Poème : Marlboro mon ami
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Mon ami Marlboro…
Au nom d’Allah, l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
C’était en mille neuf cent trente-trois,
Que je t’ai fumé pour la première fois,
Mon choix était pour toi,
Et par ignorance, je suis devenu ta proie,
Ayant pris connaissance,
Cela n’est plus comme jadis,
Puisque ton mal, je ne l’ai pas prédit,
Et ainsi, je te dis :
Adieu Marlboro ! Mon ami,
Je ne savais pas !
Que tu étais mon grand ennemi.
Toi que j’ai aimé
J’ai pris la décision de te séparer à jamais.
Toi qui m’étais une cigarette fine,
Tu as ébranlé mes poumons et ma poitrine,
Tu les as envenimés avec ta nicotine,
À part le mal de gorge qu’on dirait une angine.
Toi qui m’as fait perdre mes idées,
Et qu’avant l’âge, mon visage s’était ridé.
Pour ton client, tu ne fais pas de crédit,
Il devient ton esclave, et fait ce que tu dis.
Toi qui m’as fait perdre toutes mes facultés,
Toi qui as ruiné ma santé.
Il m’a fallu une bonne volonté
Pour t’éloigner et te quitter.
Je conclus en disant :
À messieurs les agents de la publicité,
Qui par leurs slogans
Attirent les gens à t’acheter et ainsi les flatter :
Les cigarettes Marlboro sont de bon goût,
Alors qu’il fallait dire : jetez-les aux égouts !
Afin de ne pas recevoir un grand coup,
Et mettre vous-même la corde à votre cou.