend
la question du jilbêb plus complexe — pour eux —. Toutefois, lorsqu'ils auront
appris l’existence de ce verset ainsi que son sens, à ce moment-là, seront-ils
informés de la gravité de leur erreur, et de leurs accusations diffamatoires à
l’égard des vertueuses sœurs qui se parent de l’habit de la grandeur : le
jilbêb. Cela, parce que ces haineux individus les traitent de tous les noms
méprisants. Alors qu’Allâh dit : ((Et ceux qui offensent les croyants et les
croyantes sans qu’ils l’aient mérité, se chargent [certes] d’une calomnie
et d’un péché évident)). El Ahzêb. 58. La
deuxième catégorie qui est celle qui nous intéresse le plus est formée, en
général, de quelques personnes perplexes qui ont perdu leurs repères
religieux. La pureté de l’Islam leur pèse trop lourd sur le cœur. Ils veulent
changer les mœurs de la décence et les pratiques exemplaires par « les
habitudes du rebut »
(Le mot rebut veut
dire : Ce qui est rejeté, laissé de coté, considéré comme sans valeur
« Le Petit Larousse encyclopédique ». Synonymes :
déchet, lie, ordure, résidu, etc. cf. « Dictionnaire des synonymes :
Hachette. Et, Dictionnaire des synonymes de la langue française ; Pierre
Ripert ». Tandis que le mot (la) lie (qui est parmi les synonymes de
rebut) veut dire, selon le Larousse : ce qu’il y a de plus mauvais, de
plus vil dans une société.
Sans aucun doute
Allâh – Pureté à lui — a rejeté, et réprouvé, voire interdit le dévoilement. Le
Qour’ên et la Sounna attestent de cela. Il n’y a qu’une personne dont le cœur
est malade qui n’admet pas cette vérité.)
Ce sont des hommes
et des femmes qui dissimulent une haine monstrueuse pour l’Islam. Ils
souhaiteraient voir un jour la femme musulmane, à qui l’Islam a redonné valeur
et honneur (que la brute coloniale lui a arrachés), se noyer dans
l’exhibitionnisme occidental. Ces
pro-occidentalistes aveuglés par le délaissement des pratiques religieuses, et
le suivi de leurs passions sont des ennemis de la pureté féminine musulmane.
Ils
veulent rire sur la femme musulmane comme ils ont ri, et ils rient encore, sur
la femme mécréante. En réalité, l'archaïsme n’est pas dans
le fait de se couvrir, mais tout à fait le contraire, c’est dans le fait de
se découvrir à l’instar des « primitifs de l’Amazonie ». Ainsi,
savons-nous — parfaitement — que les archaïques, par excellence, sont
ceux qui encouragent ce mode dévoilé. Enfin, nous évoquons un fort ordre par
lequel Allâh — Exalté soit-Il— a rappelé aux humains de prendre leurs gardes.
Espérons-nous que certaines consciences s’éveilleront et se rendront compte de
cette affaire énorme. Notre Créateur dit : ((Ô enfants d’Adam !
Que le Diable ne vous tente point, comme il a fait sortir du Paradis vos père
et mère, leur arrachant leur vêtement pour exposer leurs nudités)). El Acrâf.
27.
Et ((Si donc ils tournent le dos… alors Allâh connaît bien les semeurs de
corruption.)). Êl cImrân. 63. Enfin, c’est Allâh
qui détient la guidée des cœurs ! NDT
[13] Cette parole est très grave,
car cette sœur justifie son dévoilement par le destin d'Allâh. Ce qu'elle
affirme revient à dire : « moi je ne mets pas le hijab, car Allâh ne
m'a pas encore guidée ! » Cette parole et cette voie sont celles des
mécréants qui justifient leur polythéisme par la volonté d'Allâh ! Allâh
dit en mettant en garde contre cette voie satanique : « Les
polythéistes diront : « « Si Allâh avait voulu, ni nous ni nos
ancêtres n’aurions été polythéistes, et nous n’aurions rien déclaré
interdit. » C’est
ainsi que leurs prédécesseurs traitaient les messagers de menteurs jusqu’à ce
qu’ils eurent goûté Notre rigueur. Dis : « Avez-vous quelque science
à nous présenter ? Vous ne faites que suivre la conjecture et
mentir. » »
Al-A'âm,
V.148.
Toute chose est prédestinée, mais la parole de notre sœur n'a pas été dite par
tristesse ou regret, mais bien pour justifier son acte et cela est
répréhensible en islam. Le croyant ne justifie pas ses mauvaises actions par le
destin, car cela le mène à la perdition et à persister dans son égarement. Par
contre, justifier une catastrophe ou un malheur par le destin est permis, car
cela n'est pas une chose choisie par la personne, mais subie. Par exemple,
lorsqu'on perd un enfant ou lorsqu'on est atteint par une maladie incurable, il
est juste de dire que cela est le destin d'Allâh, je l'accepte et je le
remercie dans tous les cas… NDC
[14] Et
c’est ainsi que désirent te voir les prédicateurs du libertinage qui
s’attaquent à l’honneur de la femme musulmane. Ils savent bien que tu es la
cellule principale du tissu social. Ta dissolution morale entraînera la
destruction des valeurs éducatives de la communauté et des individus. Ô sœur
musulmane ! Prends garde aux bourreaux de la vertu : tous ceux
qui t’appellent à sortir de ta nature pour te transformer en objet de plaisir
et de jouissance, ne serait-ce que par le regard. NDT
[15] Ton dévoilement est leur
premier stratagème pour arriver à leurs fins. Barre-leur donc le chemin !
NDT
[16] L'annexe ne fait pas partie
du texte original écrit par l'auteur Houwayda Ismaïl, mais cet ajout est celui
du correcteur, Abu Hamza Al-Germâny. Nous avons jugé utile de rajouter
quelques autres prétextes entendus ici et là notamment en France et en Occident
sachant que l'auteur a pu omettre quelques-uns de ces prétextes ne vivant pas
en Occident. NDC
[17] Fin de l'annexe introduite
sciemment dans le texte original pour éviter toute coupure dans la lecture et
pour s'aligner à la ligne directrice et au plan de l'auteur. NDC
[18] La conclusion est celle de
l'auteur Houwayda Ismaïl, qu'Allah la préserve !
[19] Ce petit mot de fin est un
rajout au texte original. NDC
- Le premier prétexte
- Le deuxième prétexte
- Le troisième prétexte
- Le quatrième prétexte
- Le cinquième prétexte
- Le sixième prétexte
- Le septième prétexte
- Le huitième prétexte
- Le neuvième prétexte
- Le dixième prétexte
- ANNEXE D'autres prétextes répandus[16]
- Le onzième prétexte
- Le douzième prétexte
- Le treizième prétexte
- Le quatorzième prétexte
- Le quinzième prétexte
- Le seizième prétexte
- Conclusion[18]
- Paroles du coeur[19]
Pourquoi ne mets-tu pas Le hijab?
ou
Les prétextes invoqués pour ne pas porter le hijab
Dû à la plume de son excellence
Dr. Houwayda Ismaïl
Introduction de son éminence, le vertueux cheikh
Abd El Ghani Ibn El Hassan Aoussat
Traduit de l’arabe, annoté et relu par
Aboû Fahîma cAbd Ar-Rahmên El Bidjê’î
Revu, corrigé et augmenté par
Abu Hamza Al-Germâny
www.islamhouse.com
L’islam à la portée de tous !
أعذار من لا ترتدي الحجاب وبيان تهافتها
(بالفرنسية)
بقلم الدكتورة هويدا إسماعيل
حفظها الله تعالى
قدم للترجمة الشيخ: عبد الغني عوسات
حفظه الله تعالى
ترجمه: أبو فهيمة عبد الرحمن البجائي
مراجعة وزيادات: أبو حمزة الجرماني
بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ
Au nom d’Allâh, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux
RECOMMANDATIONS !
C |
hère sœur musulmane et cher frère musulman !
Lorsque tu auras terminé de lire cet opuscule, offre-le à ton tour pour que d'autres en tirent profit. Et invite les gens que tu connais avec douceur et sagesse à la vérité qu'il contient.
Il est aussi de ton droit de l’imprimer pour une distribution gratuite, mais sans rien modifier du texte.
« Qu’Allâh te récompense de la meilleure manière ! »
Introduction du vertueux
Cheikh Abd El Ghani Aoussat
(Qu'Allâh le préserve)
C |
ertes, la Louange est à Allâh. Nous Le louons, implorons Son Secours, et Lui demandons le pardon. Nous Lui demandons de nous protéger contre le mal qui existe en nous et contre nos mauvaises actions. Celui qu’Allâh guide, nul ne pourra l’égarer, et celui qu’Il égare, nul ne pourra le guider. Et j’atteste qu’il n'y a point de divinité digne d’être adorée en dehors d’Allâh, l’Unique, sans associé. Et j’atteste que Mohammed est Son serviteur et Messager.
Cela dit ; Allâh – Très-Haut soit-il — a fait du hijab (voile) un acte d'adoration pour les croyantes ; Il leur a rendu obligatoire pour les bienfaits, multiples et variés, qu'il recouvre.
En effet, le hijab renferme nombre d'avantages apparents et cachés, religieux et mondains.
C'en est un culte dont celle qui le pratique sera récompensée, tandis que celle qui s'en abstient sera vouée au châtiment divin.
En vérité, Allâh — Pureté à Lui— n'a jamais ordonné une chose à Ses serviteurs sans que celle-ci soit une source de bien recouvrant de grands bénéfices, et comme Il ne leur a jamais interdit un acte que pour le mal et la nuisance que celui-ci renferme.
Les croyantes, tout comme les croyants, répondent à l'ordre de leur Seigneur sans hésitation ni rébellion. Elles s'appliquent également à Son adoration sans rien y ajouter ni en diminuer. Allâh — le Très-Haut — dit : « La seule réponse des croyants, lorsqu’on les appelle vers Allâh et Son messager, pour que ce dernier juge entre eux, est de dire : « Nous avons entendu et nous avons obéi ! » Voilà ceux qui réussissent. » An-Noûr. V. 51.
Ces croyantes se conforment à la prescription divine de mettre le hijab, par souci de préservation (couverture), de pudeur, de chasteté et de pureté, et en guise d'obéissance à Allâh – Très-Haut soit-il — et à Son Messager ﷺ; et tout ceci…
… sans rien modifier ni changer, et sans recourir au laxisme ni au choix (de ne pas le porter). Allâh — Majesté à lui — dit : « Il n'appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu'Allâh et Son Messager ont décidé d'une chose d'avoir encore le choix dans leur façon d'agir. Et quiconque désobéit à Allâh et Son Messager s'est égaré, certes, d'un égarement évident. » El Ahzêb. V. 36.
Allâh — le Très-Haut — a intimé l'ordre de porter le hijab à toutes les musulmanes en disant : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants de se couvrir par leurs grands voiles : [Jalâbîb]. » El-Ahzêb. V. 59.
C'est un ordre impliquant obligation, astreinte, et fermeté. Donc, il leur incombe d'être résolues et appliquées [à exécuter le commandement d'Allâh]. Et qu'elles ne soient pas dévoyées du droit chemin par quelques désirs, ambigüités ou barrières.
Ceci, car elles ont un très bel exemple à suivre dans la conduite des femmes des Compagnons. cÂ'icha — qu'Allâh soit satisfait d'elle — a dit : « qu'Allâh fasse miséricorde aux premières femmes émigrées ; quand Allâh a révélé Sa Parole : « Et qu'elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines, » elles s'empressèrent à couper en deux leurs vêtements et se voilèrent avec ! » Ainsi, doit se soumettre toute musulmane et se conformer [aux ordres d'Allâh].
De plus, lorsque la musulmane se livre à la contemplation de cette injonction divine, elle finira par dévoiler de nobles sagesses, de précieux secrets et d'innombrables vertus ! Aussi, elle déduira, à travers les textes sacrés à ce sujet, d'inestimables bienfaits, notamment :
· Le hijab est en fait une façon de préserver l'honneur de la femme, de purifier son cœur et de fructifier son âme. Allâh — Pureté à lui — dit : « C'est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs. » El Ahzêb. V. 53.
· C'est également un signe de nobles caractères tels la chasteté, la dignité, la pudeur et la défense de l'honneur.
· De même, cela est une marque[1] distinguant les femmes vertueuses au comportement honorant !
· Par ailleurs, le hijab est une preuve qui témoigne que la sœur le portant est exempte de tous soupçons ; de même qu'elle a signifié son refus à tous risques de nuisance et de tentation ; le Très-Haut dit « Elles en seront vite reconnues et éviteront d'être offensées. » El Ahzêb. V. 59.
· Il aide à dompter les instincts charnels,
· Il est un coup d'épée qui tranche les pensées démoniaques !
· C'est aussi une prévention sociale contre les différentes formes de nuisance que lui lancent les regards qui trahissent, et les langues qui portent atteinte à la réputation des femmes.
· Le hijab protège également la pudeur : cet état d'être enraciné dans l'âme, qui incite aux vertus et repousse les vices.
En vérité, si nous étudions avec soin les mérites et les bienfaits du hijab, par lecture des textes jusqu'à épuisement, nous conclurons certes que ces bienfaits sont multiples, variés et très précieux.
De toute manière, si la femme est décente en apparence elle l'est aussi, certainement, en son intérieur, comme dit le dicton : « de l'abondance du cœur, la bouche parle » (chaque chose reflète par son apparence ce qu'elle cache à l'intérieur). »
C'est pour cela qu'Allâh a fait en sorte que l'habit de la piété soit un vêtement qui couvre à la fois le corps et l'esprit. Allâh — Exalté soit-Il— dit à ce propos : « Ô enfants d'Adam ! Nous avons fait descendre un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. -Mais le vêtement de la piété, voilà qui est meilleur. » El Acrâf. V. 26.
cAbd Ar-Rahmên Ibn Aslem (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a expliqué ce verset comme suit : « Il (le fils d'Adam) craindra pieusement Allâh et cachera sa nudité (sa cAwra), voilà le vêtement de la piété. »
Ainsi, tu as pris connaissance désormais, ô sœur musulmane !, l'obligation de mettre le hijab, son mérite, ses fruits ; tu as aussi pris connaissance qu'il est vraiment l'ordre d'Allâh et Son vœu pour Ses sincères serviteurs.
Dans ce sens, Allâh — qu'Il soit Très-Haut — dit « Et Allâh veut accueillir votre repentir. Mais ceux qui suivent les passions veulent que vous vous incliniez grandement (vers la turpitude comme ils le font). » An-Nisê'. V. 27.
Cela veut dire : ceux qui suivent leurs plaisirs qui tiennent du faux et des basses attitudes, qui encouragent la fornication à outrance et le libertinage ainsi que les autres agissements qu'Allâh a interdits, veulent que vous déviiez du vrai chemin et outrepassiez les actes qu'Allâh vous a autorisés afin que vous tombiez dans Sa désobéissance ! Ils désirent vous voir comme eux dans la course aux passions illicites et aux péchés !
Voilà pourquoi Allâh les a décrits suivant leurs passions blâmables et leurs comportements fâcheux.
Le poète dit vrai en déclamant !
Ne sois pas leurré par certaines gens qui t'incitent à dévier de la guidée !
Nulle assistance ne leur a été accordée pour suivre la vérité !
Cœurs aveugles ! De leur guide, ils se sont tous détournés,
Car ils ont tous mécru en Allâh en imitant leurs aînés !
Enfin, il ne m'échappe pas de remercier le vertueux frère, le professeur Aboû Fahîma cAbd Ar-Rahmên El Bidjê’î, pour l'attention qu'il porte à ce genre d'épîtres traitant de ces questions ; et ce, dans un temps où beaucoup de problèmes sont soulevés concernant le sujet du hijab qui est un culte islamique et non une coutume que l'on peut soumettre aux tractations sans scrupules !
Certes, ce qui suit est une épître dont les arguments sont forts aux antipodes des calomnies et rumeurs arrogantes, dirigées par les prôneurs de la vilenie ! Ceux qui appellent au dévoilement, à la nudité et à la débauche.
Je le remercie donc pour cette fidèle traduction ; et c'est à Allâh que nous demandons de rendre ses écrits précis et ses traductions conformes.
Écrit par votre frère :
Abd El Ghani Ibn El Hassan Aoussat
Préface de la seconde édition
AVIS AUX LECTEURS
L |
ouange à Allâh qui a parachevé les religions par la religion de droiture, et révélé le Qour’ên et la sounna pour guider l’homme et la femme vers leur réussite. Et que la prière et le salut soient sur l’ultime Prophète et Messager ; le guide de l’humanité sur le chemin de la vérité : Mohammed Ibn cAbd Allâh ; ainsi que sur ses pieuses épouses, sa noble famille et ses honorables et louables Compagnons.
Nous tenons à préciser avec insistance que la traduction des œuvres islamiques n’est qu’un moyen provisoire pour comprendre l’Islam. Le fruit de celle-ci n’est que proportionnel et très limité !
Un bon apprentissage ne peut s’effectuer, avec efficacité, en dehors de la langue arabe. Les autres langues, étant transitoires, ne peuvent, en aucun cas, la remplacer.
L’expérience de chaque lecteur français ou francophone est une preuve suffisante.
Cela dit, il est évident qu’apprendre l’arabe est la première étape que doit franchir tout musulman non arabophone. Car elle est le pivot central dans l’acquisition du savoir religieux en Islam voire une grande nécessité.
Voilà pourquoi nous invitons tous nos frères français et francophones à produire des efforts afin d’apprendre cette très belle langue, et la découvrir dans toute sa grandeur.
L’Imam Ibn Taymiyya (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit : « Certainement, la langue arabe est le symbole de l’Islam et des musulmans.
Et, les langues sont les plus importants symboles des nations par lesquels elles se démarquent les unes des autres. »[2]
L’éminent savant du Hadîth Ahmed Châkir (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit : « … Certainement, la nation de la langue arabe avec laquelle est descendu le Noble Livre (le Qour’ên) se doit de diffuser sa religion (l’Islam). De même, il lui incombe de propager sa langue (l'arabe), ses us et coutumes et ses règles d’éthique, parmi les autres nations.
En faisant cela, elle appellera à la guidée et la vérité apportées par son Prophète (Mohammed ﷺ), afin de faire de ces nations musulmanes une seule nation, dont : la religion, la Qibla et la langue seront les mêmes.
Aussi, elles auront les mêmes valeurs (critères) qui construiront sa personnalité. Ainsi sera-t-elle une nation du juste milieu[3], dont les individus (les musulmans) seront témoins des gens (dans l’au-delà).
Il appartient donc à toute personne, qui souhaiterait s’intégrer à ce groupe musulman de :
· croire à sa religion (l’Islam),
· se conformer à la Charia,
· suivre son mode de vie,
· et d'apprendre sa langue (l’arabe). » Fin de citation. [4]
Aboû Fahîma cAbd Ar-Rahmên El Bidjê’î
Études de post-graduation en sciences du langage
Études supérieures en sciences islamiques
Études universitaires en traduction
Paris
Paris, le vendredi 1Jomêda El Oûlâ 1428 H.
Le 18 mai 2007 G.
Préface de la première édition
L |
ouange à Allâh qui a gratifié la nation musulmane en lui instituant les principes de la chasteté, l’intégrité, et la pudeur par Sa Glorieuse Parole : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants de se couvrir par leurs grands voiles : [jalâbîb] ». El-Ehzêb. V. 59.
Et que la Prière et le Salut soient sur le meilleur homme qui marcha sur terre. Notre Prophète et modèle, Mohammed. Le Messager ﷺ qui a instauré les fondements de la pureté, de la droiture et de la guidée. Il a réellement conféré aux musulmans les moyens de préserver leur honneur par crainte qu’ils ne se souillent par les turpitudes et les perversités sexuelles ! Et qu’Allâh prie et bénisse ses honorables et chastes femmes qui furent le meilleur exemple quant à la pratique du verset précité : Khadîja[5], ‘A’icha, Sawda, Hafsa, Oummou Salama, Zeyneb Bint Khouzeyma, Jouweyriya, Safiyya, Oummoû Habiba, Meymoûna, et Zeyneb Bint Jahch.
Le Lion de la Sounna à notre époque, le Cheikh Al-Albânî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit dans son fameux livre[6] « Jilbêb El Mar’a El Mouslima (Le Jilbêb de la femme musulmane) » : « Nous avons étudié avec soin les versets coraniques, la Sounna authentique et les textes des prédécesseurs (Salafs) qui avaient attraits à ce sujet qui est d’une grande importance. Il nous est [donc] apparu que la femme lorsqu’elle sort de chez elle, doit couvrir entièrement son corps, et qu’elle ne doit rien montrer de sa parure (zîna). Excepté son visage[7] et ses mains (si elle veut) et ceci avec n’importe quelle sorte de vêtement, tant qu’il regroupe les conditions suivantes :
1. Qu’il couvre l’ensemble du corps excepté le visage et les mains.
2. Qu’il ne soit pas une parure en soi (un vêtement de coquetterie) [zîna].
3. Qu’il soit épais et non transparent.
4. Qu’il soit bien large et non moulant.
5. Qu’il ne soit pas parfumé.
6. Qu’il ne ressemble pas aux vêtements des hommes.
7. Qu’il ne ressemble pas aux vêtements des mécréantes.
8. Qu’il ne soit pas un vêtement qui attire les regards pour sa singularité et qui souligne la volonté de se démarquer (chouhra). »
Finalement, nous demandons à Allâh par Ses Noms les meilleurs et Ses Attributs les plus hauts de nous raffermir sur le droit chemin, le chemin du Qour’ên et de la Sounna selon la compréhension des pieux ancêtres de cette Oumma [As-Salaf As-Sâlih], de nous accorder une piété par laquelle nous accomplissons Ses droits et évitons Ses interdits, Âmîn.
Il ne me quitte pas de l'esprit le devoir de remercier vivement notre Cheikh, son éminence Abd El Ghani Aoussat pour les précieuses aides qu’il me fournit inlassablement dans la réalisation de mes traductions : ses Fatâwas et ses orientations. Sans oublier en outre, de remercier chaleureusement mon frère et ami ‘Abd El Mâlik Aboû ‘Oumeyr qui a réagi avec ardeur et joie à la demande de m’aider dans la traduction de cet opuscule. Nous remercions Allâh de l’avoir guidé à l’islam et Lui demandons de le rétribuer par la meilleure récompense ; Âmîn !
Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên El Bidjê’î
Études de post-graduation en sciences du langage
Études supérieures en sciences islamiques
Études universitaires en traduction
Paris
Paris, au couchant du
samedi 28 Jomêda El Oûlê 1427 H.
Correspondant au 24 juin 2006 G.
Pourquoi ne mets-tu pas le hijab ?![8]
Écrit par
Dr. Houwayda Ismaïl
Qu'Allâh la préserve et la récompense !
Annexe compilée par
Abu Hamza Al-Germâny
Qu'Allâh le préserve ainsi que sa famille ! INTRODUCTION
J |
e loue Allâh — qu’Il soit Très-Haut — comme Il doit être loué, pour La Splendeur de Son Visage, et La Grandeur de Sa Souveraineté. Et que la Paix et le Salut d'Allâh soient pour Son Noble Messager qui a tracé le chemin qui mène vers l'agrément d’Allâh et vers Son Paradis. En effet, ce chemin d'une rectitude exemplaire est bordé par la dignité, joliment garni de la noble morale et orné de la parure de pureté, de pudeur, et de chasteté. Ce chemin conduit les deux constituants de la société humaine, l'homme et la femme, aux sphères de la quiétude et de la félicité ici-bas et dans l’au-delà.
Il fait partie de [ces joyaux] l’obligation de porter le hijab qu’Allâh – béni soit-Il— a institué pour la femme. Ceci pour protéger sa chasteté, préserver son honneur et pour qu'il soit une preuve de sa foi.
C’est pour cela que la société qui s’éloigne de la voie d’Allâh, qui s’écarte de Son droit chemin, est [inévitablement] une société frappée de morbidité. Celle-ci nécessite un remède qui la conduira vers son rétablissement et son bonheur.
Il est des images qui prouvent qu’une telle société est loin du chemin d'Allâh, et qui démontrent avec précision l’intensité de sa déviation et de son libertinage, l'image où l'on perçoit l’expansion de l’exhibition sexuelle et du dévoilement chez la grande majorité de la jeune gent féminine.
Désolément, nous constatons [de nos jours] que ce fléau est devenu une des caractéristiques de la société musulmane, même si toutefois, le port de l’habit islamique est aussi largement répandu.
Quelles sont donc les causes qui ont conduit à cette déviance ?
Pour répondre à cette question, nous l'avons posée à différentes catégories de filles. De là, nous avons constaté l’existence de dix principales excuses. Mais après de nombreuses vérifications, nous nous sommes rendus compte combien ces prétextes sont inconsistants !
Sœur musulmane ! Lisons ensemble ces présentes lignes afin de prendre connaissance des causes qui mènent à se détourner du hijab, pour enfin les controverser une à une.
Le premier prétexte
La première d’entre elles dit : « Je ne suis pas encore convaincue qu’il faut porter le hijab ! »
À cette sœur, nous posons deux questions :
La première question : est-elle convaincue à la base de l’authenticité de l’Islam ?
Évidemment, sa réponse sera : oui ! Je suis convaincue ! Car non seulement elle dit : « Lâ Ilêha Illa Allâh » (il n’y a point de divinité digne d’adoration à part Allâh) qui est admis comme étant sa conviction dogmatique. Et elle dit également : « Mohammed Rassoûlou Allâh » (Mohammed est le Messager d’Allâh) qui est admis comme étant sa reconnaissance de la Charî‘a [la législation islamique]. En somme, on en conclut qu'elle est convaincue de l’Islam en épousant sa croyance [El ‘Aqîda], sa législation, et son mode de vie.
La seconde question : le hijab fait-il partie de la législation islamique et de ses obligations ?
Si cette sœur est vraiment sincère ; cherche à connaître la vérité à l’exemple de celui qui la cherche réellement ; elle dira certainement : oui, le hijab fait partie de la législation d'Allâh et de ses obligations.
Allâh, à qui elle voue son adoration, a bien ordonné à la femme dans Son Livre de mettre le hijab. De même, le noble Messager ﷺ, duquel elle croit au message, a aussi ordonné de porter le hijab dans sa Sounna. Allâh – Le Très-Haut — dit : « Et ne vous exhibez pas à la manière des femmes d’avant l’islam. » El Ehzêb. V. 33
Comment donc appelle-t-on une personne qui est convaincue de l’authenticité de l’islam, mais en revanche n’applique pas ce dont Allâh – Le Très-Haut — ainsi que Son Noble Messager (ont commandé de faire ?
Quoi qu'il en soit, cette personne ne fait partie de ceux décrits par Allâh dans ce verset : « La seule réponse des croyants, lorsqu’on les appelle vers Allâh et Son messager, pour que ce dernier juge entre eux, est de dire : « Nous avons entendu et nous avons obéi ! » Voilà ceux qui réussissent. » An-Noûr. V. 51.
En somme, si cette sœur est vraiment convaincue de l’islam, comment ne serait-elle pas convaincue de ses commandements ?!
Le deuxième prétexte
La deuxième sœur dit : « Je suis convaincue de l’obligation de porter le vêtement légal [le hijab], mais ma mère m’interdit de le mettre. Et si je lui désobéis, je serai vouée au Feu [de l’Enfer] ! »
La plus noble des créatures d’Allâh, le Messager d’Allâh ﷺ, répond à l'excuse soulevée par cette sœur par une parole concise et sage : « Pas d’obéissance à une créature lorsqu’il y a désobéissance au Créateur. »
Sans le moindre doute, la place des parents en islam, et en particulier celle de la mère, est très haute. En effet, Allâh a lié la place accordée aux parents à la plus importante des œuvres qui est Son adoration et [la réalisation] de Son Unicité (le Tawhîd). Cela est stipulé dans plusieurs versets du Qour’ên, notamment ce dernier où Allâh — le Très-Haut — dit : « Et adorez Allâh et ne Lui associez rien et soyez bons envers vos parents. » An-Nisê'. V. 36.
Ainsi, rien ne limite l’obéissance aux parents sauf une seule chose, à savoir la désobéissance envers Allâh. Le Très-Haut dit : « Et s’ils te contraignent à M’associer des divinités dont tu n’as aucune connaissance, ne leur obéis pas. » Louqmên. V.15.
Et le fait de leur désobéir concernant un péché n’empêche nullement la bienfaisance envers eux ainsi que la piété filiale. Allâh – le Très-Haut — dit : « mais continue à leur obéir au quotidien dans ce qui est convenable.» Louqmên. V. 15
En somme, comment peux-tu obéir à ta mère et désobéir à Allâh qui t’a créé et a créé ta propre mère ?!
Le troisième prétexte
Quant à la troisième sœur, elle dit : « ma capacité financière ne me permet pas de changer mes habits par des nouveaux conformes à l'islam ! »
Notre sœur rentre dans un des deux cas :
· Elle est soit véridique et sincère,
· ou soit elle est menteuse et s’esquive du port du hijab légiféré et souhaite en réalité un hijab impudique[9], aux couleurs criardes, adapté à la mode d'une période donnée et au prix très élevé.
1) nous commençons par notre sœur sincère et véridique :
Chère sœur ! Sais-tu qu’il n’est en aucun cas permis à la femme musulmane de sortir de chez elle jusqu’à ce que son vêtement remplisse les conditions reconnues du hijab légal (charcî) ? Ces conditions doivent être impérativement connues par chaque musulmane ![10]
Pour apprendre les choses de la vie quotidiennes, tu le fais facilement, alors comment ne peux-tu pas apprendre les choses qui vont te sauver du châtiment d’Allâh ainsi que de Sa Colère après la mort ! Allâh — Le Très-Haut — n’a-t-Il pas dit : « Demandez donc aux gens du rappel [les savants] si vous ne savez pas. » An-Nahl. V. 43. Alors ma sœur ! Apprends donc les conditions du hijab.
Si tu dois absolument sortir de chez toi alors, ne le fais que si les conditions du hijab légal sont remplies. Fais cela pour satisfaire Le Très Miséricordieux et humilier le diable.
Cela parce que le méfait de ta sortie dévoilée et dévêtue est plus grand que le bienfait de ta sortie pour une nécessité [quelconque].
Ma sœur ! Si ton intention est sincère et ta résolution véridique, sache que d'innombrables personnes te viendront en aide et Allâh te facilitera les choses. N’est-ce pas Lui qui dit : « Celui qui craint Allâh, Il lui donnera une issue favorable. Et lui accordera sa subsistance d'une façon inespérée. » At-Talâq. V. 2-3
2) Quant à notre sœur qui veut s’échapper [de l’obligation du hijab], nous lui disons :
La dignité et la grande estime auprès d’Allâh – Le Très-Haut — ne se manifestent pas par les vêtements brodés, les couleurs clinquantes, ou par le fait de se conformer à la mode vestimentaire contemporaine. Mais elles se manifestent uniquement, dans l’obéissance à Allâh et à Son Messager ﷺ en mettant en pratique la pure législation islamique et en portant le hijab islamique authentique. Lis [ma sœur] la Parole d’Allâh — Le Très-Haut — : « Certes le plus noble d’entre vous auprès d’Allâh est le plus pieux. » El Houjourât. V. 13
En somme, pour acquérir l'agrément d'Allâh et Son paradis, toute chose chère et précieuse à nos yeux (un être cher ou un bien matériel) perd de sa valeur et jouit de peu de considération…
Le quatrième prétexte
La quatrième sœur dit : « Dans mon pays, le climat est très chaud et je ne le supporte pas. Comment résisterais-je donc si je mettais en plus le hijab ? »
À des personnes comme celle-ci, Allâh — le Très-Haut — dit : « Dis : « Le feu de l’Enfer est plus ardent encore ! » Si seulement ils comprenaient ! » At Tawba. V. 81.
Comment compares-tu la chaleur de ton pays à celle de la Géhenne ! Sache – mon honorable sœur — que Satan t'a jeté un de ses vulnérables filets pour te mener de la chaleur de cette vie à celle du Feu de l’Enfer. Sauve-toi donc de son piège !
Considère donc la chaleur du soleil tel un bienfait et non pas un méfait sachant qu'il te rappelle la gravité du châtiment d’Allâh -Le Très-Haut — qui dépasse en nombreux degrés la chaleur terrestre.
Dès lors, tu te remettras [certainement] à l’ordre d’Allâh et sacrifieras l’aisance de ce bas monde au profit de ton salut dans l'au-delà en te préservant du Feu. Ce feu dont les habitants ont été décrits par le Très-Haut dans ce verset : « Ils n’y goûteront ni fraîcheur ni breuvage. Hormis une eau bouillante et du pus. » An-Naba’. V. 24-25
En somme, le Paradis est parsemé de difficultés (celui qui les surmonte y entre) et l’Enfer est jonché de passions (celui qui y succombe y entre)…
Le cinquième prétexte
Écoutons maintenant l’excuse de la cinquième sœur : « J’ai peur en portant assidûment le hijab de l’enlever plus tard. J’ai vu beaucoup de filles faire cela ! »
À celle-ci, je dirai : « Si tous les gens adoptent le même raisonnement que toi, ils auraient renoncé à la religion entière. Ils auraient délaissé la prière, car certains craignent de l’abandonner. Ils se seraient aussi abstenus du jeûne, car nombreux sont ceux qui ont peur de le rompre, etc. »
As-tu vu [ma sœur] comment le diable a une nouvelle fois jeté sur toi un de ses filets et t’a empêché de suivre le chemin de la guidée ! Allâh — l’Exalté — aime que son serviteur persiste dans la pratique des bonnes œuvres même si celles-ci sont peu nombreuses ou seulement recommandées. Que dire si ces bonnes œuvres sont obligatoires comme est le cas du hijab ?!
Le Messager d’Allâh ﷺ a dit : « La meilleure œuvre auprès d'Allâh est celle qui est accomplie continuellement, aussi infime soit-elle ! »
Pourquoi n’as-tu pas cherché à connaître les causes qui ont poussé ces sœurs à ôter leur hijab, afin que tu t’en écartes et que tu œuvres à les éviter ?
Pourquoi n’as-tu pas cherché les causes qui raffermissent la personne sur le chemin de la guidée et de la vérité afin de t’y accrocher [c'est-à-dire aux causes] ?
Parmi ces causes : le fait d’invoquer fréquemment Allâh pour qu’Il raffermisse ton cœur dans la religion comme le faisait le Prophète ﷺ. Il y a également la prière et l’humilité : Allâh — le Très-Haut — dit : « Et cherchez secours dans l’endurance et la prière : certes, la prière est une lourde obligation, sauf pour les humbles. » El Baqara. V. 45
Il fait partie en outre de ces causes, l’observance de toutes les pratiques légiférées par l’Islam, dont le hijab. Allâh – le Très-Haut — dit : « S’ils avaient fait ce à quoi on les exhortait, cela aurait été certainement meilleur pour eux, et cela les aurait raffermis. » An-Nisâ’. V. 66
En somme, si tu avais saisi les causes qui mènent [par la permission d'Allâh] à la guidée et si tu avais goûté à la douceur de la foi, tu n’aurais point abandonné les ordres d’Allâh après les avoir mis en pratique...
Le sixième prétexte
Quel prétexte propose la sixième sœur ? Elle dit : « On m’a dit que si je mets le hijab aucun homme ne voudra de moi en mariage ! À cause de cela, je vais m’abstenir de le porter jusqu’à ce que je me marie ! »
Un mari qui souhaite te voir dévoilée et désobéissante à Allâh n’est pas digne de se marier avec toi. Ce genre d'homme est indifférent vis-à-vis des interdits d’Allâh qui sont commis, et ce genre d'homme ne se soucie pas de toi ni te porte le moindre d'intérêt. Ce mari ne t’aidera pas à entrer au Paradis et à te sauver du Feu.
Un foyer bâti dès le premier jour sur la transgression d’Allâh et sur des actes qui encourent Sa Colère est un foyer qui mérite les malheurs et la peine ici-bas et dans l’au-delà. Conformément à la parole d'Allâh – le Très-Haut : « Et quiconque se détourne de Mon Rappel, mènera certes, une vie pleine de gènes, et le Jour de la Résurrection nous l’amènerons au rassemblement, aveugle. » Tâha. V. 124
De plus, le mariage est sans doute une faveur d’Allâh qu’Il donne à qui Il veut. Combien de filles voilées se sont mariées sans aucune difficulté ! Et combien de filles non voilées restèrent célibataires !
Par ailleurs, si tu te dis : « Mon dévoilement et ma coquetterie est un moyen pour un noble objectif qui est le mariage. » [Je te dis] : « En Islam, un noble objectif ne justifie nullement les moyens illicites pour y parvenir. Si un objectif est noble, il faut nécessairement que le moyen soit noble aussi pour y parvenir.
Ceci, parce qu’une règle islamique des fondements de la jurisprudence énonce : « Les moyens ont le même statut juridique que les fins. »[11]
En somme, Nous demandons à Allâh qu'il ne bénisse pas un mariage fondé sur la désobéissance et l’immoralité !
Le septième prétexte
Que diras-tu, ô septième sœur ! Elle dit : « Je ne mets pas le hijab parce qu’Allâh dit : « Et quant aux bienfaits de ton Seigneur, fais-en part aux autres. », et comment cacherai-je donc mes beaux cheveux et ma beauté séduisante qu'Allâh m'a donnés ?! »
Chère sœur ! Je constate que tu t’appliques à suivre le Livre d’Allâh et Ses ordres seulement lorsque ceux-ci ne contredisent pas ta passion et ta compréhension ! Sinon lorsque ces mêmes ordres te déplaisent, tu les délaisses !
Autrement, pourquoi ne t’appliques-tu pas dans la réalisation de Sa Parole : « Et de ne montrer de leurs beautés que ce qui en paraît ». An-Noûr. V. 31, ainsi que dans la pratique de Sa Parole : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants de se couvrir par leurs Jalêbîb »[12]. El Ahzêb. V. 59.
Car, par cette parole que tu as dite, chère sœur ! Tu t’es permise de légiférer ce qu'Allâh a justement interdit : le dévoilement et l’exhibition de ta beauté. La cause est que tu n'as pas envie de t’appliquer à la religion.
La plus grande faveur qu’Allâh nous a accordée est celle de la foi et de la guidée. Pourquoi donc tu n’as pas mis en évidence cela et pourquoi n'as-tu pas évoqué cette importante grâce qu’Allâh t’a conférée et dont le hijab fait partie ?!
En somme, y a-t-il pour la femme un bienfait plus grand que celui de la guidée et du hijab ?!
Le huitième prétexte
Nous arrivons maintenant à notre huitième sœur qui dit : « Je sais bien que le hijab est obligatoire, mais je le mettrai quand Allâh m’aura guidée ! »[13]
Nous interrogeons cette sœur sur les démarches qu’elle a suivies pour qu’elle soit méritante de la guidée divine ? Nous savons certainement qu’Allâh – Le Très-Haut —, par Sa Sagesse, a fait que toute chose a une cause [qui conduit à la concrétiser].
C’est pour cela que le malade doit prendre des médicaments pour guérir. De même, le voyageur utilise sa voiture ou enfourche un animal pour atteindre la destination voulue. Les exemples sont si nombreux qu'il est impossible de les dénombrer.
Notre sœur a-t-elle alors œuvré fermement dans la recherche de la guidée ? A-t-elle fourni les causes [efforts] nécessaires ?
Parmi ces causes :
· L’invocation d’Allâh – le Très-Haut — tout en étant sincère, comme l’Exalté dit : « Guide-nous vers le droit chemin ». El Fâtiha.V, 6.
· Elle s'appliquera à fréquenter des femmes pieuses, car elles sont un meilleur appui pour obtenir la guidée et pour s'y maintenir, pour qu’Allâh la guide, lui augmente sa guidée, lui inspire la justesse et la crainte révérencielle.
· Après cela, elle s’attachera à l’exécution des Commandements du – Très-Haut —, et à mettre le hijab qu’Allâh à ordonné aux croyantes.
En somme, si cette sœur avait été vraiment ferme et résolue dans la recherche de la guidée, elle aurait entrepris les causes pour cela et l’aurait donc sûrement atteinte…
Le neuvième prétexte
Que dit la neuvième sœur ? Elle dit : « Le temps n'est pas encore venu pour moi de porter le hijab car je suis encore très jeune ! Je le porterai lorsque je serai plus âgée ou après l’accomplissement du Hajj ! »
Ma chère sœur ! L’Ange de la mort est un visiteur qui se tient sur le seuil de ta porte attendant l’ordre d’Allâh — le Très-Haut — pour prendre ton âme à n'importe quel instant. — Le Très-Haut — dit : « Quand leur terme [mort] vient, ils ne peuvent le retarder d’une heure et ils ne peuvent non plus l’avancer. » El A‘râf. V. 34
Chère sœur ! La mort ne distingue ni les vieilles ni les jeunes. Il se peut que la mort te vienne alors que tu es dans cet état de grande désobéissance ; celui de combattre le Seigneur de la Puissance en te dévoilant et en exhibant ta beauté.
Ô ma sœur ! Hâte-toi vers l’obéissance avec ceux qui se hâtent répondant à l’appel d’Allâh — le Très-Haut — : « Hâtez-vous vers un pardon de votre Seigneur ainsi qu’un paradis aussi large que le ciel et la terre. » Al-Hadîd. V. 21
Ô ma sœur ! N’oublie pas Allâh — le Très-Haut — sinon Il t'abandonnera en t’éloignant de Sa Miséricorde dans la vie présente ainsi que dans l’au-delà et en te faisant oublier ta propre personne en ne lui donnant pas son droit (à la personne) d’obéissance à Allâh et de son adoration.
Allâh – L’Exalté — dit à propos des hypocrites : « Ils ont oublié Allâh et Il les a alors abandonnés. » At-Tawba. V. 67
Et dit aussi : « Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allâh ; [Allâh] leur a fait alors oublier leurs propres personnes. Ceux-là sont les pervers. » El Hachr. V. 19
Ma sœur ! Même si tu es encore jeune, écarte-toi de toutes les désobéissances dont fait partie le délaissement du hijab, car Allâh est dur en châtiment. En effet, Il te questionnera le jour du jugement sur ta jeunesse et tous les moments de ta vie.
En somme : Comme l'espoir de vivre longtemps rend aveugle ! Comment peux-tu garantir ne serait-ce demain d'être encore en vie !
Le dixième prétexte
Enfin, la dixième dit : « Je crains que si je m’applique à mettre le vêtement islamique qu’on m'attribue le nom d’un groupe spécifique et moi je déteste l’esprit partisan ! »
Ô sœur dans l’Islam ! Il y a seulement dans l’islam deux partis pas plus. Allâh l’Immense les a mentionnés dans son Noble Livre :
1. Le premier parti est celui d’Allâh qu'Allâh fait triompher parce que ses partisans obéissent à ses ordres, et s'écartent des désobéissances.
2. Le deuxième parti est celui du diable, le lapidé, qui désobéit au Très Miséricordieux, et multiplie la corruption sur terre.
Toi lorsque tu accomplis les ordres d’Allâh et à travers ces derniers le hijab, tu t’affilies au parti d’Allâh dont les membres sont ceux qui récoltent le succès.
Inversement, lorsque tu te dévêtis montrant ta parure et laissant paraître tes charmes, là tu t’embarques sur le bateau du diable et ses alliés parmi les hypocrites et les mécréants et quelle mauvaise compagnie ! [14]
Vois-tu comment tu fuis Allâh pour joindre Satan ?! Vois-tu comment tu changes le bon par le mauvais ?! Fuis donc ma sœur vers Allâh et mets en pratique ses prescriptions : « Fuyez donc vers Allâh. Moi, je suis pour vous, de Sa part, un avertisseur explicite. » Adh-Dhâriyât. V. 50
Le hijab est une adoration très honorable. Cette adoration ne se plie pas aux opinions des gens, de leurs orientations ou de leurs choix ! En effet, Celui qui l’a légiféré est bien Le Créateur, Le Sage.
En somme, pour satisfaire Allâh – le Très-Haut, pour espérer Sa clémence et pour gagner Son paradis, ne prête donc aucune considération aux paroles des diables, qu'ils soient humains ou djinns ![15] Accroche-toi scrupuleusement à la religion. Prends pour modèle les mères des croyants (épouses du Prophète ﷺ), les compagnes (épouses des compagnons) savantes et qui ont lutté dans le droit chemin…
ANNEXE D'autres prétextes répandus[16]
Le présent article vient compléter les dix prétextes précités. Voici quelques nouvelles excuses que présentent nos sœurs qui ne mettent pas le hijab…
Qu'Allâh nous guide tous vers le chemin du paradis !
Le onzième prétexte
La onzième sœur dit : « Moi al-hamdoulillah, je ne vole pas, je ne mens pas... je ne pense pas que ça soit si grave que ça de ne pas mettre le hijab ! Mieux vaut être comme moi plutôt que mettre le hijab et en même temps mentir, calomnier, voler comme j'en connais ! Et en plus ne dit-on pas que la religion n'est que comportement ? »
Chère sœur ! Médite cette parole d'Allâh : « Ô vous les croyants ! Entrez pleinement dans l’Islam, et ne suivez point les pas du diable, car il est pour vous un ennemi déclaré. » Al-Baqara, V.208
Et médite également celle-ci, qu'Allâh épanouisse ton cœur : « Allez vous croire en une partie du Livre et en rejeter une partie ? Ceux d’entre vous qui agissent ainsi ne méritent que l’humiliation dans cette vie, et au Jour de la Résurrection, ils seront menés vers le plus dur châtiment, et Allâh n’est pas inattentif à ce que vous faites. 86. Voilà ceux qui échangent la vie présente contre la vie future. » Al-Baqara, V.85-86
Chère sœur ! Ces versets te montrent clairement qu'il est du devoir du musulman de suivre tous les préceptes obligatoires de l'islam. Reconnaître son péché est meilleur pour toi que de déclarer sans honte que le délaissement d'une obligation d'Allâh n'est pas grave ! Tu penses que c’est insignifiant alors que pour Allâh c’est énorme ! Et même si tu prétends que cela n'est pas si grave (ce qui est faux), alors ne considère pas la petitesse du péché, mais bien la grandeur de celui à qui tu as désobéi !
Chère sœur ! Il ne te reste plus qu'à suivre cette recommandation d'Allâh, car cette recommandation est une obligation : « Dis également aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté, et de ne montrer de leur beauté que ce qui en apparaît. Qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines… » An-Noûr. V. 51.
En somme, il n’est pas honnête de condamner le comportement de certaines sœurs portant le voile en prétendant qu'elles mentent ou qu'elles calomnient alors que notre propre comportement peut être plus à plaindre. Alors, nous conseillons à cette personne de regarder ces péchés avant ceux des autres, là se trouve la clé de la réussite :
Commence par ta personne, en lui interdisant sa déviation,
Si elle cesse d’être déviée, tu es certainement doué de raison.
À cet instant, on acceptera ta parole et un exemple, tu seras.
Ce que tu dis sera pris en compte et ton enseignement servira.
N’interdis point un comportement que, toi-même, tu commets,
Honte à toi, si tu effectues ce que, toi-même, tu condamnais.
Le douzième prétexte
La douzième sœur dit : « Le voile comme la foi, c'est dans le cœur ! »
Chère sœur en Allâh ! Médite cette parole d'Allâh et considère le but pour lequel on a été créés :
« Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver qui de vous est le meilleur en œuvres. » Al-Mulk, V.2
Qui de vous est le meilleur en œuvres ! Les œuvres ont une place primordiale dans la vie du musulman sincère. Souvent dans le Coran, tu trouveras la foi liée à l'œuvre, car ils sont indissociables. Allâh dit : « Par le Temps ! 2. Certes, l’homme court à sa perte, 3. Sauf ceux qui croient et font de bonnes œuvres, se recommandent la vérité et se recommandent l’endurance. » Al-Asr, V.1-3
Allâh dit aussi : « Certes, ceux qui croient et font de bonnes œuvres auront pour résidence les Jardins du Paradis, 108. Où ils resteront éternellement, sans désirer aucun changement. » Al-Kahf, V.107 & 108
Si nous sommes sur terre, c'est bien pour prouver notre foi justement, pour prouver notre amour et notre soumission à Allâh.
Mais comment prouver cela ? Avec nos actes ! C'est bien beau de dire à quelqu'un : « je t'aime », mais si tes actes ne suivent pas, il s'apercevra vite fait que c'est du mensonge...
Le Prophète ﷺ a dit : « Toute ma communauté rentrera au paradis sauf celui qui ne veut pas. » On lui dit alors : « Ô Messager d'Allâh, qui donc ne voudrait-il pas rentrer au Paradis ! » Il répondit : « Celui qui m’obéit rentrera au paradis et celui qui me désobéit ne veut donc pas y rentrer. » Rapporté par Boukhâry.
La droiture dans la religion est exprimée par l'obéissance intérieure comme extérieure. La foi est proclamée par le cœur, la langue et les actes. Dire que la foi et la religion ne sont qu'une affaire de cœur est faux et mène à l'égarement.
Ton amour pour Allâh doit être tous les jours prouvé par ta soumission, ton humilité et ton amour qui constituent les piliers de l'adoration.
Il est mentionné dans un poème :
Désobéissant envers Dieu, tu fais avidement mine de l’aimer,
Ce comportement, je le jure, est un raisonnement bien mauvais !
Si ton amour était sincère, tu lui aurais certainement obéi,
La personne aimante, assurément, obéit à l’être qu’elle chérit.
En somme, Il est plutôt juste de dire, chère sœur, que la foi est ce qui est solidement ancré dans le cœur et qui est prouvé par les actes dont le hijab fait partie…
Le treizième prétexte
La treizième sœur dit : « J'aimerai porter le hijab, mais c'est plus fort que moi j'aime trop ma liberté et mon indépendance, et pour cela, je dois travailler et en France personne ne veut de femmes voilées au boulot ! Et d'abord ne dit-on pas : « le travail, c'est l'adoration ! »
Chère sœur, médite ces magnifiques paroles d'Allâh qui te montrent comment doit considérer le musulman sincère la vie d'ici-bas : « Sachez que la vie présente n’est que jeu, amusement, vaine parure, une concurrence orgueilleuse entre vous et une rivalité dans l’acquisition des richesses et des enfants. Elle est comme une pluie qui fait pousser une végétation émerveillant les cultivateurs, puis elle se fane et tu la vois jaunie ; puis, elle devient poussière. Et dans l’au-delà, il y a un dur châtiment, et aussi un pardon et un agrément d'Allâh. Et la vie présente n’est que jouissance trompeuse. » Al-Hadid, V.20
La liberté n'est pas une vertu lorsqu'elle vous mène vers la désobéissance d'Allâh ! Après ce verset Allâh te donne le libre choix de suivre, en espérant que tu seras de celles lorsqu'elles écoutent des propos, en suivent les meilleurs. Ce sont celles-là qu'Allâh a guidées et ce sont elles les douées d’intelligence !
Allâh dit donc : « Hâtez-vous vers un pardon de votre Seigneur et un Paradis large comme le ciel et la terre, préparé pour ceux qui ont cru en Allâh et en Ses Messagers. Telle est la grâce d'Allâh qu’Il donne à qui Il veut. Et Allâh est le Détenteur de la grâce immense. » Al-Hadid, V.21
Que nos sœurs dans cette situation sachent que « La promesse d'Allâh est vérité. Que la vie présente ne vous trompe donc pas, et que le Trompeur (Satan) ne vous induise pas en erreur sur Allâh ! » Louqman, V.33
Selon abou Hourayra, le Prophète ﷺ a dit : « Malheur à l'esclave du dinar, du dirham et des vêtements de luxe ! » (Rapporté par Al-Boukhâri)
Quant à la phrase qui est dite à tort et à travers : « le travail, c'est l'adoration » ne provient ni du Coran ni de la sounna, et elle prête vraiment à rire ! Si le travail qui est en soi une chose honorable t'empêche d'adorer ton Créateur, alors essaye de trouver un autre travail où tu seras respectée pour ce que tu es et où tu pourras te vêtir de l'habit pur et pudique de l'islam.
Si tu ne trouves pas alors, impose à ton mari de subvenir à tes besoins, c'est ton droit d'épouse !
Néanmoins, sache que malgré tout, ton foyer est meilleur pour toi, ma sœur bien-aimée ! Allâh ton Seigneur et ton Créateur dit : « Restez dans vos foyers, et ne vous exhibez pas comme les femmes de la première période d’ignorance. Accomplissez la prière, acquittez la Zakât et obéissez à Allâh et à Son messager. » Al-Ahzab, V.33
En somme, la vraie liberté et la vraie indépendance sont celles qu'on acquiert en se délivrant de nos passions et de nos désirs malsains…
Le quatorzième prétexte
La quatorzième sœur dit : « C'est trop tard ! J'ai trop déliré... Allâh ne me pardonnera jamais ! »
Chère sœur, nous sommes convaincus de ta sincérité, mais médite ce que dit Allâh ton Créateur :
« Dis : « Ô Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d'Allâh. Car Allâh pardonne tous les péchés. Oui, c'est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux ». Et revenez repentant à votre Seigneur, et soumettez-vous à Lui, avant que ne vous vienne le châtiment et alors vous ne recevrez aucun secours. 55. Et suivez la meilleure révélation qui vous est descendue de la part de votre Seigneur, avant que le châtiment ne vous vienne soudainement et à l'improviste. 56. Afin qu’aucune âme ne dise : « Malheur à moi pour mes manquements envers Allâh, car j’étais certes parmi les moqueurs. » 57. Ou qu’elle ne dise : « Si Allâh m’avait guidée, j’aurais certes fait partie des gens pieux. » 58. Ou bien qu’elle ne dise en voyant le châtiment : « Ah ! Si je pouvais retourner dans le bas monde ! Je serais alors parmi les bienfaisants. » 59. Mais si ! Mes versets te sont parvenus et tu les as alors traités de mensonges ; tu t’es enflé d’orgueil et tu étais parmi les mécréants. 60. Et au jour de la Résurrection, tu verras les visages de ceux qui mentaient sur Allâh, assombris. N’est-ce pas dans l’Enfer qu’il y aura une demeure pour les orgueilleux ? 61. Et Allâh épargnera ceux qui ont été pieux en les récompensant. Nul mal ne les touchera et ils ne seront point affligés. » Az-Zumar, V.53-62
Médite aussi ce que dit ton Messager ﷺ : « Allâh exalté tend Sa Main la nuit pour accepter le repentir du pécheur du jour et le jour pour accepter le repentir du pécheur de nuit ; et ce, jusqu'à ce que le soleil se lève de l'Occident. » (Rapporté par Mouslim)
Toute personne pêche, surtout lorsque l'environnement qui nous entoure est mauvais et te pousse à désobéir à Allâh. Ton cas n'est pas le seul, mais surtout ne désespère jamais et fais partie de celles qui savent s'arrêter un jour pour reprendre le chemin de la réussite et de la piété !
En somme, si Allâh et Son messager te disent qu'il n'est pas trop tard, comment croire qu’Allâh ne te pardonnera jamais ! Remets-toi en question et reviens à Allâh maintenant sans tarder ! Qu'Allâh te préserve de tout mal, chère sœur bien-aimée !
Le quinzième prétexte
La quinzième sœur dit : « Le hijab ce n'est pas pour moi, je suis trop moche avec ! Et le regard des gens compte beaucoup pour moi ! »
Chère sœur ! C'est vrai que la beauté est louée par l'islam. Le Prophète ﷺ dit : « Allâh est beau et Il aime la beauté. » (Rapporté par Mouslim)
Seulement en islam la beauté qui est louée est celle qui est pour Allâh et non pour paraître belle devant les autres et s'enorgueillir ! De là, la plus laide à nos yeux sur terre peut être la plus belle auprès d'Allâh s'il l'agrée !
La beauté doit aider à obéir à Allâh et à accomplir Ses ordres. La beauté blâmable est celle soumise à ce monde, pour des raisons de pouvoir, de fausse fierté et pour se montrer, ou accomplir quelques désirs malsains. Cela inclut aussi le cas où la beauté est une fin en soi pour une personne et est tout ce dont la personne se soucie. De nombreuses personnes n'ont aucun autre souci dans la vie. Cette vie et cette personne ne sont pas à envier ! Seulement l'islam, religion du juste milieu, permet à la femme de montrer ses atours et ses charmes à son mari et permet à la femme de se dévoiler au sein de sa famille proche (grands-pères, frères, oncles, etc.).
Allâh doit être adoré au moyen de la beauté qu'Il aime dans les paroles, les actes et les attitudes et non la beauté artificielle et n'ayant pas trait à la foi…
Une poétesse dit :
Préférer le « paraître » à « l'être » est insensé ! Cela est la preuve d'un vide déshumanisé… Celle qui doit compter est la beauté intérieure, Qui rayonne dans les actes et soulage le malheur ! L'Islam nous demande de purifier nos cœurs, De fournir le bel effort du jihad intérieur. La beauté ineffable de même qu'éternelle Existe seulement dans les jardins de l'Éden Soyons donc les esclaves du Parfait Créateur Plutôt que les esclaves de l'image extérieure...
De quoi as-tu peur, ma sœur ! Des moqueries ! D'être la risée du public ! Des insultes ! Médite ces versets et prends ton mal en patience et fais confiance en Allâh qui ne rend pas vain les œuvres des croyantes et des vertueuses :
Allâh dit évoquant le récite de notre Prophète Noé (sur lui la paix) : « Et il construisit l’arche. Chaque fois que des notables de son peuple passaient près de lui, ils se moquaient de lui. Noé dit : « Si vous vous moquez de nous, alors, nous nous moquerons de vous, comme vous le faites maintenant. 39. Et vous saurez bientôt qui sera touché par un châtiment qui l’humiliera, et sur qui s’abattra un châtiment durable ! » » Houd, V.39-40
Allâh dit évoquant la mièvreté des polythéistes à l'époque de notre Prophète Muhammad ﷺ : « Les criminels se moquaient des croyants. 30. Lorsqu’ils passaient à côté d’eux, ils faisaient des mimiques. 31. Lorsqu’ils rentraient chez eux, ils étaient contents de leur méfait. 32. Et lorsqu’ils les voyaient, ils disaient : « Ceux-là sont vraiment des égarés ! » 33. Mais on ne les a pas envoyés pour être leurs gardiens. 34. Le jour de la Résurrection, ce sont les croyants qui se moqueront des mécréants, 35. Sur les divans, ils contempleront leur Seigneur et Ses bienfaits. 36. Les mécréants ont-ils été récompensés pour ce qu’ils faisaient ? »
En somme, chère sœur, la moquerie n'est pas une chose nouvelle. Le Coran mentionne souvent les outrages verbaux subis par l'Envoyé d'Allâh ﷺ. Parmi les épreuves qu’il a endurées, on compte toutes sortes de moqueries, de dérisions, de descriptions malsaines et mensongères ayant pour but de dénigrer son message et les croyants qui le suivent. En effet, son peuple l’a traité de menteur, de faussaire, de poète, de sorcier, de devin, de fou, d’ensorcelé, de déshérité… Ils insultèrent de misérables et de simples d’esprit ceux qui le suivirent, et se moquèrent d’eux d’une façon injuste. Aujourd’hui, cette fratrie moqueuse n’a pas cessé d’exister, les contemporains cultivent les mêmes dérisions que leurs ancêtres, un héritage commun se transmet de père en fils…
« Que de prophètes avons-nous envoyés aux anciens ! Pas un prophète ne leur venait sans qu’ils ne s’en moquassent. » Az-Zukhruf v.6-7
Le seizième prétexte
La seizième et dernière sœur dit : « Pourquoi mettrai-je le hijab alors que la plupart des musulmanes ne le portent pas ! Comme en démocratie, moi je suis la majorité ! »
Nous disons à notre sœur que la vérité n'est pas assujettie au grand nombre ! Si pour connaître la vérité et l'atteindre, ou ne serait-ce s'en approcher, il fallait se baser sur la majorité alors toute la terre serait vouée à la perdition ! Certes, sombre dans la médiocrité celui qui suit aveuglément la majorité.
Est-ce que le hijab en lui-même deviendrait caduc parce que la plupart des femmes musulmanes ne le portent pas ?! Quelle énorme injustice ! Et quelle énorme ignorance ! La vérité n'est pas toujours conforme à l'opinion de la majorité. Croire cela, c'est aller à l'encontre du Coran et du bon sens…
Médite donc ce que dit Allâh à propos de la majorité : « Certes, j’ai abandonné la religion d’un peuple qui ne croit pas en Allâh et qui nie la vie future. 38. Et j’ai suivi la religion de mes ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob. Il ne nous convient pas d’associer à Allâh quoi que ce soit dans l'adoration. Ceci est une grâce qu'Allâh nous a faite, ainsi qu’aux gens, mais la plupart ne sont pas reconnaissants. » Yousouf, V.37-38
Mais aussi : « Si tu obéis à la majorité des habitants de la terre, ils t’égareront du sentier d'Allâh. Ils ne font que suivre les suppositions et inventer des mensonges. 117. Certes ton Seigneur sait mieux, que quiconque, qui s’égare de Son sentier, et c’est Lui Qui connaît le mieux les biens guidés. » An'âm, V.116-117
Mais aussi : « Et la plupart des gens – malgré ton désir ardent – ne croient pas. » Youssouf, V.103
Alors qu'Allâh loue la minorité sur la vérité : « « Ô famille de David ! Soyez – par vos actes – reconnaissants ! » Or peu de Mes serviteurs sont reconnaissants. » Sabaa, V.13
Tu n'es pas encore convaincue ! Médite ce verset alors : « Et sans la grâce d'Allâh sur vous et Sa miséricorde, vous auriez suivi le Diable, à part quelques-uns. » An-Nissê, V.83
Après quelques versets Allâh dit : « Et la plupart d’entre eux ne croient en Allâh, qu’en Lui associant d'autres divinités. » Youssouf, V.106
Suis les commandements de ton Seigneur et ne regarde pas la quantité, car elle égare plus qu'elle ne guide. Ne sois pas comme ces personnes décrites par ton Seigneur : « Ou bien penses-tu que la plupart d’entre eux entendent ou comprennent ? Ils sont plutôt comparables à des bestiaux, et sont même plus égarés encore. » Al-Fourqane, V.44
Le grand sage Al-Foudayl Ibn Iyyâd a dit une parole juste à ce sujet : « Suis la voie de la guidée, et ne sois pas leurré par le petit nombre de ceux qui empruntent cette voie ! Prends garde aux voies de l'égarement, et ne sois pas séduit par le grand nombre de damnés ! »
En somme, le grand nombre ne prouve rien, seule la vérité est à prendre même si tu es la seule personne à la saisir ! La vérité n'émane-t-elle point de la révélation céleste ? La vérité n'est-elle pas le plus à même d'être suivie ?
La vérité est, pour le musulman, plus chère que sa personne ! Nos pieux ancêtres ne disaient-ils pas que le consensus (qui implique logiquement un grand nombre) est de s'attacher à la vérité même si tu es le seul à l'avoir !
Allâh dit : « Certes, Nous vous avons apporté la vérité ; mais la plupart d’entre vous détestent la vérité. » Az-Zukhruf, V.78[17]
Conclusion[18]
Chère sœur ! Je vais maintenant entretenir une discussion franche avec toi. Ton corps est exposé dans le marché du diable aux regards de tous tentant le cœur des gens :
· Des mèches de cheveux visibles,
· Des vêtements trop serrés qui moulent les formes de ton corps,
· Des vêtements trop courts qui laissent paraître tes jambes et tes pieds,
· Des vêtements coquettement brodés, de couleurs clinquantes et bien parfumés.
Voilà une tenue qui provoque la Colère du Tout Clément et qui mène à la satisfaction de Satan !!
Chaque jour qui passe en persistant dans cette tenue ne fait qu’accroître ton éloignement d’Allâh et ton rapprochement de Satan !
Chaque jour qui s'écoule une malédiction et une colère se dressent dans le ciel contre toi jusqu’à ce que tu te repentes !
Chaque jour tu te rapproches inéluctablement de la tombe pour que l’Ange de la mort puisse prendre ton âme : « Toute âme goûtera la mort ! Mais c’est seulement au Jour de la Résurrection que vous recevrez votre entière rétribution. Quiconque donc est écarté du Feu et introduit au Paradis a certes réussi. Et la vie présente n’est qu’un objet de jouissance trompeuse ! » Êl ‘Imrân. V. 185
· Monte, chère sœur ! dans le train de la pénitence [At-Tawba] avant qu’il ne quitte la gare !!
· Médite aujourd'hui, ma sœur ! sur ce fameux Jour où seront exposées tes actions [Le Jour de la Résurrection] sans remettre cela à demain !
· Considère maintenant cet effroyable Jour avant qu’il ne soit trop tard !!
Paroles du coeur[19]
Chère sœur, si tu as décidé de porter l’habit que t'a prescrit ton Seigneur, rappelle-toi toujours que le hijab c’est avant tout un comportement vertueux. Ce comportement doit être le plus exemplaire possible. La vertu telle un jardin orné de roses doit être continuellement arrosé et fortifié. Allâh dit : « Ô enfants d’Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. Mais le vêtement de la piété, voilà qui est meilleur. C’est un des signes d'Allâh, afin qu’ils se rappellent. 27. Ô enfants d’Adam ! Que le Diable ne vous induise point en erreur, comme il a fait sortir du Paradis vos père et mère, leur arrachant leur vêtement pour exposer leur nudité. Il vous voit, lui et sa descendance, d’où vous ne les voyez pas. Nous avons désigné les diables pour alliés à ceux qui ne croient point. » Al-A'râf, V.26-27
Ma sœur ! Le respect des fondements de l’islam et la pudeur sont tes boucliers. Une bonne fréquentation aide à redonner de la valeur à ta vie. Une amie vertueuse t'aidera à faire ce qui est bon et te rappellera Allâh, elle t'enjoindra ce qui est bon et t'interdira ce qui est mauvais. Ensemble, main dans la main, vous serez une fierté pour notre communauté. Le prophète ﷺ a dit : « le cas du bon compagnon et du mauvais compagnon ressemble à celui du vendeur de musc et du forgeron. Quant au vendeur de musc, soit il vous en donne un peu, soit vous le lui achetez, ou au moins vous partez en ayant respiré sa bonne odeur. Tandis que le forgeron brûlera vos vêtements, ou vous partirez en ayant inhalé son odeur répugnante. » (Al-Bukhari et Muslim)
Allâh te montre les regrets de la mauvaise compagnie dans le verset suivant : « Le jour où l’injuste se mordra les deux mains et dira : « [Hélas pour moi] Si seulement j’avais suivi le chemin avec le messager ! Malheur à moi ! Hélas ! Si seulement je n’avais pas pris « untel » pour ami ! Il m’a, en effet, égaré du rappel [le Coran], après qu’il me soit parvenu. » Al-Fourqane, V.27-29
Choisis tes vêtements en respectant les huit conditions précitées et choisis une couleur sobre. Sache, ma sœur, que la route vers Allâh n’est pas toujours aisée et qu’elle comporte des difficultés, mais Allâh aide toutes celles qui lui vouent un culte sincère. En décidant de mettre ton hijab, sache qu'Allâh t'agrée et te bénit. Patiente face au mépris, et sache que la patience est une clé du Paradis…
Chère sœur, toi qui n’es pas encore prête à franchir le pas, sache que, tu es toujours notre sœur et rien ne délie le lien de fraternité si ce n'est l'incroyance. Nous te conseillons de te repentir le plus vite possible, car la mort fauche sans distinction. Pose-toi toujours ces questions : Pourquoi je ne porte pas le hijab ? N'ai-je pas peur de mon Seigneur ? Ne suis pas musulmane ? Pose-toi ces questions, car personne en réalité ne t'interdit de le porter si ce n'est ton âme qui te pousse au péché…
Le hijab est une adoration fondamentale et obligatoire. N'écoute pas ceux qui prétendent après quatorze siècles pendant lesquels tous nos savants ont démontré son obligation que le voile est une simple tradition…
L’Islam a imposé le hijab en signe de liberté, de respectabilité, de dignité et de chasteté et non pas pour appeler à la soumission de la femme et à la dégradation de sa condition.
Sache ma sœur que la paix intérieure est un besoin universel. Il n’existe personne, sur cette terre, qui n’aspire pas à la paix intérieure. Et il ne s’agit pas d’un phénomène moderne ; cette paix, chacun y a aspiré à travers les âges, indépendamment de sa couleur, ses croyances, sa religion, sa race, sa nationalité, son âge, son sexe, ses richesses ou l’avancement technologique de son peuple.
Les gens ont emprunté divers chemins pour tenter de trouver la paix intérieure : certains ont cru la trouver dans l’argent, dans les drogues, dans la musique ou la méditation, tandis que d’autres l’ont cherchée dans leur tendre moitié, dans leur carrière professionnelle ou à travers leurs enfants, etc.
Pourtant, chez la majorité des gens, cette quête est perpétuelle. De nos jours, on nous a amenés à croire que l’avancement technologique et la modernisation peuvent nous apporter un confort physique à travers lequel la paix intérieure est possible. Mais ceci est utopique et les faits viennent le prouver.
Ma sœur ! La paix intérieure vient en acceptant l’islam dans ton cœur et en vivant ta vie sur la base de ses principes. Pour acquérir cette paix, le hijab pour toi est indispensable, le hijab pour toi est un trésor inestimable...
Ma sœur ! Si tu fais des efforts pour changer tes habitudes, ton comportement et ta perspective sur ce qui t'entoure, Allâh apportera des changements positifs à ta vie et te mènera au succès. Et même si le monde qui t'entoure est agité, mesquin et cruel, Allâh te donnera les moyens de vivre en paix avec lui et de connaître la véritable paix intérieure.
Nous espérons que ce livre contribuera à améliorer ta vie.
Qu'Allah te protège ma sœur et te facilite tout pas entrepris vers la pudeur et la dignité !
Le Paradis est proche pour qui le désire réellement…
[1] Il importe de souligner au passage les événements scandaleux qui se sont déroulés en France depuis 2003, au sujet de l'interdiction du « voile à l'école publique ». Je me rappelle à cette époque de quelques propos honnis tenus par certains responsables de mosquées ! Ces derniers disaient que le port du hijab est un signe ostentatoire ! Ô ignorance ! Combien ces propos sont eux-mêmes à la fois ostensibles et ostentatoires ! Ô petitesse ! Quelle parole plus déshonorante que de dire qu'il suffirait de mettre un serre-tête au lieu du « voile » ! Propos perverti par la convoitise du lucre parisien, qui ne saurait qu'être le produit d'une conscience noyée dans la veulerie et la mesquinerie ! « Ceux qui prennent pour alliés les mécréants au lieu des croyants, est-ce la puissance qu'ils recherchent auprès d'eux ? Alors qu'en vérité, la puissance appartient entièrement à Allâh ! » An-Nisê'. V. 139. Et le Prophète ﷺ dit : « L’avilissement et la mesquinerie sont infligés à quiconque s’oppose à mon ordre. Et celui qui tente de ressembler à un peuple en fait donc partie. » Eh oui ! La personne en question est à la tête d'un institut théologique à Paris ! Un serre-tête à la place du « voile » ! « Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches ! Ce qu'ils disent n'est que mensonge ! » El Kahf. V. 5.
Béni soit Allâh ! Ses Paroles sont tranchantes et ne supposent aucune équivoque, voici leur interprétation en français : « Et qu'elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines » An-Noûr. V. 31 ; et Il dit aussi « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants de se couvrir par leurs grands voiles : [jalâbîb]. " El Ahzêb. V. 59.
Les gens, surtout en France, devraient savoir avec certitude que ces individus sont des imposteurs. Leurs discours n'a aucune pesanteur religieuse. « Le Jour où leurs langues, leurs mains et leurs pieds témoigneront contre eux de ce qu'ils faisaient » An-Noûr. V. 31. Minables derviches hurleurs dans les médias ! NDT.
[2] Ces propos sont retranchés du livre de l’érudit linguiste Bakr Ibn cAbd Allâh Aboû Zeyd (qu'Allâh lui fasse miséricorde). « Taghrîb El Alqêb El cIlmiyya/ L’occidentalisation des titres scientifiques », p. 26, et 28.
[3] Le cher lecteur verra sortir ultérieurement — si Allâh veut — un livre très intéressant à ce sujet. Il porte le titre « Le juste milieu est la caractéristique de la nation musulmane et des gens de la Sounna ». Dr Moûssâ Êl Nasr (qu'Allâh le préserve).
[4] Ces propos sont aussi retranchés du livre de l’érudit linguiste Bakr Ibn cAbd Allâh Aboû Zeyd (qu'Allâh lui fasse miséricorde). « Taghrîb El Alqêb El cIlmiyya/ L’occidentalisation des titres scientifiques », p. 26, et 28.
[5] Khadîja est morte avant que ce verset ne soit révélé. Mais tout musulman sait qu'elle aurait été la première à l'appliquer comme elle fut la première à croire au Prophète et à la révélation divine. Qu'Allah l'agrée ainsi que toutes les épouses du Prophète ﷺ, les mères des croyants… NDC
[6] Mohammed Nâsir Ad-Dîn Al-Albânî., Le Jilbêb de la femme musulmane, éd. 2003, la version française, les éditions al-Sunna, Bruxelles, Belgique.
[7] L'obligation de couvrir le visage est sujette à divergence entre les savants de l'islam, le cheikh est d'avis que cela n'est pas obligatoire. NDC
[8] Les frères et sœurs ne maîtrisant que le kabyle ont accès à un cours détaillé sur la question du hijab. C’est une cassette audio (qui est aussi disponible en CD) réalisée par son éminence, le Cheikh Abd El Ghani Aoussat dans la collection « apprends ta religion en Kabyle ». Ledit cours porte le titre « Le hijab de la femme musulmane », et édité chez les éditions Manâr As-Sabîl, Alger. NDT
[9] C’est-à-dire dévoilé en réalité et non conforme à l’Islam en étant trop court, pas assez épais, transparent, trop voyant, trop ouvert, etc. NDT
[10] Lire attentivement les huit conditions citées dans la préface de la seconde édition. NDT
[11] Cela veut dire que si la fin est obligatoire le moyen pour y parvenir l'est aussi tant que ce moyen est licite, et inversement, si la fin est interdite le moyen pour y parvenir l'est aussi même s'il est licite. Cette règle d’or est une parmi d’innombrables dont jouit notre religion. Le lecteur lucide comprendra la différence qu’il y a avec le postulat machiavélique qui énonce : « la fin justifie les moyens ! » L’Islam attire l’attention du musulman sur « la qualité » de la fin. Si celle-ci est mauvaise, il n’utilisera pas de moyen pour la rendre licite, mais il l’évite. Tandis que la devise : « la fin justifie les moyens », pousse son partisan à utiliser n’importe quel moyen pour arriver à ses fins, même si les deux sont mauvais. La réalité prouve ces faits ! NDT
[12] Remarque importante : Il est important de souligner au passage une idée fausse et largement répandue que font circuler quelques personnes hostiles à la pudeur et la vertu. Certains prétendent que le jilbêb n’existe pas en Islam !! D’autres disent que c’est un signe d'archaïsme (de retour en arrière ou une pensée rétrograde) !!
Pour répondre à la première catégorie de ces individus, qui, à la base, ignorent la vérité de l’Islam, le verset précité leur suffit. Et en vérité, c’est pour cette raison que nous avons préféré ne pas traduire le mot arabe jilbêb. Une personne qui s’intéresse à sa religion, et, en conséquence, nécessairement à la langue de celle-ci : l’arabe, devrait pertinemment avoir connaissance du sens du mot en question (jilbêb).
Mais, voilà qu’en plus de leur ignorance de l’Islam, leur méconnaissance de la langue arabe rend la question du jilbêb plus complexe — pour eux —. Toutefois, lorsqu'ils auront appris l’existence de ce verset ainsi que son sens, à ce moment-là, seront-ils informés de la gravité de leur erreur, et de leurs accusations diffamatoires à l’égard des vertueuses sœurs qui se parent de l’habit de la grandeur : le jilbêb. Cela, parce que ces haineux individus les traitent de tous les noms méprisants. Alors qu’Allâh dit : ((Et ceux qui offensent les croyants et les croyantes sans qu’ils l’aient mérité, se chargent [certes] d’une calomnie et d’un péché évident)). El Ahzêb. 58. La deuxième catégorie qui est celle qui nous intéresse le plus est formée, en général, de quelques personnes perplexes qui ont perdu leurs repères religieux. La pureté de l’Islam leur pèse trop lourd sur le cœur. Ils veulent changer les mœurs de la décence et les pratiques exemplaires par « les habitudes du rebut »
(Le mot rebut veut dire : Ce qui est rejeté, laissé de coté, considéré comme sans valeur « Le Petit Larousse encyclopédique ». Synonymes : déchet, lie, ordure, résidu, etc. cf. « Dictionnaire des synonymes : Hachette. Et, Dictionnaire des synonymes de la langue française ; Pierre Ripert ». Tandis que le mot (la) lie (qui est parmi les synonymes de rebut) veut dire, selon le Larousse : ce qu’il y a de plus mauvais, de plus vil dans une société.
Sans aucun doute Allâh – Pureté à lui — a rejeté, et réprouvé, voire interdit le dévoilement. Le Qour’ên et la Sounna attestent de cela. Il n’y a qu’une personne dont le cœur est malade qui n’admet pas cette vérité.)
Ce sont des hommes et des femmes qui dissimulent une haine monstrueuse pour l’Islam. Ils souhaiteraient voir un jour la femme musulmane, à qui l’Islam a redonné valeur et honneur (que la brute coloniale lui a arrachés), se noyer dans l’exhibitionnisme occidental. Ces pro-occidentalistes aveuglés par le délaissement des pratiques religieuses, et le suivi de leurs passions sont des ennemis de la pureté féminine musulmane. Ils veulent rire sur la femme musulmane comme ils ont ri, et ils rient encore, sur la femme mécréante. En réalité, l'archaïsme n’est pas dans le fait de se couvrir, mais tout à fait le contraire, c’est dans le fait de se découvrir à l’instar des « primitifs de l’Amazonie ». Ainsi, savons-nous — parfaitement — que les archaïques, par excellence, sont ceux qui encouragent ce mode dévoilé. Enfin, nous évoquons un fort ordre par lequel Allâh — Exalté soit-Il— a rappelé aux humains de prendre leurs gardes. Espérons-nous que certaines consciences s’éveilleront et se rendront compte de cette affaire énorme. Notre Créateur dit : ((Ô enfants d’Adam ! Que le Diable ne vous tente point, comme il a fait sortir du Paradis vos père et mère, leur arrachant leur vêtement pour exposer leurs nudités)). El Acrâf. 27. Et ((Si donc ils tournent le dos… alors Allâh connaît bien les semeurs de corruption.)). Êl cImrân. 63. Enfin, c’est Allâh qui détient la guidée des cœurs ! NDT
[13] Cette parole est très grave, car cette sœur justifie son dévoilement par le destin d'Allâh. Ce qu'elle affirme revient à dire : « moi je ne mets pas le hijab, car Allâh ne m'a pas encore guidée ! » Cette parole et cette voie sont celles des mécréants qui justifient leur polythéisme par la volonté d'Allâh ! Allâh dit en mettant en garde contre cette voie satanique : « Les polythéistes diront : « « Si Allâh avait voulu, ni nous ni nos ancêtres n’aurions été polythéistes, et nous n’aurions rien déclaré interdit. » C’est ainsi que leurs prédécesseurs traitaient les messagers de menteurs jusqu’à ce qu’ils eurent goûté Notre rigueur. Dis : « Avez-vous quelque science à nous présenter ? Vous ne faites que suivre la conjecture et mentir. » » Al-A'âm, V.148. Toute chose est prédestinée, mais la parole de notre sœur n'a pas été dite par tristesse ou regret, mais bien pour justifier son acte et cela est répréhensible en islam. Le croyant ne justifie pas ses mauvaises actions par le destin, car cela le mène à la perdition et à persister dans son égarement. Par contre, justifier une catastrophe ou un malheur par le destin est permis, car cela n'est pas une chose choisie par la personne, mais subie. Par exemple, lorsqu'on perd un enfant ou lorsqu'on est atteint par une maladie incurable, il est juste de dire que cela est le destin d'Allâh, je l'accepte et je le remercie dans tous les cas… NDC
[14] Et c’est ainsi que désirent te voir les prédicateurs du libertinage qui s’attaquent à l’honneur de la femme musulmane. Ils savent bien que tu es la cellule principale du tissu social. Ta dissolution morale entraînera la destruction des valeurs éducatives de la communauté et des individus. Ô sœur musulmane ! Prends garde aux bourreaux de la vertu : tous ceux qui t’appellent à sortir de ta nature pour te transformer en objet de plaisir et de jouissance, ne serait-ce que par le regard. NDT
[15] Ton dévoilement est leur premier stratagème pour arriver à leurs fins. Barre-leur donc le chemin ! NDT
[16] L'annexe ne fait pas partie du texte original écrit par l'auteur Houwayda Ismaïl, mais cet ajout est celui du correcteur, Abu Hamza Al-Germâny. Nous avons jugé utile de rajouter quelques autres prétextes entendus ici et là notamment en France et en Occident sachant que l'auteur a pu omettre quelques-uns de ces prétextes ne vivant pas en Occident. NDC
[17] Fin de l'annexe introduite sciemment dans le texte original pour éviter toute coupure dans la lecture et pour s'aligner à la ligne directrice et au plan de l'auteur. NDC
[18] La conclusion est celle de l'auteur Houwayda Ismaïl, qu'Allah la préserve !
[19] Ce petit mot de fin est un rajout au texte original. NDC